lundi 18 février 2019

Le pouvoir rend susceptible (en plus de corrompre)


Le pouvoir mais aussi le contre-pouvoir, car entre les geignardises au sujet d’une époque trop vilaine pour le père Juppé et les jérémiades des gilets-jaunes devant les critiques qu’ils refusent d'entendre, la démesure égotiste de chaque côté de l’échiquier tend à me gonfler et me pousse à rappeler l’un des très sages adages « du Père la victoire », preuve en passant que cette question ne date pas d’hier.

«Le droit d’injurier les membres du gouvernement doit être mis hors de toute atteinte » ; paroles de Georges Clemenceau, alors Président du Conseil, prononcées en 1917, en pleine guerre mondiale, alors qu’il venait d’être attaqué férocement dans un article de presse. 

Mes cocos jaunes, à partir du moment où vous vous ériger en contre-pouvoir, ou plutôt en force désirant renverser le pouvoir, vous devenez vilipendables ; à moins de tenir à illustrer le fait que l’on reconnaisse un mouvement totalitaire au fait de refuser la critique et irresponsable au fait de ne pas vouloir qu’on lui mette son nez sur ses responsabilités.

Quant à ce bon vieux Juppé, j’ai beau apprécier certaines de ses réalisation, ses larmichettes sur le « o tempora, o mores », m’ont bien fait marrer.

Tas de pusillanimes !

SILcéron

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