samedi 31 octobre 2009

Un peu de poudre de Merlin-pinpin pour Samhain


C’est jour de réveillon pour le monde celtique et Monsieur d’Aucun me fait remarquer que je ne me suis jamais moqué de ma religion druidique, de ce « druidisme galicien » que j’ai en permanence à la bouche. « Quid des druides », conclue-t-il. Ah, ça non ! je refuse de me moquer de mes bons druides. Pourquoi ?

1- Parce qu’il n’y en a plus beaucoup, Gwenc'hlan Le Scouézec, patriarche des druides bretons, nous ayant quitté en février 2008. Heureusement que le Parc Asterix s’est donné pour mission civilisatrice de former de nouveaux druides. En effet on peut y obtenir en une seule après-midi un diplôme qu’on mettait d’antan plus de douze ans à conquérir. Vive les progrès du pédagogisme commercial.

2- Parce qu’ils se ridiculisent très bien tous seuls avec leur New Age d’un autre âge. J’ai reçu récemment un prospectus me proposant une initiation au chamanisme druidique avec pour argument massue le fait que cette tradition aurait d’autant plus de légitimité qu’elle remonterait aux temps préhistoriques. Mortus ridendo ! Je ne suis pas sûr que de jouer de l’argument préhistorique ne soit pas plutôt contre-productif. On me dit même qu’au niveau européen, ils organisent de grands raouts à Stonehenge, ancien lieu sacré ouvert désormais à tous les guignols ! On y fumerait le gui entre deux coups de gnole. Quel sacrilège !

3- Parce que mes petits camarades de Kaamelott s’en chargent suffisamment bien comme ça, en ridiculisant Merlin qui faute d’avoir été le plus grand druide, n’en déplaise à mes cousins Bretons, reste au moins le plus célèbre d’entre eux. Le plus grand druide de tous les temps ayant été mon ancêtre Amerguim (Amorgen) qui mena, tel qu’il est narré dans le Lebor Gabála Érenn, les Milésiens de Portugalice à la conquête de l’île verte d’Irlande. Or j’ai trop de respect pour le plus grand spécialiste des vents druidiques de toute l’histoire celte pour m’en moquer. Chacun sa mauvaise foi après tout !

SIL fils de Mil, petit enfant de Breogao, qui pour l'occasion s’en va se servir un petit coup d’hydromel.

PS : Bonne année à toutes les filles et fils de Breogao (Breogan) ainsi qu’à tous les enfants de tous les clans celtiques… « Paix dans le ciel, du ciel à la terre, terre sous le ciel, force dans chacun, une coupe très pleine, pleine de miel, hydromel pour chacun, été en hiver… paix au ciel… » Vieille proclamation irlandaise pour le réveillon de Samhain.

vendredi 30 octobre 2009

Le marxisme, une forme politique de dysmorphophobie.


Dans la série marxisme et psycause, avez-vous déjà entendu parler de la dysmorphophobie ? Non ! Cela ne m’étonne pas. En fait, il s’agit d’une maladie mentale assez rigolote bien que très invalidante. Dans sa forme la plus commune, le malade se croit laid alors que pas trop, et passe de longues heures devant un miroir afin de distinguer tout signe qui confirmerait sa thèse. Dans une forme plus radicale de cette maladie, le pauvre bougre ou bougresse peut en arriver à ne pas reconnaître ses membres, genre ma main ne m’obéit pas, ma main n’est pas ma main, et ainsi de suite.

Et bien le marxisme c’est un peu ça aussi. Dans sa forme la plus commune, le marxiste, en plus de se croire beau moralement alors qu’il est laid, symptôme particulièrement grave, peut passer des heures à ausculter notre société afin d’y débusquer tout détail de laideur pour mieux la détester ou vouloir l’amputer de tel ou tel membre. Et dans sa forme la plus grave, le marxiste tendance trotskiste, peut en arriver à dire et à écrire des folies du genre « rien n’est à eux », « tout est à nous ».

SILgmund à peine de mauvaise foi et encore pas vraiment.

jeudi 29 octobre 2009

Voile pas voile (26) : face à toujours plus de sharia, oui à la burqadultère.


Dans la province d’Aceh sur l’île de Sumatra, a été adoptée, le lundi 14 septembre 2009, une loi qui autorise la peine de mort par lapidation contre les personnes mariées et 100 coups de bâton pour les gens non mariés, reconnus coupables d’adultère (source).

Toujours à la pointe du combat contre la Sharia, le Republicoin propose à ses amis Indonésiens et autres, d’utiliser la Sharia contre la Sharia, en portant une burqadultère lors de leurs activités haram-hum-hum ! Burqadultère tout aussi pratique pour les activités et passivités homosexuelles. Vivons heureux, baisons bâchés !

SILidim le Magnifique

mercredi 28 octobre 2009

Lorsque des travaillistes travaillent à la destruction de la Grande-Bretagne (God save the Queen ; Queen save the Kingdom)


L’article en lien ci-après, montrant comment des travaillistes auraient un temps cherché à appliquer la formule brechtienne « si le peuple ne nous suit pas, changeons le peuple », ne nous apprendra rien d’extraordinaire. Il démontrera juste encore une fois, que les internationalistes, en bon gauchistes, sont une racaille criminelle qu’il nous faudra un jour traduire devant les tribunaux de l’Histoire mais pas seulement. Décidemment, tout me débecte chez ces gens-là, depuis leur hypocrisie jusqu’à leurs délires les plus abscons.

Avec ces anencéphales ou pire ces malades mentaux de gauchistes, engoncés dans la logique binaire propre aux possesseurs de deux neurones (un pour le zéro, l’autre pour le un), si vous n’êtes pas socialiste c’est que vous êtes un esclavagiste, si vous n’êtes pas écologiste c’est que vous êtes pollutionniste, si vous n’êtes pas internationaliste c’est que vous êtes racistes, et ainsi de suite.

Bien évidemment, libre et responsable que vous êtes, vous savez être écoresponsable, en faveur du dialogue social tout comme pour un patriotisme ouvert et fraternel.

Mais voilà, cela ne suffira jamais à ces crétins de gauchos. Hors de question que vous teniez à rester maître chez vous, que vous teniez à votre identité nationale, à conserver et faire fructifier l’héritage de vos pères et mères. Non, rien n’est à vous, tout est à leurs folies, et si vous ne les suivez pas, ils chercheront à faire table rase de vous, de votre passé comme votre mémoire, à vous dissoudre dans leurs mièvreries créolistes totalement irresponsables.

Oubliant surtout, en bon rêveurs incultes, qu’aucune créolisation n’a jamais donné l’Esperanto, ce langage universel théorique mais jamais incarné. Et oui, tas de glands, la moindre petite île créole s’est toujours distinguée de sa voisine par un socle culturel dominant, par son identité propre, à laquelle elle tient corps et âme. Le métissage, en rien négatif mais pas pour autant obligatoire, n’a jamais produit un gloubiboulga sans goût ; il s’est toujours inscrit dans un cadre. Tel est l’un de nos fondements humains. Et si nos nations ont absorbé et brassé, ces derniers siècles, des vagues d’immigration successives, elles l’ont fait en préservant le cadre, grâce à un cadre, faute duquel on passe toujours de la cohésion à la fragmentation ou désintégration. Non mais bordel, quand est-ce que allez vous fiche ça définitivement dans le crâne ?!? (PS : un grand merci à Poste de Veille pour la traduction de cet article)

Sir SIL

Les travaillistes ont « délibérément laissé entrer les migrants pour rendre la Grande-Bretagne plus multiculturelle et pour permettre d’accuser les conservateurs de racisme »

mardi 27 octobre 2009

Une petite pensée pour tous les Malais privés encore une fois de Beyoncé à cause de leurs islamistes locaux (ne me remerciez pas, ça me fait plaisir).


Bon, entre nous, Beyoncé, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Que voulez-vous, en matière de R&Brown je demeurerai à jamais fidèle à Whitney Houston, celle de la grande époque, le dernier album n’étant pas terrible.

Toutefois, pour être du genre tolérant comme garçon, voici un petit cadeau adressé à de tous ces pauvres Malais privés encore une fois de concert, à cause des babouineries hystériques du parti islamiste local : l’un de ses clips les plus torrides, accompagné d’une photo délicieusement haram.

SILidim le Magnifique

lundi 26 octobre 2009

Ô divin Barack, « ôte-toi de mon soleil. »


Barack m’inquiète. À chaque fois que je le taquine au second degré, voilà que lui et son équipe me rejouent mes sketches au premier degré, chose inquiétante s’il en est. Prenons deux exemples.

En mars et juin 2008 je pondais deux billets où je le figurais sous les traits de deux super-héros, un peu fatigué et pour tout dire un peu raté. Et bien, figurez-vous que peu de temps après son élection, souhaitant faire dans l’autodérision, son équipe pond une vidéo où on le dépeint comme un super-héros aux grandes oreilles, écoutant et répondant aux doléances de tout le monde, y compris la plus minime. J’ai beau avoir cherché, je n’ai pas trouvé d’autodérision dans cette vidéo (voir ci-dessus). Au moins le président Bush se moquait vraiment de ses propres gaffes.

Second et dernier exemple, pour l’instant. En avril dernier, m’inspirant d’une fresque d’un artiste qui représentait très christiquement le président Obama, je l’avais alors décrit comme canonisable en puissance. Et bien, figurez-vous, derechef, que peu de temps après, son équipe nous la joue encore premier degré, en publiant cet été sur le site de la Maison-Blanche, une série de photos des vacances du président Obama, où sur l’une d’elles figure une belle auréole lumineuse, celle d’un Saint Obama. La quatrième photo de la série pouvant alors être vue, selon cet angle, comme celle d’une pêche miraculeuse…

C’est plus un melon qu’il a, lui, c’est une pastèque phosphorescente que j’espère non radioactive ? Et oui, ce mec m’inquiète…

Saint SILpeace



dimanche 25 octobre 2009

Voile pas voile (25) : oui si c’est pour grimper aux rideaux.


Le port du voile… « oui ! oui ! oh oui ! encore… vas-y… viens… grimpe-moi dessus, accroche-toi aux rideaux, et démonte-moi le burqul ! »

SILedgehammer

Découverte exceptionnelle : un porno signé Audiard (!)


Dans la même veine (pénienne) que le billet précédent, et afin que cette folle jeunesse n’oublie pas dans quel gaudrioleux pays elle vit, je vous narrerai ma petite excursion pornographique d’hier au salon du X qui se tient tout ce week-end au parc des expositions du Bourget.

Le salon du X, un endroit plaisant où j’ai mes petites habitudes. Un vieil ami, Jean-Luc Grosdard y tient un stand très particulier, celui de « queutard et essai », un peu désert il est vrai, la foule d’amateurs de porno goûtant fort peu les dialogues de qualité. En effet, ma bonne couille de Jean-Luc ne fait que dans le X engagé et verbeux. Point d’ejac’facial dans ses films mais plutôt quelques bonne jutes, et non joutes, verbales. Un cinéma grâce auquel j’ai découvert les langues nordiques et asiatiques, tant ces gens-là aiment jacasser pendant l’acte copulatoire.

Bref, alors que je fouillais avec une minutie appliquée le rayon que la femme de ma couille avait apprêté à mon intention, je suis tombé sur une pépite. Un porno signé Audiard et daté de 1958.

1958, c’est l’époque de ses premiers films et notamment l’un des premiers avec son complice Jean Gabin. « Les grandes familles » qui traite des intrigues entrepreneuriales au sein d’une grande tribu bourgeoise. Or il se trouverait qu’apparemment, Audiard, à l’époque sans le sous, faisait en parallèle des tournages officiels, une deuxième version de ses films destinée au marché nordique. Des bobines où jouait son complice Gabin encore suffisamment athlétique et également dans la gêne, financière. C’est ainsi qu’en même temps que le film « les grandes familles » était en tournage, « les bijoux de famille » se tournait le soir venu.

Bien évidemment je vous avouerai que j’ai eu beaucoup de mal à avaler cette histoire. J’avale peu en général. Toutefois comme les répliques de ce film sèment le doute, pourquoi pas. Goûtez- moi ça : « En ce moment j’parierais qu’tu t’imagines déjà qu’tu suces ma bite au rythme des coups de fouet d’mes couilles sur ta gueule ». Si ce n’est pas du Audiard, c’est du quoi, nom d’une pipe ? Que l’on me donne le nom de ce poète afin d’honorer sa mémoire…

Rocco SILfredi

Extrait introductif (si j’ose dire)

Sandrine est une SMSuccube


Mea culpa, mea maxima culpa. Après tout je le savais. Je savais que je n’aurais jamais dû verser dans la félonie conjugale. Depuis tout petit, c’est comme ça. À chaque fois que j’ai voulu m’adonner à la moindre petite malhonnêteté qui soit, patatras, je me faisais choper ou bien j’échouais lamentablement. Aussi j’ai très vite compris que le péché, en dehors de ses formes imaginées ou chocolatées, ce n’est pas un truc pour moi. Je laisse ça à ceux qui sont doués, préférant m’échiner à la tache, la destinée m’ayant toujours garanti en échange quelques bons retours sur investissement.

Prenez ma femme, j’ai galéré pour la conquérir. Grand bien m’a pris ! J’en suis fort heureux. J’en suis, sauf que cela ne m’a pas empêché de succomber à la tentation. Que voulez-vous, la chair, à plus forte raison quand l’autre chair est canon, se fait faible. Tentation d’autant plus forte lorsque une fois parent, vous comprenez que vous pouvez être amoureux de plusieurs personnes à la fois sans culpabiliser, même si c’est selon des degrés et des natures différentes. Amoureux de vos gosses, amoureux de votre femme, et donc pourquoi pas d’une ou d’autres.

En l’occurrence, d’une superbe petite substitut du procureur, très Marie-Elise-Flavie comme je les aime, et que j’ai adoré mettre en sueur, à quatre pattes sur le parquet, instruisant à charge et à décharge pendant des heures, pendant des heures. Une grossière erreur…

Il est vrai que c’était tentant. Le scénario du crime était même parfait !

Figurez-vous que j’avais prévu vendredi dernier de dîner avec l’un de mes compères. Ma femme est d’autant plus au courant qu’il passe me prendre, histoire au passage d’embrasser sa filleule. Il m’embarque. De quoi anesthésier toute vigilance conjugale. Car ce qu’elle ne savait pas c’est qu’après le dîner, mon compère devait me déposer chez ma petite Proc afin que je me substitue à celui qui a procuration sur son compte en banque. Une bien bonne soirée. Je rentre donc avec le même air que devait arborer Adam le jour où il croqua la pomme. J’ouvre la porte et là je tombe sur ma femme qui affiche une mine particulièrement défaite. Je m’inquiète. « Les copies de tes secondes sont à ce point catastrophiques ? ».

« Non, c’est pas ça ! Regarde donc l’écran de ton portable, celui que tu as oublié sur la table du salon. Il a sonné et il y un message d’affiché »

Glups ! « Glups » c’est pour le bruit de roulement que fait ma pomme d’Adam quand le trognon reste coincé. Je regarde l’écran en essayant de garder mon calme car pendant ce temps-là ma moitié me fait la totale, à la méditerranéenne-style, limite clip de Diams Featuring Vitaa, « comment t’as pu me faire ça et tout et tout ». En effet l’énoncé du verdict qui s’affiche sur mon écran est on ne peut plus clair. Aïe ! Aïe ! Aïe !

« Salut c moi ? J’attends toujours ton appel, a croire que je t’ai laisse mon numero pr rien. Rappelle moi au 08996952xx »

Bizarre me dis-je, le numéro ne me dit rien et le style est presque trop parfait pour un SMS. Pendant ce temps-là ma femme me scrute avec ce regard propre aux profs de Lycées ZEP surclassés en zone prévention violence. L’instinct de survie est à l’œuvre. Là, je me dis, « pense à ce qu’aurait fait ton maître, Strauss-kahnise ton esprit… Tu peux le faire… Yes you can ! »

Me drapant dans une dignité toute mitterrandienne, que me permet surtout le fait de sentir qu’il s’agit là d’un SMS automatique diffusé par ordinateur, je compose le numéro et tend le combiné à ma femme. À l’autre bout des ondes minaude sur la bande d’un répondeur, une pure voix de suceuse à deux neurones, un pour la succion, l’autre pour la déglutition, « Vous êtes bien sur le répondeur de Sandrine, laissez-moi un message ».

Ma femme pour savoir que je les aime intelligentes comprend tout de suite qu’il s’agit-là du fruit d’une quelconque activité d’aigrefin, avec SMS vous invitant à joindre un numéro surtaxé. Elle éclate de rire. Ouf, je l’ai échappé belle !

Le lendemain, je rappelle mon Marie-Elise-Flavie de Proc. Je plaide ma cause, lui expliquant qu’au final, je ne suis vraiment pas fait pour l’immoral. « Écoute, j’ai une femme que j’adore, des gosses qui me comblent déjà suffisamment comme ça d’amour et d’emmerdes pour que j’aille jouer tout ce bonheur au bandit manchot, là où il faut toujours un perdant ». C'est là une simple question d'économie libidinale. Et puis je me connais. Un tel SMS ne peut-être qu’un coup de semonce « des forces de l’esprit » qui tissent la toile de mon micro-destin. N’est pas Mitterrand qui veut. Il apparaît bon que l’on ne se garde plus à vue. Ma petite substitut du Proc accuse le coup. J’en suis fort marri mais c’est ainsi…

SMSil

samedi 24 octobre 2009

Voile pas voile (24) : oui à la burqarena (shake your burqy dancing the burqarena)


Le port du voile oui… s’il permet à des dancing burqueens de nous concocter la burqarena, une petite chorégraphie hivernale inspirée de « la macarena », ce vieux tube de l’été 1996. Une chorégraphie plus difficile à apprendre certes, puisque exécutée sous-couvert, mais tout aussi entraînante. Hot ! Hot ! Hot !

Allez mes dancing burqueens, ce soir on va toucher les étoiles. Allez ma jolie, bouge ton burqorps et chauffe la piste de danse…

« Dale a tu cuerpo alegria, Burqarena ; que tu cuerpo es pa’ darle alegria y cosa buena. Dale a tu burquerpo alegria, Burqarena ; Hey Burqarena. »

DJ Bob SILclar

Voile pas voile (23) : oui au Burq’n’roll (the burqa blues)


Le port du voile oui… s’il inspire à ses prisonnières quelque magnifique standard du Blues.

Sill Haley

vendredi 23 octobre 2009

Leçons d’opposition à l’islam (leçon 2) : aidons Mahom-E.T. à rentrer chez lui.


Mahom-E.T. go home

Les boulettes de Diam’s : du falafel au kefteh hallal.


En voilà une triste nouvelle, Diam’s la rappeuse s’est convertie à l’islam, et pas à n’importe lequel. Non pas à un islam cool, sexy, cheveux au vent, mais carrément à un islam hardcore, du genre à ensacher les femelles dans le genre de grand voile que l’on voit sur la photo. Hardcore, une forme de continuité rappeuse peut-être ? Sniff ! Du coup, j’ai failli composer un petit fado tout tristounet avant de me ressaisir car finalement, ce ne serait ni lui rendre service, ni rendre hommage à la disparition (sous le voile) de cette immense artiste (prière de lire les trois derniers mots en imitant Jack Lang). Oui, Diam’s mérite bien mes sarcasmes.

Car au fond, moi, Diam’s, bof ! Le rap féminin, je n’y ai jamais cru, à l’exception qui confirme la règle, de celui de Stomie Bougsie ou Daisyz la pestouille (j’hésite un peu entre les deux). A chaque fois que la voyais rapper, j’avais l’image de « la boulette », le titre de l’une de ses chansons, qui me venait en tête, un bon gros falafel, ces délicieuses boulettes de pois chiffe, dont Diam’s a toujours gardé au creux de sa boite crânienne un spécimen préservé de toute pollution OGM. Ce qui explique peut-être bien mieux sa conversion que ses explications.

Celles-ci sont en effet quelque peu obscures, comme dissimulées par un voile épais qui les placeraient hors d’atteinte. Apparemment la musique n’aurait pas adouci ses mœurs (en même temps, avec du rap, c’est loin d’être facile) et dans les épreuves, liées au surpoids du succès, « ce que la médecine n’a pas pu m’apporter à cette période, je l’ai trouvé dans la religion ».

« Je l’ai trouvé dans la religion ». C’est sûr, c’est sûr ! On peut même dire que ses trouvailles n’en sont qu’au début. Car il est certain que l’islam ne manquera pas de l’apaiser et de lui adoucir les mœurs, à grands coups, en autres, de sourate 4, verset 34…

SILidim le Magnifique

Addendum haram : je ne sais pas à quelle leçon elle en est de son islam apaisant, mais il me semble que la musique en général, et une rappeuse en particulier, ce n’est pas très hallal. Encore une boulette de Diam’s le Kefteh ?!?

jeudi 22 octobre 2009

Jacques Attali, le petit Madoff de la vie intellectuelle française ?


Pour Jacques Attali, l’antisémitisme en France c’est « zéro, bullshit, peanuts (…) de la propagande israélienne ». « Bullshit », l’assassinat du jeune Ilan Halimi. « Propagande israélienne », ce chef du gang des barbares « fier » de son crime. « Zéro », le nombre d’antisémites qui l’hiver dernier défilaient par milliers dans les rues de France aux cris de « Mort aux juifs ». « Peanuts », les gamins français-juifs passés à tabac dans les rues du 19e arrondissement parisien, et ce alors que leurs familles avaient déjà fui une Seine Saint Denis où ils se sentaient plus qu’indésirables…

« Zéro, bullshit, peanuts », n’est-ce pas là une opinion scabreuse qui, ajoutée aux autres pondues dans les 365 livres par an que cet auteur ne lit à l’évidence même pas (nous en reparlerons bientôt), est susceptible de faire d’Attali une sorte de Madoff de la vie intellectuelle française ? Sa plus belle et récente grosse escroquerie étant sa pièce de théâtre « Du cristal à la fumée » où il promettait de révéler l’origine de la Shoah, document historique à l’appui. Un mensonge éhonté puisque le sieur Attali a fait dire au procès-verbal d’une réunion nazie (sur lequel il base sa pièce) organisée sous l’égide de Goering deux jours après le pogrom antisémite de la Nuit de Cristal (novembre 1938), ce qui n’y figure absolument pas (la décision de la solution finale) ; montrant au passage le peu de cas qu’il fait de la mémoire des victimes. Prêt à n’importe quel mensonge pour exister, depuis l’antisémitisme jusqu’à la Shoah. Quelle pitié !

Et dire que demeurent nombreux ceux qui écoutent autrement qu’en rigolant ce bidibulle coincé dans sa bulle, entouré d’autres bulles. N’est-ce pas ce que l’on appelle boire de l’Attali jusqu’à la lie ?

Sérieux Jacques, faut qu’on te parle, mon vieux. Ça ne peut pas continuer comme ça, enfin ! Ressaisis-toi, voyons ! T’as pas d’amis pour te secouer ou quoi ?!?

Pour Jacques Attali, l’antisémitisme en France est un « non-problème », Le Monde du 20.10.09

Est-ce un hasard si Godard rime avec connard ? (12 pieds)


Si l’on en croit le compte rendu de « rencontres du Monde des livres », rédigé par Annick Cojean dans les colonnes du Monde du 6 octobre 2009, Jean-Luc Godard aurait commis ce qui suit :

« Dans un livre de fiction, Alain Fleischer (auteur de courts-circuits) se plaît à glisser des éléments autobiographiques. Et à la page 289 de son roman, il raconte un échange avec le cinéaste Jean-Luc Godard et le journaliste Jean Narboni, à l’occasion du tournage d’un documentaire et d’une conversation sur la question juive. Godard, selon lui, aurait déclaré : « Les attentats-suicides des Palestiniens, pour parvenir à faire exister un Etat palestinien, ressemblent, en fin de compte, à ce que firent les Juifs, en se laissant conduire comme des moutons et exterminer dans les chambres à gaz, se sacrifiant ainsi pour parvenir à faire exister l’Etat d’Israël ». »

Bravo, belle preuve de génie scénaristique que ce plagiat du pitch habitant pas mal d’esprits brunis, celui voulant que les Juifs auraient, dans le cadre de leur grand complot galactique, prémédité ou accepté dans l’enthousiasme, leur propre extermination afin que les survivants bénéficient d’un puissant état bien à eux.

Alors, soit c’est le fond de sa pensée et là même l’insulte serait trop d’honneur, soit c’est juste une provocation de plus (qu’il affirmera sortie de son contexte) et là j’exige que l’on rende les honneurs à ce grand artiste du même acabit que Dieudonné et Jean-Marie Le Pen. Heil Godard (ceci est de la provoc, bien sûr) !

Mythe du Juif dépeceur de cadavres : les Scandinazes sont des buThors (primitive and phlegmatic).


« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé » disait Einstein. C’est vrai, avec ceci de particulier que les préjugés antisémites semblent bien plus coriaces encore.

Voyez-vous, au Moyen-Âge, on accusait les Juifs de crimes rituels, de répandre la peste ou d’empoisonner les puits. Et de nos jours, comme l’explique mon confrère JC Durbant, d’aucuns accusent l’armée de l’état juif de tuer des enfants palestiniens dans le dessein de « piller leurs organes ». Un mythe actuellement très en vogue, aussi bien dans la presse blonde scandinaze que dans la presse brune arabe. Un mythe qui a inspiré aux humoristes israéliens du site Latma, cette réponse sous forme de vidéo satirique « Je suis (le scandinaze) primitif et lymphatique ».

« C’est bien que les gens voient le vrai visage des soi-disant Européens éclairés et humanistes qui nous critiquent tout en épargnant les vrais violeurs des droits de l’homme. De plus, nous voulions les fâcher et c’est chose faite. » (Shlomo Blass)

mercredi 21 octobre 2009

Leçons d’opposition à l’islam (leçon 1) : ne pas confondre islam et Islam.


Mes très chers cancres, en matière d’opposition à l’islam, il importe tout d’abord de ne pas confondre islam et Islam. C’est fondamental. Aussi fondamental que la nécessité de vous expliquer la différence au plus vite, étant donné que je vous sais incapables de tourner les pages d’un dictionnaire jusqu’à la lettre « i », et que je sens déjà pas mal d’entre vous au bord de la rupture d’anévrisme.

Aussi, tas de semi-lettrés, apprenez que L’islam désigne la religion, le dogme, alors que l’Islam désigne le monde musulman, les hommes et leur civilisation. Soit la même différence qu’il y a entre christianisme et Chrétienté.

Alors je sais bien que les islamistes amalgament les deux termes histoire d’avancer leurs pions comme de conserver leur pouvoir sur ceux-ci, que nos fascistes font de même par haine de ce groupe humain, tout comme la légion d’idiots-utiles ou de collabos le font également par paresse intellectuelle, déni de réalité, lâcheté ou traîtrise. Ce n’est cependant pas une raison pour se vautrer dans cette médiocrité.

Car en faisant la différence entre peuples et dogmes vous comprendrez que le problème était le communisme avec ses communistes et non pas les Russes ; le fascisme avec ses fascistes et sûrement pas les Italiens ; le salazarisme avec ses salazaristes et non pas les Portugais ; le nazisme avec ses nazis et sûrement pas les Allemands ; le franquisme avec ses franquistes et non pas les Espagnols…

Vous comprendrez surtout que le problème est l’islam avec ses islamistes (ses commandeurs, son clergé et ses sections d’assaut armées ou pas) et sûrement pas les peuples soumis à cette emprise totalitaire que vous désignez par « musulmans » et que le dictionnaire qualifie d’Islam. Et oui, l’Islam est la première victime de l’islam. Aussi attaquons ce dogme politicultuel tout en épargnant les peuples qu’il emprisonne, même s’il est permis de les taquiner et de les rappeler à leurs responsabilités…

Car, pour finir, souvenons-nous également que les philosophes des Lumières, et d’autres après eux, nous ont libéré des ténèbres dogmatiques du christianisme, non pas en visant les Chrétiens ou la Chrétienté, mais en cognant à bras raccourcis sur le christianisme et ses christianistes. CQFD, indépendamment des spécificités propres aux deux messages religieux, tout comme il a fallu ramollir le christianisme pour qu’une Chrétienté modérée et apaisée émerge, il va falloir ramollir l’islam pour qu’un Islam modéré s’épanouisse.

SILidim le Magnifique

L’islam et nous : nos cousins Teutons ont de plus en plus l’impression d’être pris pour des gros jambons (hallal).


En application du vieil adage « tant que je gagne je joue » les dirigeants de la communauté islamo-turque d’Allemagne veulent toujours plus, ce qui commence à susciter une saine réaction dans l’opinion publique allemande.

C’est ainsi que la société allemande, mais pas seulement, réagit fort mal (ou plutôt fort bien) à une demande de Kenan Kolat, président de la communauté turque en Allemagne. « Je trouverais bien que l'on puisse accorder une journée de congé à tous les enfants allemands pour la fête musulmane qui marque la fin du Ramadan, l'Aïd-el-Fitr », a lancé Kolat dans un appel dans Berliner Zeitung, « Ce serait un signe de tolérance.» Une demande que ne goûte guère Seyran Ates, la célèbre avocate turque spécialisée dans les droits des femmes ; « Les gens simples en Allemagne vont penser : “Mon dieu, mais les Turcs veulent toujours plus de droits spécifiques. Il faut que cela s'arrête. Où est le jour de la fête juive ?”» Et oui où sont les jours fériés d’une communauté présente en Europe depuis 2000 ans ? (source)

C’est ainsi également que les autorités municipales de la ville de Rheinfelden se sentent flouées. Après avoir accordé en 2002 l’autorisation de la ville pour la construction d’un minaret, voici qu’elles se retrouvent avec des hauts-parleurs diffusant les appels à la prière, avec pour justification, pleine de mauvaise foi, celle-ci ; « il n'y a pas de faute car un nombre maximum de décibels avait été fixé dans l'accord ». Un petit jeu qui appelle en guise de réponse au moins celle de la célèbre scène d’OSS 117 présentée ci-dessus.(source)

OSSIL 007

mardi 20 octobre 2009

Internet et les refoulés du Cerveau Global (vive le système electrosynaptique global)


« Le Net est la plus grande saloperie qu’aient jamais inventé les hommes… ». Jacques Séguéla n’est pas le premier à refouler Internet, il ne sera pas le dernier. De toute façon, il n’y a rien de bien nouveau dans ce débat. Car pour tout dire, tous ces petits boutiquiers de la pensée me rappellent les moines copistes du Moyen-Âge, qui voyaient certainement d’un très mauvais œil l’arrivée de l’imprimerie. Les druides n’ayant jamais réussi, avant les copistes, à digérer l’écriture, tant ils devaient percevoir les livres comme une concurrence déloyale pour leur monopole de la mémoire. Aussi, le sapiens-sapiens n’évoluant que très lentement, pourquoi voulez-vous que le débat ne se pose pas de nouveau, avec Internet, dans les mêmes termes et réflexes. Un débat qui fait bien rire les sapiens 3.0 dans notre genre, n’est-ce pas ?

Car ces Netophobes sont finalement risibles. Tout limités qu’ils sont dans leur propre cervelle, ils ne se rendront jamais compte qu’Internet constitue l’une des plus grandes révolutions humaines depuis l’écriture, et que ce système fonctionne ni plus ni moins comme un cerveau global, avec les mêmes avantages et les mêmes inconvénients qu’un cerveau classique. Les moteurs de recherche étant quant à eux de sublimes systèmes electrosynaptiques permettant de connecter la production de cerveaux bien réels dans le monde entier ; des générateurs hyperdrive de savoir…

Et oui tas de sapiens 2.0 voire 1.0 ou carrément 0.0, Internet c’est comme votre cervelle. On y trouve du reptilien, du paleo-mammalien et du supérieur. On peut s’en servir pour fantasmer, se défouler belliqueusement ou sexuellement, mais aussi s’informer, penser, méditer, créer. Il est vrai que pour cela, il faut déjà maîtriser son propre cerveau, ne pas trop refouler, savoir réprimer ce qui doit l’être lorsque ça doit l’être, mais surtout être capable de penser, de hiérarchiser les informations, de trier les fonctions inférieures des fonctions supérieures. Toutes choses qui ne sont pas données à tout le monde il est vrai ; ce que n’améliorera pas Internet, c’est sûr. Ce que n’amélioreront pas, que ce soit d’un point de vue micro ou macrocérébral, tous ces refoulés et autre immatures qui vivront à jamais, à côté du cerveau global, de crainte de s’y perdre…

SILgmund

lundi 19 octobre 2009

Jacques Séguéla et la farce tranquille.


« Jacques Séguéla est-il un con ? » se demandait en son temps le procureur Desproges. Il est vrai qu’il semble les cumuler depuis longtemps. Les dernières en date étant sa désormais célèbre défense rolexienne du président Sarkozy « si à cinquante ans, on n'a pas une Rolex, c'est qu'on a quand même raté sa vie ! », et la défense tout aussi brillante de Julien Dray qu’il nous servit samedi soir sur le plateau de la bande à Ruquier.

Alors que mon Juju (qui traîne tout de même depuis 20 ans, à tort ou à raison, une bonne réputation de margoulin) se défendait comme il pouvait, estimant que ses malheurs judiciaires sont dus à un lâchage de la part du Parti Socialiste mais surtout à un lynchage par la presse de gauche, le sieur Séguéla s’est senti obligé de se porter à son secours. Une erreur. N’ayant visiblement pas écouté ce que venait de dire mon Juju, ce qui constitue tout de même une faute grave pour un communicant, il se lance dans un si on t’a fait ta fête, c’est la faute à Internet. « Le Net est la plus grande saloperie qu’aient jamais inventé les hommes… » conclura-t-il. Au moins ! Au moins ! Quel farceur ce Séguéla.

Oui, je sais, c’est triste. Enfin, c’est triste pour ceux qui nourrissaient encore quelque illusion quant aux capacités de ce gars-là. Rappelons tout de même que depuis sa « force tranquille » vendue à Mitterrand, formule piquée sans doute à un stagiaire de sa boite à Com qui avait lu Léon Blum, ce dindon farci au botox ne s’est illustré par rien de bien « révolutionnaire ». Tu m’étonnes que ce genre de rentiers de l’idée unique perçoive Internet comme un danger pour sa petite boutique.

Preuve s’il en fallait également que la sous-pensée pubeuse c’est comme toutes les saloperies, elle ne s’améliore pas avec l’âge. Un constat qui rejoint la question posée par Desproges dans son réquisitoire. « Réponse lors de l’autopsie »…

SILex sed lex

dimanche 18 octobre 2009

Rage against the muslim machine : killing in the name of Allah.


J’apprends par mes petits camarades de chez Riposte Laïque que tous les vendredis, des rues entières du 18e arrondissement parisien se trouvent bouclées pour cause de prière, et ce au mépris de moult lois et principes de notre république. Bien évidemment les indignes autorités du coin ne trouvent rien à redire, ce qui n’est pas mon cas.

Voyez-vous, face à de telles occupations de nos voies publiques, aussi illégales que sauvages, ayant pour but d’y verser à pleins tubes des versets suprématistes, il me vient comme une envie d’organiser, au même moment, au même endroit, des rendez-vous de voitures tunées telles que celle-ci, qui déverseraient alors, à pleine puissance, le refrain du célèbre tube des Rage Against the Machine « killing in the name of » (Allah) : « Fuck you, I won’t do what you tell me ; fuck you, I won’t do what you tell me ; come on ; Allahfucker… »

Pour une fois, ce groupe de gauchos si souvent à la ramasse se montrerait vraiment utile…

AudioSILave

samedi 17 octobre 2009

Administration Obama : une diplomatie sur des charbons ardents (Barackdraft diplomacy)


Le président Obama vient d’annoncer que son administration se trouve sur le point d’entamer des négociations du feu de dieu avec les incendies qui font rage en Californie, et ce sans la moindre condition préalable de cessez-le-feu. « Notre diplomatie par la qualité de son dialogue viendra à bout de tous les points chauds de la planète, intérieurs y compris » aurait déclaré le firefighter-in-chief.

Hillary Clinton, chargée d’établir les premiers contacts, s’est dit très enthousiasmée par cette mission historique, voire même d’humeur tout feu tout flamme.

Cependant, elle n’aura pas manqué de susciter la polémique en affirmant à brûle pourpoint que le camp républicain ferait mieux d’aider le président Obama à régler ce problème au lieu de souffler sur les braises, d’autant plus que cette situation dramatique est là encore un héritage de l’administration Bush.

Le comité Nobel et le Secrétaire général de Nations Unies ont salué cette brillante initiative.

John Portuguese PhillipSIL.

vendredi 16 octobre 2009

Enfin des caricatures de qualité : Mahomet pop-art (ne me remerciez pas, ça me fait plaisir).


« Un jour, chacun pensera exactement ce qu’il a envie de penser, et alors tout le monde aura probablement les mêmes opinions. » Andy Warhol

jeudi 15 octobre 2009

Les EUA et l’Imperium Francorum : french social security pour everybody, yeah…


Je ne sais pas pour vous, de toute façon je m’en fous, mais moi, plus ça va et plus je me dis que nous autres Français devons passer pour des fous furieux aux yeux de nos cousins Américains. C’est vrai quoi, voilà une population (la notre) qui manifeste au nom de la liberté (de spolier) contre le droit d’auteur et les moyens de faire respecter ce revenu du travail et cette propriété privée ; et qui par ailleurs ne trouve absolument pas liberticide le fait qu’on lui impose un système d’assurance santé monopolistique d’état, notre sécu. En toute logique, ils sont tout de même en droit de se dire « ils sont fous ces froggies ».

Oh, ne croyez pas que je sois devenu un ennemi de notre système de santé, loin de là. Je ne suis pas fou ou plutôt si, encore un peu. Aussi, je le défendrai encore et toujours, même s’il n’est pas parfait puisqu’il faut le rafistoler en permanence. Oui, si je tiens à la défense du droit d’auteur contrairement à tout un tas de spoliateurs, je tiens également, pour des considérations politiques autres que purement libérales, aux deux piliers de notre république sociale, à savoir le système de retraite par répartition et notre sécurité sociale publique. Deux piliers faits dans ce bon vieux ciment social qui crée du lien entre les concitoyens mais aussi entre les générations, et qui correspond à notre histoire, nos aspirations, notre mentalité et surtout notre petite échelle.

C’est pour ces deux dernières raisons, par contre, que je trouve complètement dingue de vouloir transposer notre modèle de sécurité sociale aux EUA tout comme au reste du monde. Sincèrement, enfin, voyons, il va quand même falloir arrêter de se comparer aux States, mes petits cocos. Les aspirations et la culture américaines ne sont pas tout à fait les mêmes, mais surtout l’échelle n’a rien à voir.

Comme je le dis souvent, si vous voulez analyser un problème américain, changer au moins d’échelle, posez-vous les questions en termes européens. J’aimerais bien voir la réaction de nos prosélytes de la french-social-security si après-demain, un président européen proposait un système de sécurité sociale européen. Quand on se remémore les ridicules réactions du type « plombier polonais salaud » à l’occasion du referendum sur le traité constitutionnel, je vois d’ici gros comme une caisse d’assurance maladie, celles du genre « hors de question de cotiser pour un tocard de Bulgare ou un con de Letton », « halte à la tentaculaire bureaucratie bruxelloise », « non à une sécurité sociale aux mains des eurocrates corrompus, escrocs, tout ça, et plus encore »…

Vous voyez où je veux en venir ou toujours pas ? « Toujours pas », j’en étais sûr. Vraiment dingues ces froggies

SIL socialibéral

mercredi 14 octobre 2009

L’auto-autodafé comme source intarissable de casus belli islamiques…


L’islamiste de base est à ce point un sous-déchet spirituel et humain prêt à tout, qu’il en vient même à malmener son torchon sacré afin de pouvoir massacrer quelque infidèle lorsque l’envie lui prend, ou bien faire avancer son agenda politicultuel.

Le 1er juillet dernier, à Faisalabad, ville pakistanaise de la province du Pendjab, suite à une rumeur de profanation du coran par un chrétien, des islamistes ont menacé de s’en prendre au quartier chrétien. La vieille, dans le même état, encore une fois à la suite d’une rumeur de blasphème contre le coran et Mahomet, un village chrétien avait été pris d’assaut par des islamistes ayant saccagé les biens et chassé les habitants de leurs maisons. RFI vient d’en faire un reportage très intéressant.

Vendredi 2 octobre, c’est en Afghanistan que l’on fait le coup du « coran profané ». Des talibans forcent des civils à protester contre les forces de l’Otan dans l’ouest de l’Afghanistan après avoir lancé une rumeur selon laquelle ces derniers avaient profané un exemplaire du Coran. Cachés dans la foule, les mercenaires d’Allah tirent sur la police, provoquant des victimes dans les rangs des forces de l’ordre ainsi que parmi les civils qui leur servaient de bouclier.

Vous pensez que cela ne peut pas arriver chez nous. Détrompez-vous.

Fin décembre 2008, dans la banlieue de Lyon, s’est produit un incendie criminel visant la mosquée de la commune de Saint-Priest. Fort heureusement, seule la porte d’entrée a souffert de l’incendie. Toutefois comme le montre la photo ci-dessous, prise le lendemain de cet acte criminel, lors de la manifestation organisée pour dénoncer celui-ci, on a pu voir un fidèle brandir un coran partiellement brûlé devant une foule de fidèles en colère. Un coran qui pour se retrouver brûlé devait servir à caler la porte d’entrée de la mosquée, chose somme toute étonnante. Remarquez au passage comme seule la bordure de ce coran est brûlée, le corpus du texte « sacré » demeurant miraculeusement intact. Quel feu délicat. Étonnant tout ça, non ?

NaSILredin Houdja.

mardi 13 octobre 2009

Les plaidoiries de maître SILger : affaire Jean Sarkozy, point de népotisme, juste du génie.


Au sujet de la candidature de Jean Sarkozy (23 ans mais plus de boutons) à la tête de l’Epad, l’organisme public chargé de l’aménagement du site de la Défense et doté d’un budget de 120 million d’euros annuels, j’entends décidemment beaucoup trop d’âneries. Népotisme par ci, « république bananière » par là ; bonapartisme et même caligulisme, du nom de cet empereur romain très décadent qui aurait souhaité faire élire son bien aimé cheval Incitatus (Impétueux) au Sénat romain. D’aucuns prétendraient même que tout cela n’est qu’un stupide malentendu, que Jean Sarkozy n’a jamais été candidat à la présidence de l’Epad mais s’est vu proposer de présider la présentation mondiale du nouvel iPod. Bref, que d’emballements ! Que d’emballements ! Par conséquent arrêtez donc vos chars mes Ben-Hurs ; car vous faites fausse route.

Et oui, ce n’est pas parce que Jean Sarkozy sait se montrer impétueux, dispose d’une sublime crinière et même d’une belle rangée de chicots capables de raboter le parquet en chêne le plus vitrifié qui soit, qu’il vous faut verser immédiatement dans des analyses dignes d’un turfiste fou.

De même s’agissant du supposé bonapartisme, je répondrai n’importe quoi ! Rappelons que Napoléon Bonaparte mariait ses familiers avec des têtes couronnées, et signalons que le fiston Sarkozy n’a pas épousé une princesse de Monaco ou d’une quelconque autre principauté défiscalisée. Non, ici, Jean Sarkozy s’est contenté d’entrer dans une famille de vendeurs de casseroles. Pas de quoi se prendre pour un prince de ce monde.

Mais surtout, au fond, vous oubliez un détail qui crève les yeux, de ceux qui ne permettent sûrement pas de comparer le sarkozysme au bonapartisme ou à un caligulisme. L’Histoire et la sagesse qu’on en tire, mes amis, voilà le détail. Pour être entouré d’esprits brillants, notre président ne manquera pas de savoir que le caligulisme et le bonapartisme sont des impasses. Caligula n’a même pas régné le temps d’un quinquennat. Quant à Bonaparte, son aventure finit en désastre le plus total. Vu comme ça, comment voulez-vous que les Sarkozy rêvent d’un règne de quatre ans et d’un séjour final à Sainte Hélène ou Sainte-Anne.

Non, l’explication de cette candidature est à chercher ailleurs. Regardez bien la photo de Jean Sarkozy. Ne remarquez-vous donc rien ? Cette prestance, cet éclat rétinien, et ce grain de peau, tous ces signes qui de tout temps caractérisent les grands génies de ce monde. La voilà l’explication, tas d’incompétents blondophobes. CQFD, tout comme il y a des surdoués en de multiples matières, il y en a forcément en politique. La preuve finale de cette thèse étant que si vous ne la partager pas, c’est que vous êtes trop bêtes pour vous rendre à l’évidence...

Aussi je prie tous ces mongols de Chinois de cesser de rire de notre bel et grand pays par le biais de cette affaire. Il en va de même pour les autres nations de ce monde. Se prêter à ce petit jeu ne démontrerait rien d’autre qu’une absence flagrante de tout génie national.

Maître SILger, fier de sa plaidoirie (ce qu’il ne faut pas faire, franchement, pour rattraper les boulettes de notre président adoré. En même temps, avec Ségolène, cela aurait été sans doute bien pire, alors…)

lundi 12 octobre 2009

Prix Nobel d’Obama : protestation officielle des Seleniens.


Son excellence, le consul Selenius Lunaticus, représentant sur Terre des habitants de la Lune, a fait savoir au comité Nobel, depuis les locaux préfabriqués et provisoires de la grande ambassade intergalactique raëlienne, qu’il s’oppose avec la plus catégorique énergie à la remise du prix Nobel de la paix au chef d’une administration qui vient de bombarder la surface de la Lune sans la moindre raison valable. Sera-t-il entendu ?

SILenius

dimanche 11 octobre 2009

Miracle coranique : le coran rend la banane beaucoup plus digeste.


Ce drôle de Mehdi-Georges Lahlou, artiste français, s’est illustré récemment en Belgique par la qualité de sa création présentée ci-dessous ainsi que par la réaction des islamistes locaux. Ceux-ci n’ont pas aimé la présence dans cette reconstitution d’un lieu de culte islamique, d’escarpins aussi féminins que rouges. Leurs hystériques protestations ont provoqué le démontage anticipé de l’oeuvre.

Suite à cette affaire, certaines sources prétendent que Mehdi-Georges promit de faire pénitence en portant pendant toute une semaine un coran sur la tête. Ce serait à cette occasion qu’il se rendit compte que le fait de manger des bananes avec un coran sur la tête les rendaient beaucoup plus digestes. Voici filmé cet indéniable miracle du coran. Car c’est ainsi qu’Allah est grand…

SILimalikoum

samedi 10 octobre 2009

Dans la série, le coran rend con : la pensée féminine expliquée par la science coranique (timeo hominem unius libri).



Lorsque je suis tombé sur cette vidéo où le docteur Tafkir-Tafkir nous parle de parole précédant la pensée, j’ai commencé par croire qu’il parlait des islamistes. Grand distrait que je suis. Au fait il y parle de la femelle. Et moi de me dire tout en revenant à ma première impression ; la récitation du coran précède, remplace ou annihile-t-elle toute pensée ? « Tafkir, tafkir » qu’il dit le monsieur. Timeo hominem unius libri…

SILidim le Magnifique

Voile pas voile (22) : Loulou ? Loulou ? Où es-tu ?!?


Le port du voile oui… mais à condition de ne jamais perdre Loulou de vue…

SILadim le Magnifique

vendredi 9 octobre 2009

Caricatures, puisqu’il faut relever le niveau…


Oui, le niveau baisse. Or je n’aime pas ça. « De quoi je parle ? » Du fait que depuis les dessins publiés à l’occasion de la controverse des caricatures de Mahomet, le niveau n’a cessé de baisser. C’est désolant ! Déjà cette caricature-là, visant à intégrer Mahomet dans le paysage suédois, les habitants de ce pays, en bons sous-chiens, aimant à placer des statues de chiens à chaque rond-point, n’était pas terrible.

Cette autre, ci-dessous, parue dans le journal norvégien Addressa, étant carrément nulle. Un terroriste monté comme un suppositoire hallal arborant sur son t-shirt la tirade « je suis Mahomet et personne n’ose m’imprimer », c’est très loin de ce que l’on est en droit d’exiger d’un journal de qualité. Je sais bien qu’il s’agissait d’une forme de réaction à l’attentat qui venait de viser en juin 2008, l’ambassade du Danemark au Pakistan, mais bon, ce n’est pas une raison. Restons nous-mêmes, soyons excellents que diable.


Par conséquent, bien qu’étant très loin de ce qui se fait de mieux en matière d’arts graphiques, j’ai décidé de payer de ma personne en vous offrant régulièrement, le vendredi, jour de prêche, des caricatures mêlant bon goût et qualité. Autant vous dire que ça va chier…

NaSILreddin Hodja

La blague du Jour : Obama, nouveau prix Poubelle du paix ou prix Nobel de la pet, je ne sais plus.


Extraordinaire, ce mec m’épate toujours autant. C’est le crocodile Dundee de la politique. Il lui suffit de regarder un zébu, une foule de zébus ou un jury à zébus, en dodelinant de la tête, pour que ceux-ci se trouvent hypnotisés. Sérieux, maximum respect !

Voici tout de même un bougre qui s’est fait élire non pas sur un programme mais sur ses mémoires. Voici aussi un gars qui se fait remettre le prix Nobel de la paix non pas sur un bilan mais sur de bonnes et zentilles intentions. Pourquoi pas le refiler à chaque Miss Monde qui exprimerait le souhait de voir un monde en paix tant qu’on y est ? Incroyable ! Ils sont tous devenus cons à fumer du foin ou quoi ! En tout cas, je sais désormais comment faire pour obtenir un jour le mien, de prix Nobel. « Nous sommes tous frères mes frères, et les insectes sont nos amis aussi ! »

Au moins Michael Jordan, pour parler d’une véritable légende noire-americaine, bâtissait sa légende au fur et à mesure de ses incroyables dunks, paniers à trois points et autre larges victoires. Rien de tout cela aussi bien dans le cas présent que dans le futur…

SILquille O’Neal

jeudi 8 octobre 2009

Un mois de violences policières passées sous silence ou presque.


Oups, veillez me pardonner ce malencontreux lapsus flicophobe provenant de quelque reste parasite d’une culture universitaire aussi gauche que gauchisante. Aussi, toutes mes excuses. Il fallait bien évidemment lire, un mois de violences sur policiers passées sous silence ou presque. Très étonnamment d’ailleurs tant le mois de septembre 2009 (fin août - fin septembre plus précisément) fut riche en affrontements un peu tout partout. Et nous commencerons notre tour de France par la cité phocéenne.

Marseille, samedi 22 août de l’an de grâce 2009 : suite à la tentative d’interpellation d’un trafiquant de drogue, dans la cité Bassens, des policiers marseillais ont dû faire face à une centaine de personnes tentant de les empêcher d’entrer dans la cité. Au cours de l’émeute, « par centaines, des pierres et autres projectiles ont été lancées » contre les policiers. (source)

Le 25 août, à Villiers sur Marne (Val de Marne), des heurts ont opposé les forces de l’ordre à des jeunes voyous de la cité des Hautes-Noues, après l’interpellation d’un mineur recherché pour vol à main armée. Les forces de l’ordre subiront des jets de poubelles et de morceaux de plâtre, entre autres. (source)

Le 26 août, à Saint Dizier (haute Marne) dans le quartier du Vert-Bois, pompiers et policiers sont appelés vers 23h30 suite à un incendie de réverbère. Ils seront accueillis par des jets de pierre. La BAC (Brigade Anti-Criminalité) reviendra avec l’unité territoriale de quartier. Nouveau comité d’accueil. Une trentaine de jeunes les attendent munis de battes de base-ball. Deux véhicules seront incendiés au cours des ces affrontements qui dureront jusqu’à 3h30 du matin. (source)

Amiens (Picardie), le 27 août : en milieu d'après-midi, quartier Brossolette, les policiers suivent un véhicule volé dont le conducteur vient de refuser un contrôle d'identité. Alors qu'ils stoppent leur fourgon, les policiers sont caillassés. Au cours de la riposte des policiers, le petit Mohamed-Ali sera blessé à l'omoplate par un tir de flash-ball. (source)

Le 30 août, à Forbach en Loraine, un policier se fait taillader la joue par un « jeune ». Juste avant, alors que cet adjoint de sécurité de la Police aux frontières se trouve dans un bar avec des amis, en dehors de ses heures de service, trois voyous s’en prennent à lui, en le traitant de « sale flic » puis en sortant une arme blanche. Mais ce n’est pas tout. Mêmes lieux, même jour, la Police vient arrêter un « jeune » condamné à un an de prison afin qu’il purge sa peine. Cependant un autre « jeune » s’interpose et insulte les gardiens de la paix. Alors que les insultes se mettent à pleuvoir de toutes parts, un voisin déboule avec son fils. Ceux-ci frappent les policiers. Le condamné s’échappe en assenant un coup de tête à un policier. (source)

Castres, dimanche 6 septembre : « les policiers de Castres ont dû faire face dans la nuit de dimanche à lundi à des violences urbaines commises par un groupe de jeunes gens, une cinquantaine environ, dans le quartier de Laden. Les deux véhicules de Police engagés dans cette intervention ont été caillassés et la lunette arrière de l'un d'eux a été brisée mais les agents de police n'ont pas été blessés ». La raison à cela, la voici. « Vers 1 heures du matin environ, ce sont des riverains du centre-ville de Castres qui ont appelé la police pour se plaindre des tapages nocturnes commis par six ou sept véhicules qui sillonnaient le centre-ville très bruyamment, klaxonnant et circulant accompagnés de musique très forte. Ces jeunes gens étaient en train de fêter la victoire de l'équipe de foot d'Algérie bien partie pour se qualifier pour le Mondial 2010. Deux véhicules de police ont ainsi suivi le cortège avec pour intention de leur demander d'être moins tapageurs. Mais lorsque les « supporters » sont arrivés au niveau du quartier de Laden Petit-Train, la vingtaine d'occupants embarqués dans les véhicules a été rejointe par autant de jeunes gens restés dans le quartier et qui se sont regroupés pour faire face aux policiers. » (Source).

Le 7 septembre, à Compiègne (Oise), des policiers qui intervenaient pour faire cesser les habituels rodéos à moto tombent dans un guet-apens. L’un d’eux sortira blessé du caillassage en règle mené par une vingtaine de voyous. (Source)

Toujours le 7 Septembre, quartier Empalot, à Toulouse : intervenant pour porter assistance à des personnes bloquées dans un ascenseur, pompiers et policiers essuient des jets de pierres de la part d’une trentaine d’émeutiers. « Lors de cette montée de fièvre, comme il s'en produit régulièrement dans les quartiers sensibles, un bus Tisséo a également été dégradé. Dans la nuit de dimanche à lundi, à la Reynerie, une voiture a été incendiée à quelques mètres seulement d'une école maternelle ». (Source)

Nîmes, samedi 12 septembre : à deux pas de la Préfecture, une bande de trente voyous s’en prend à cinq adolescents. Témoins de l’agression, sept élèves de l’école de police de Nîmes se portent à leur secours. Les agresseurs s’en prennent alors à eux. Deux policiers seront blessés et transportés au CHU. Un fait divers « symptomatique du climat régnant actuellement à Nîmes notamment à cause des carences d'effectifs du commissariat », si l’on en croit le Midi Libre. (Source)

Mardi 15 septembre à Besançon : « fais pas chier, c’est ramadan ». La Police reçoit un appel faisant état d’une rixe à l’arme blanche. La police se déplace mais ne constatant rien demande alors à un gamin de 14 ans, connu de la police, s’il a vu quelque chose. Ni une, ni deux, le garçon répond sèchement « fais pas chier, c’est ramadan ». Réplique immédiate du fonctionnaire qui le saisit énergiquement par le bras. Tout bascule alors dans une violence stupéfiante. « L'adolescent sursaute et donne un violent coup de poing au visage du policier avant de se déchaîner, en proie à une fureur impressionnante. D'autres jeunes s'approchent et s'en mêlent. Le collègue de la victime alerte les renforts qui font diligence. Mais sur la place la confrontation tourne à l'émeute. Des dizaines d'adolescents, des hommes et même des femmes prennent les forces de l'ordre à partie. Des gifles claquent, des boites de boisson, pleines, volent sur la police qui fini par quitter les lieux non sans avoir interpellé le garçon à l'origine de tout. Un de ses complices, âgé de 16 ans, sera également arrêté dans la foulée. Bilan de la tentative d'interpellation, un policier sérieusement touché avec un doigt cassé, des points de suture et un arrêt de travail de 30 jours, deux autres plus légèrement touchés. Lorsque la mère du garçon et deux amies, particulièrement remontées, font irruption peu après dans le commissariat c'est pour exiger la remise en liberté des deux adolescents et proférer des injures contre la police en général ». (source)

Angers, soirée du vendredi 18 septembre. « Le syndicat de police Alliance du Maine-et-Loire a déploré aujourd'hui "des violences urbaines" à Angers survenues après une course-poursuite la nuit dernière. Après un refus de contrôle, un conducteur qui avait son fils de 18 mois à l'arrière de la voiture a pris la fuite, puis percuté un véhicule de police, avant d'être interpellé. Plusieurs dizaines d'individus (entre 200 et 300 personnes) ont rapidement envahi les lieux en s'en prenant directement aux forces de l'ordre en jetant divers projectiles : vélos, caddies, verres, barres de fer, pavés ...". La scène, qui a duré quelques minutes, a été confirmée par plusieurs habitants dans ce quartier situé au nord du centre-ville d'Angers, selon des témoignages. » (source)

Et pour finir, façon de parler, malheureusement, Dole, dimanche 20 septembre : des « jeunes » cagoulés attaquent la police au coktail molotov . « Un salon de coiffure et quatre voitures calcinés, plusieurs autres véhicules dégradés, des policiers et des pompiers attaqués à coups de pierres et de cocktails Molotov, des rues barrées par des poubelles enflammées… pendant quelques heures, dimanche soir, le quartier des Mesnils-Pasteur a renoué avec ses heures les plus sombres. Tout a commencé en tout début d'après-midi lorsque les policiers sont alertés par des habitants qu'un individu circule à tombeau ouvert en moto dans les rues du quartier. Les gardiens de la paix interviennent pour mettre fin à ce type de rodéo, malheureusement fréquent sur le quartier. Avenue de Verdun, le motard percute la fourgonnette d'un habitant. Lorsque les policiers arrivent sur place, le blessé a disparu et les forces de l'ordre sont accueillies par un groupe d'individus hostiles ». (source)

Mais à part ça, vous trouverez encore de sémillants sociologistes, bisounoursologues et autres pipeausophes des bobeaux quartiers, pour vous soutenir que tout va bien, que tout ça n’est qu’un sentiment, et que notre police est fasciste. Personnellement, je la trouve un peu trop christique à mon goût. L’uniforme est déjà bleu. Aussi les deux joues n’ont pas à le devenir…

En complément, voici un article du Figaro traitant du même problème côté pompiers. Remarquez, il est également de notoriété publique que les pompiers sont de vilains fascistes, racistes, tout ça… D’aucuns prétendraient même qu’ils auraient ourdi l’incendie du Reichstag…

AxSIL Foley

mercredi 7 octobre 2009

Voile pas voile (17) : oui si le modèle proposé dispose de la reconnaissance vocale.


Scène vécue il y a trois jours. Un pote, prof dans un collège de la ceinture de plus en plus verte de Paris, sort du bahut où il enseigne, si l’on peut appeler cela enseigner, et se dirige vers son arrêt de bus habituel. Subrepticement, un niqab fait irruption dans son champ de vision. Malheureusement habitué et n’y prêtant donc pas plus attention que cela, il s’apprête à le dépasser lorsque le niqab, puisqu’il ne s’agit jusque là de personne, s’adresse à lui en ces termes « Ben alors Monsieur, vous ne me reconnaissez pas »…


Grand moment de solitude. « Là, comme ça, non » se dit-il. Il s’agissait en fait d’une ancienne élève qui souleva son voile afin de se faire reconnaître. Absurde mais vrai !

SILidim le Magnifique.

mardi 6 octobre 2009

Seine-Saint-Denis, lorsqu’un triste bilan accuse une certaine gauche.


Le 9-3, encore et toujours au bord de l’explosion. Délinquance, chômage, désintégration sociale et sociétale. Du coup, les élus du département lancent « un cri d’alarme », repris dans l’article de chez Libé reproduit ci-joint , un cri très loin de l’autocritique puisqu’ils accusent comme d’habitude « les injustices sociales » (des injustices sociales dans un département rouge, en voilà une chose étrange ?). Que nenni messieurs dames ! Ce bilan est le votre et il vous accuse implacablement.

Rappelons tout de même que ce département est depuis 40 ans un bastion des communistes et de leurs alliés, et que par conséquent il doit être vu comme le laboratoire de leur semblant d’idées, le champ d’expérimentation de leurs politiques, et rien d’autre.

Démagogie internationaliste conjuguant justification d’une anarchie migratoire et déni culturel national ; communautarisme y compris religieux ; clientélisme avec achat de la paix sociale par des emplois aidés, associatifs, publics ou autres ; entretien du parasitisme en lieu et place de la culture républicaine de l’ascension sociale, notamment par l’excellence scolaire ; abandon de territoires entiers aux caïds des cités ; refus de protéger le peuple de ce département (quelque soit son origine) des délinquants de toute sorte, etc…

Voilà votre bilan, voilà ce qui vous accuse, et qui démontre encore une fois que vous n’avez rien de bon à proposer à ce pays ; voilà ce qui devrait être votre honte et non votre morgue…

SILquano dyonisien

lundi 5 octobre 2009

Le Marquis de Pombal, un royal laïcard.


Le 5 octobre 1768, le Marquis de Pombal, Premier Ministre du roi portugais Joseph I, dans le cadre de ses reformes religieuses, oblige par décret à ce que tous les nobles antisémites ayant des fils en âge de se marier organisent des noces avec des familles juives.

Je ne sais pas vous mais moi, lorsque j’ai appris cela, je me suis dis, je kiffe grave ce mec. Je sais, kiffer un marquis quand on est un républicain de la plus fanatique espèce, c’est étrange. Que voulez-vous, à l’instar de Max Gallo, non seulement je vibre au souvenir de Reims et lis avec émotion le récit de la fête de la Fédération, mais je vis avec la même émotion le souvenir du 25 avril 1974 comme celui du Marquis de Pombal.

Émotion pombaline qui met systématiquement en rogne mes amis Brésiliens. Car rappelons, pour leur faire plaisir, que tout éclairé qu’était son absolutisme, mon marquis leur fit un peu la misère. N’étant porté en rien sur l’exotisme, il demanda aux Brésiliens de cesser de commercer à tout va avec n’importe qui, indépendamment des seuls intérêts de l’Empire portugais, mais également de rire, de parler leur créole tout chelou (le Nheengatu) et de pratiquer leur Capoeira, cet art martial dansé, absolument pas efficace, ni dans un ascenseur, ni dans une cage d’escaliers et encore moins contre les puissances ennemies.

Toutefois, cette absence de goût tropicaliste mis de côté, le fils de Portugais que je suis se devait de témoigner son admiration et ses remerciements à un homme politique d’une telle stature. Un homme politique qui a su imposer une même Loi sans distinction de classes. Qui abolit l’esclavage dans les Indes portugaises. Qui a su gérer avec un sang froid admirable les suites catastrophiques du tremblement de terre de 1755. Ayant survécu de justesse, il s’attela immédiatement à la reconstruction de Lisbonne, après avoir dit cette phrase célèbre. « Et maintenant ? Nous enterrons les morts et secourons les vivants ».

Un homme politique auquel je sais gré d’avoir “industrialisé” son pays, en apprenant enfin aux Portugais à fabriquer les bouchons pour leur vin de Porto. Mon grand-père me racontait souvent cette blague voulant qu’avant le Marquis de Pombal, les Portugais étaient suffisamment glands pour vendre leur liège aux Anglais, avant de le racheter 10 fois plus cher sous la forme de bouchons.

Un grand personnage que je remercie pour sa mise au pas de l’église et son combat contre l’antisémitisme.

Après avoir expulsé les jésuites de l’empire au motif qu’ils agissaient en Etat dans l’Etat et édicter le décret du 5 octobre 1768 vu en introduction, il promulgua une loi que j’aime beaucoup également. Celle du 25 mai 1773. Cette loi mettait fin à toutes les lois précédentes qui instituaient une discrimination entre « chrétiens-nouveaux » ( familles juives converties de force par l’inquisition) et « vieux-chrétiens » (chrétiens sans ancêtres juifs) et interdisait tout bonnement l’utilisation du mot « chrétien-nouveaux » sous peine de sanctions sévères. Le fouet en place public pour le peuple. La perte des titres, charges et pensions pour les nobles. L’expulsion du Portugal pour le clergé.

Ça c’est du bonhomme… Capable de comprendre la notion de prosélytisme religieux et d’en tirer les conclusions politiques qui s’imposent.

Aussi, veuillez agréer Monsieur Sébastien José de Carvalho e melo, Marquis de Pombal, ma profonde considération.

SIL vieux-chrétien-nouveau