dimanche 22 novembre 2009

Réchauffement climatique : des Fennecs plein les Champs-Elysées.


Imaginez un peu mon état d’agacement, jeudi à la suite du spectacle offert la veille au soir, autant par les Algériens-en-France que par les autorités clownesques de ce qui ressemble de plus en plus à une république du cirque. Vous l’imaginerez plus facilement en apprenant que les manifestations de chauvinisme footballistique des Portugais-de-France, pendant la coupe du monde de football 2006, m’avaient déjà particulièrement hérissé un poil certes portugais mais appartenant à un sujet parfaitement assimilé.

En effet, je n’avais que très peu apprécié les joyeuses mais néanmoins déplacées manifestations de klaxons dans mon quartier, au calme bien français, suite à la victoire du Portugal sur les Pays-Bas puis sur l’Angleterre. Tout comme des envies m’étaient venues de relâcher dans l’estuaire de la Seine toutes les sardines loositaniennes qui manifestaient une aigreur bien trop ostentatoire à mon goût, pendant que j’exprimais ma joie, avec des proches tout aussi assimilés que moi, suite à notre victoire sur l’équipe du Portugal. Après le mondial, j’avais dit à des Portugais et autre Portugaulois qui ne comprenaient pas ma réaction, « non mais avez-vous vu un seul rital ou descendant d’immigré italien pester contre la France ou s’égosiller dans nos rues suite à la victoire italienne en finale face à notre sélection nationale ? En voilà des gens bien ! »


Vous imaginez mon état à présent n’est-ce pas ? L’ampleur de ma colère lorsque j’ai appris que l’on avait fermé à la circulation l’artère principale de notre capitale, pour que des Fennecs (du nom donné à l’équipe algérienne) puissent y parader ou saccager des vitrines. « Pourquoi ne pas avoir fait plier le drapeau tricolore qui trône au centre de l’Arc de triomphe pour le remplacer par l’algérien tant que l’on y est ; et dire que nous en sommes qu’aux qualifications ; que cela va-t-il donner lors du mondial », me suis-je dit.

C’était avant d’apprendre que les autorités toulousaines avaient laissé cela se produire au centre de leur ville, des Algériens ayant arraché le drapeau français, l’occitan et l’européen, pour hisser telle une troupe d’occupation leur étendard national.

Et là, en plus de celle de gifler ces mêmes autorités qui n’ont pas empêché cela et qui se contentent maintenant à Toulouse de justifier ces faits d’une façon aussi minable qu’ils se sont produits, il m’est venu comme une grosse envie de prendre tous ces Fennecs qui se permettent de s’essuyer les pieds sur ma patrie et son drapeau, et de les renvoyer dans leur milieu naturel, le désert et ses serpents. Après tout, réchauffement climatique ou pas, il apparaît de plus en plus évident qu’ils ne sont pas heureux dans leur nouvel environnement. Aussi qu’ils retournent d’eux-mêmes dans celui qu’ils aiment par-dessus tout, avant qu’on les y invite, l’agacement aidant, aussi brusquement que fermement.

Comble du comble, pendant ce temps-là, dans notre beau pays, on préfère se pignoler indéfiniment avec la main de Thierry Henry…

ClemenSIL particulièrement agacé par tout ce cirque.


Addendum tragicomique : si on en croit le site des indigestes de la république, on pouvait entendre sur les Champs des slogans du type « França frança m’ta3na », « Sarkouzi 7imaroun », ce qui signifierait « la France est à nous » et « Sarkozy est un âne ». Ça va mal finir, c’est moi qui vous le dit, ça va très mal finir cette triste farce…

Addendum facial : cela dit, au vu des photos, c’était l’endroit où il fallait être pour lever de la beurette. Après tout comme disait Desproges, résister, collaborer, le choix n’est pas toujours évident, car si résister c’était faire sauter des ponts, collaborer c’était pouvoir sauter des connes ; et moi perso j’aurais bien serré une petite Houria, histoire de lui verser ma dhimme en liquide

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