vendredi 5 février 2010

Reopen réchauffement climatique : enfin la vérité qui ne manquera pas de déranger (veritas odium parit)


Alors que les sciences dures s’en tétaniseraient presque les membranes du cerveau à force de chercher les causes de cet apocalyptique problème climatique et surtout les moyens d’y remédier, je suis fier d’annoncer à la galaxie toute entière qu’une science douce, la mienne, vient d’apporter la réponse définitive pour ce qui est de l’origine comme de la solution au réchauffement climatique global. Félicitons au passage le GIEC et tous nos amis écologistes qui n’étaient pas loin de la vérité, étant donné que ce problème est en effet à peu de choses près d’origine anthropique. Mais je vous sens trépigner d’impatience. Aussi posons la question pour mieux y répondre. Alors les gars, qui donc nous a mis dans la merde, encore une fois ? Qui est-ce ? Et bien, ce sont les meufs, les gars ! Et oui, désolé de me montrer si catégorique mais la cause anthropogénique du « global warming » est la Femme ! Comment suis-je arrivé à cette conclusion ?!? Facile !

Il y a de ça trois hivers, avec ma tribu « arc-en-ciel », nous nous décidâmes à passer des vacances là où plongent quelques racines familiales, à Bidarray, au beau milieu de la réserve des « european natives » Basques. Dans ce dessein, nous avions prévu de louer un chalet pour 12, en bordure du GR10, un célèbre parcours de randonnée, histoire de marcher un peu entre deux rasades de vin, de jambon et de fromage de pays.

Mais dés notre arrivée sur les terres basques, nous dûmes réviser nos prétentions pédestres à la baisse. Il faisait un temps à ne pas mettre un potiok (une espèce de poney 4x4 basque) dehors, y compris à Biarritz. Une horreur ! À tel point que mon filleul, mi-Guadeloupéen mi-Normand, fit une violente réaction épidermique au froid, de type fraise tagada, et ce malgré ses gènes normands. C’est dire ! Une fois arrivés au chalet, ce fut bien pire. Un froid humide, à vous donner des envies d’Enfer, nous saisissait même à l’intérieur de la maison. Je ne vous cacherai pas que tout cela jeta un froid.

Du coup, les emmerdes ne tardèrent pas à poindre le bout de leur nez gelé. Les femelles se mirent à geindre à qui mieux mieux, nous sommant de trouver une solution à ce drame climatique. « Réchauffement climatique, mon cul, encore des promesses politiques, oui ! » me dis-je.

Et pendant que ces dames et leur marmaille se jetaient sur le Nutella pour se réchauffer, nous les mâles, sortions sous l’Iparra (vent du nord) afin de couper du bois. Et c’est là, alors que le bois se faisait débiter sous les coups rageurs de nos haches, que l’un de mes frangins me fit entrevoir la lumière en nous faisant remarquer que réchauffement climatique ou pas, cela faisait déjà deux étés qu’il tombait malade, tant le temps était pourri, et qu’il allait sans doute nous faire une fluxion de poitrine à force de jouer les bûcherons pendant cette semaine de vacances qui se devait d’être reposante. Oui, c’est là, au mot bûcheron que la vérité me prit à froid.

Le réchauffement climatique n’est pas lié aux comportements de l’Homme mais a bien pour unique origine les lubies de la Femme. Et oui ! Qui se plaint du froid en permanence, aussi ridicule soit-il ? La Femme ! Qui demande à ce que le chauffage soit allumé dès le mois d’octobre jusqu’aux saints de glace, en mai ? La Femme ! Par conséquent qui donc est la cause de notre dépendance aux hydrocarbures ? Les gonzesses ! Et là, faute d’hydrocarbures, qui exige une tonne de bois, encore une fois, alors qu’une bonne couette suffit amplement…

Mais aussi, qui devait nous emmerder déjà sous les différentes périodes glaciaires afin d’obtenir une température plus que convenable à l’intérieur de la grotte ? la femelle Erectus ! Du coup, l’invention du feu… La faute aux femmes ! Quant à l’instigatrice de la taille du Silex nécessaire à la fabrication des haches ayant permis à nos ancêtres de jouer les bûcherons et autre destructeurs de la nature, je vous le donne en mille, toujours la femelle, l’Erectus comme la Sapienne !

Croyez-en mes gènes, messieurs dames, puisque niveau silex, à part moi-même qui suis de la première génération à ne tailler que du crayon, dans ma famille, tous les mâles du côté de mon père étaient tailleurs de pierre, de père en fils. Croyez-moi, cette Vérité qui démange était tapie au fond de moi depuis des millénaires. La voilà enfin révélée.

Par conséquent, en bonne logique, la solution au réchauffement climatique réside dans la disparition de la Femme. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la Logique !

Et dire, pour conclure, que tout cela était parfaitement prévisible pour la bonne raison que nous étions prévenus. En effet, il y a chez moi, en Galice Bracare (celle du Portugal), une vieille chanson populaire, transmise de père en fils, qui traite des conséquences désastreuses, pour l’avenir de notre espèce, de certains actes fondés sur des desideratas gynocentrés (traduction plus bas). Vous la trouverez interprétée ici par une troupe universitaire de Coimbra.

« X’tava a assar sardinhas com o lume à arder. Queimei a pilinha sem ninguem saber. Se fosse outra coisa, nao me importava. Mas foi a pilinha que tanto estimava ».

« En grillant des sardines (à la demande de ma mère) sans surveiller le feu ; j’ai braisé ma pine sans en faire l’aveu. Si j'avais cramé autre chose, je ne serais pas d'humeur chagrine; mais il s’agissait de ma pine que je tenais en haute estime. »

Le professeur Thierry Meyssao prétendrait même que cette chanson fait référence à un complot féminin visant à nous ramollir les noisettes par voie de castration thermique. Une forme de revanche sur le patriarcat menée par les filles de Gaïa. Intéressant, n’est-ce pas ?

SILex SILurien

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