BLOG RADICALEMENT DEMOCRATE, POLITIQUE, COSMIQUE, SARDONIQUE, VOYAGEUR ET VULGAIRE, PARAISSANT TRÈS SOUVENT ET S'INSPIRANT DE L'ESPRIT D'UN TEMPS OÙ LE REPUBLICAIN SAVAIT ENCORE JOUER DE SES TUBES SEMINIFERES...
mardi 23 juin 2009
FACE A L'HIJAB, HISSEZ HAUT, LES VOILES DE LA LIBERTE
Je crois qu’un « enfin » n’est pas de trop, n’est-ce pas ? « Enfin », nos représentants se saisissent des oripeaux de l’islam. Une très bonne chose ! Aussi félicitons-nous de la mise en place aujourd’hui d’une mission parlementaire chargée d’enquêter sur le port de la burqa en France. Pendant les six mois que durera cette mission, nos députés et nos journalistes vont pouvoir enrichir leur vocabulaire avec des mots tels que « hijab », « khimâr », « niqab » ou « burqa ». C’est très bien ça, d’enrichir son vocabulaire. Ça permet de briller dans les dîners parisiens. Il y a juste deux trois trucs qui me soucient.
Tout d’abord, la possibilité de confier une réflexion sur ce thème à des gens qui viennent de sortir de leur sommeil en tombant du lit. Qui me dit que certains n’ont pas encore en tête des restes de rêveries multicurelles ou orientalistes, qui les porteront à tout relativiser. Qui me dit également que d’autres n’étaient pas en plein cauchemar, et que traumatisés, ils ne s’en iront pas combattre un totalitarisme avec d’autres tentations totalitaires. Qui me dit encore que d’aucuns ne se mêleront pas de ce qui ne les regarde pas.
C’est qu’à titre d’exemple, j’ai tout de même entendu notre président affirmé devant nos représentants à Versailles que la burqa « n'est pas un signe religieux, c'est un signe d'asservissement ». Qui est-il pour donner l’interprétation convenable à un ordre d’Allah. Rappelons que toutes les variantes du voile s’appuient, entre autres, sur un commandement d’Allah ordonnant aux fidèles de s’adresser aux épouses de Mahomet, ce beau modèle sur lequel tout bon musulman se doit de calquer son existence, « qu’au travers d’un hijab (voile, rideau…) » (Sourate XXXIII, verset 53) ? Qui est-il pour déterminer quel point d’asservissement exigé par cette religion, dont le nom signifie « soumission », est légitime ou pas ? Qui est-il mais surtout de quel droit, ce président d’une république laïque se mêle de dogme religieux ?
Rassurez-vous, va ! Le fait d’avoir développé une déviance sexuelle d’ordre burqinophile ne me fait pas voir pour autant, politiquement parlant, d’un très bon œil, tous ces défilés de voiles et autres rideaux coraniques. Il est juste hors de question d’accepter que nous jetions le bébé républicain des libertés avec l’eau répugnante du bain islamique.
Alors comment combattre efficacement la burqa, me demanderez-vous ? C’est assez simple !
Tout simplement, en affirmant les valeurs, y compris constitutionnelles, qui fondent notre nation. La liberté et l’égalité. La liberté de conscience et d’expression, la liberté de croire mais aussi de blasphémer ; la liberté de respecter le croyant mais aussi de ratatiner la gueule de cette perversion spirituelle qu’est l’islam. En affirmant également le principe d’égalité hommes-femmes, celles-ci ayant le droit de déterminer quand et comment elles sortent. Une égalité qui est fille de la dignité humaine, et qui passe par le droit à une identité propre ainsi que par celui de se montrer en public selon des principes déterminés par son libre arbitre plutôt que par un code fixé à jamais. Rappelons également que le préambule de notre constitution garantit le droit de circuler librement, de circuler sans avoir à être recouverte d’une bâche censée calmer une quelconque paranoïa masculine, quelle soit humaine ou divine.
C’est simple, on combattra la burqa non pas en refusant de la voir mais en s’attaquant à l’idéologie, l’islam, qui fait de cette inégalité (entre autres inégalités) une prescription, en démontrant le caractère tout sauf libérateur de cette injonction phallocrate pour ne pas dire phALLAHcrate.
C’est simple, face aux voiles de la soumission se doivent d’être hissées celles de la liberté.
Conception du débat qui doit nous convaincre de laisser celles qui tiennent à porter ce signe de soumission aux ordres d’Allah, que ce soit par masochisme, bêtise, ignorance, faiblesse, militantisme, imitation dévouée du modèle de comportement constitué par Mahomet et ses épouses, ou toute autre raison, de pouvoir le faire. Dans la rue chacun doit rester libre de s’habiller comme il veut, que ce soit pour des raisons religieuses, marketing ou autres. Libre dans les limites prévues par la loi.
Car rappelons que l’on ne se balade pas tout nu dans la rue. Une loi dont je souffre puisque contraire à mes prescriptions religieuses, mes croyances druidiques m’imposant d’honorer en permanence la Nature en lui offrant la vue d’un membre constamment turgescent. Par conséquent, tout comme on ne se balade pas tout nu dans la rue, chacun devrait demeurer reconnaissable, pas forcément à notre vue, faute de quoi toutes nos stars se verraient obligées d’enlever ces immondes lunettes de soleil qui leur cachent le visage, mais reconnaissable des autorités. Un angle d’attaque qui permettra de surcroît d’aborder une partie de cette question de façon très large et non islamocentrée.
Aussi la future loi prévoira que tout citoyen, en dehors des périodes de carnaval et autres fêtes d’halloween, se doit de présenter une tenue permettant aux forces de l’ordre ainsi qu’à tout agent de la république de vérifier son identité dans les conditions prévues par la loi. Formulation mesurée qui permettra le port d’un voile quel qu’il soit, tout en soumettant la ou le porteur à l’obligation de le retirer sur demande policière ou d’un agent de l’administration. Si je dis ça, c’est pour penser également à ces couillons de motards qui en plus des stars nous gâchent une belle occasion d’imposer à tout le monde d’aller tête nue. J’ai beau savoir que souvent, leur casque ne protège rien de vraiment précieux, on ne va pas les laisser rouler sans aucune protection, quand même…
SILidim le magnifique
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2 commentaires:
" Formulation mesurée qui permettra le port d’un voile quel qu’il soit, tout en soumettant la ou le porteur à l’obligation de le retirer sur demande policière ou d’un agent de l’administration. "
Il me semble que c'est déjà le cas, non?
Melle E
Après prise de renseignements, il me semble que tu as entièrement raison. Et un problème de réglé donc…
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