
L’équipe, au sein du gouvernement Raffarin, qui avait dynamité le pont de la pentecôte, a décidé de le rebâtir, le choix de la journée de solidarité devenant « libre ». De là à conclure que l’esprit de résistance est définitivement à sec dans ce pays, il n’y a qu’un gué facile à franchir.
Cela dit, je comprends ce revirement. Desproges ne disait-il pas que le choix entre la collaboration et la résistance n’est pas toujours facile à faire. « Dans la résistance on pouvait faire sauter des ponts, youkaïdi-youkaïda, mais dans la collaboration on pouvait sauter des connes… » Une hésitation qui nous vient d’en haut.
SILfate d’ammonium
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