Vous aussi, vous vous disiez que les lascars au pouvoir :
-
Feraient preuve d'entrain vaccinal après avoir traîné des pieds,
histoire de corriger leur méfiance initiale envers le sérum et les messages
contradictoires ou ambigus distillés au fil des mois. Notamment en passant tous par la seringue, face caméra, depuis Dame Brigitte jusqu'au royal "mignon" Attal, en passant par notre souverain-président. En nous servant à la télé ou sur Internet, des clips pro-vaccin tous plus créatifs les uns que les autres.
-
Favoriseraient la vaccination en assouplissant, dès le début de l'été,
le lieu d'injection, et en amenant le vaccin aux personnes les plus
fragiles et surtout les plus isolées.
-
Seraient capables d'expliquer aux soignants, que soignant et antivax
cela fait un très vilain oxymore, que la mission première d'un soignant
consiste à soigner et non pas à risquer de tuer une personne fragile se
présentant à l'hôpital ou résidant dans un EHPAD. Capables d'expliquer
qu'il faut que tout le personnel soignant soit prêt, donc vacciné,
pour affronter l'éventuelle nouvelle vague de l'automne. Que l'on ne va
de nouveau confiner les gens pour "leur faciliter la tâche". Qu'il en va
de même pour tous les fonctionnaires au contact d'un public contraint
d'avoir recours à un Service public (pompiers, police, profs, corps de
contrôle etc.). En effet, si rien ne nous oblige à aller dans un
restaurant où les serveurs seraient contaminés, nous pouvons être
contraints de nous rendre dans une administration ou de nous faire
contrôler par un organisme d’État. Or ce n'est pas pour se faire
contaminer à ces occasions.
Bah
non ! Surtout pas ! Les Emmerdeurs qui nous gouvernent ne pouvaient pas
se contenter de faire calmement leur boulot, de protéger en rassurant, d'user d'autorité bienveillante, d'apporter un peu de
sérénité après plus d'une année de stress.
Non
! Il fallait qu'ils succombent encore une fois à leur pulsion de
l'emmerdement maximum, en nous infantilisant, en nous mettant "un coup de pression" comme l'a affirmé l'autre ancienne racaille de Castaner
(racaille un jour, racaille toujours?), en nous fouettant le fion, en
nous pourrissant cet été que nous attendions impatiemment, avec de nouvelles
contraintes. Que voulez-vous, comme le disait Paul Valery "le pouvoir
sans l'abus perd le charme". Huitsch !
Mieux
! Il fallait qu'ils versent dans la ségrégation sanitaire avec un
pseudo "moderne" Pass sanitaire, servant à fabriquer des citoyens de
seconde zone à l'ancienne. L'absence de Pass revenant au fond à affubler
les non-vaccinés d'une "robe de ladre" 2.0, ces tuniques qui servaient à
reconnaître les lépreux ou pestiférés d'antan pour les priver de toute
vie sociale. Le tout pour un virus à la létalité bien loin de celui de
la peste. La possession du "pass" n'étant pas plus sexy, puisqu'elle
revient à devoir montrer "patte blanche" en permanence.
Sens
du burlesque, à signaler toutefois, nos défoncés du Conseil de défense
ont pondu l'idée de faire contrôler la vaccination obligatoire dans les
restaurants par des policiers non vaccinés. Sens du burlesque ou de
l'humiliation supplémentaire. Après tout, tant qu'à demeurer dans
l'ahurissant, pourquoi ne pas décréter que les non-vaccinés aux
terrasses des cafés seront mordus à mort par des pandores infectés par
le coronavirus.
Bref, je pense que vous avez compris le sens du titre de ce billet. Cette référence à la fable dans laquelle un scorpion demande à une grenouille de
le transporter sur l'autre rive d'une rivière. D'abord effrayée, la
grenouille accepte puisque la piquer les conduirait tous deux à leur
perte. Pourtant, au milieu de la rivière, le scorpion la pique
mortellement. Tout en s'enfonçant dans l'eau, la grenouille demande au
scorpion la raison de son geste. Celui-ci répond que « c'est dans sa
nature ». La grenouille c'est nous. Le scorpion c'est eux. Quant à leur
nature, nous sommes des millions à en sentir encore l'aiguillon.
Mais ce n'est pas tout...
Vous vous disiez également, peut-être que les très progressistes consciences des plateaux télé, tenteraient d'amener un peu de calme dans cette hystérie sanitaire ambiante :
-
En expliquant que le vaccin est notre meilleure porte de sortie pour
remettre le pays en état de marche économique et sociale, et éviter que la dette abyssale du "quoi qu'il en coûte" ne noie toutes les perspectives d'avenir de nos enfants.
-
En répondant point par point, sur l'arène sacrée de la "liberté
d'expression", aux arguments bidons des antivax comme aux inquiétudes
légitimes de la population.
-
En rappelant que le combat contre ce virus ne doit pas nous faire
renoncer à nos valeurs fondamentales, que l'on ne va pas jeter le bébé
des Libertés avec l'eau du bain sanitaire. Liberté Égalité Fraternité !
- En soulignant que le moyenâgeux pass-sanitaire est aussi stupide que les très primitifs antivax.
Que
nenni ! Bon nombre de nos progressistes ou libéraux de strapontins
médiatiques ont préféré jeter au bûcher de la reprise, les libertés de
conscience, d'opinion, d'expression, à disposer de son corps, le tout à
grand renforts d'anathèmes d'impureté, d'excommunications urbi et orbi, et de chasse à la lèpre intellectuelle.
Il
paraîtrait que les antivax sont prêts à tous les mensonges (c'est vrai
mais ils sont surtout très cons) pour contaminer la population avec leur
propagande. Qu'au nom de cela, il faut priver ces hérétiques de leurs
droits à la vie sociale.
Il
paraîtrait que les non-vaccinés seraient les vecteurs des prochaines
vagues, et ce alors qu'en principe, par la vaccination, je suis protégé à
près de 95%, ce qui devrait pousser n'importe qui d'un tant soit peu
rationnel, au calme plutôt qu'à l'hystérie.
Quel
pitoyable ramassis de couineurs que ces "progressistes" en peau de lapin
d'élevage étatiste. Peur du débat musclé ; peur d'un antivax juste
bon pour les crocs avides de la sélection naturelle ; peur d'un virus à
faible létalité. Purée ! On n'est pas sortis des ronces avec des chiffes
molles pareilles...
Je n'en veux pas de votre République des Comorbides, de cette gérontocratie hypocondriaque, de votre moyen-âge 2.0 !
Rendez-moi le monde d'avant et fissa !
SILceron