Après en avoir longuement discuté avec ma femme, puis obtenu son accord pour le faire, apprenez que je me suis décidé à passer le Rubicon. Oui je fais mon Coming out. De toute façon, cela ne pouvait plus durer comme ça. Il fallait bien que je mette des mots sur ce que je vis intérieurement, un conflit particulièrement douloureux, pardon, je voulais dire délicieux. Oh oui, que je cherche à mettre des mots ou plutôt le doigt sur le mot car pour tout vous dire, ce n’est pas tant que je l’avais sur le bout de la langue mais plutôt qu’il n’existe pas encore. Mais je vous vois tout emberlificotés dans les méandres de mes circonvolutions narratives. Accouchons !
Apprenez messieurs et surtout mesdames que je suis une sorte de lesbienne, une femme dans un corps d’homme qui aime exclusivement les femmes. Un genre sans nom. Mais pas seulement, car bien qu’étant tout ce qu’il y a de plus caucasien comme garçon, intérieurement, je me sais non seulement lesbienne mais aussi Japonaise.
Comment en suis-je venu à cette conclusion incongrue ? À vrai dire, étant loin d’être con bien qu’aimant l’approcher, j’avais remarqué par quelques indices, tels qu’une Anima, un instinct et une langue de chat (et non de pute) aussi développés qu’assumés, que la conclusion susvisée pointait déjà le bout de son clitoris. Cependant, cela restait encore un peu latent. Latent jusqu’au jour où je suis tombé sur une vidéo lesbienne, dont je raffole, made in Japan, dont je suis fou. Une vidéo intitulée « sweet as honey » « douces comme le miel ».
D’ordinaire, une vidéo porno, on s’en branle un peu de la qualité des images. Là non ! Je suis resté scotché à mon écran pendant les 10 minutes que dure la scène, totalement captivé par le spectacle. Deux jolies nippones délicieusement friponnes qui s’embrassent doucement, nerveusement, tendrement, goulûment, chaudement, langoureusement, les mains se baladant sur comme sous les chemisiers.
Par Sappho, j’étais toute émoustillée !
À tel point que je me suis mis après ça, et en boucle, la chanson du groupe Mecano « une femme avec une femme », histoire de continuer à rêvasser. Or en l’écoutant, je me suis rappelé soudainement que j’avais déjà vécu, toute une soirée durant, une scène comme celle-là. L’une des plus belles de ma vie sexuelle. C’était certes non prémédité puisque la dame en question, alors mariée, n’avait pas voulu aller, ce soir-là, plus loin que ce jeu-là, pour se refuser à verser aussi totalement qu’immédiatement dans la félonie conjugale. Cependant je me souviens que je n’avais ressenti aucune frustration particulière. Loin de là. Ce jeu amoureux, aussi délicieux que le miel, m’avait comblé.
Alors « ça fait quoi d’être une lesbienne japonaise dans un corps d’homme caucasien ? »
Je ne vous cacherai pas que je préférerais l’enveloppe charnelle d’une jolie nippone, de préférence sévissant chez mon girls-band préféré, les « Morning Musume » (photo ci-dessus), mais ce n’est pas désagréable, non. Exception faite des aspects vestimentaires, étant donné que minimum de respect pour mon enveloppe masculine ainsi que pour l’esthétisme, oblige, je me refuse à m’habiller en femme, ce qui me manque. Sinon, histoire de rester encore un peu sur mon corps d’homme, je me dis parfois que Vénusia devait ressentir la même chose que moi lorsqu’elle pilotait le module amphibie de Goldorak. Ce qui n’est pas une critique, bien au contraire. Un module corporel tel que le mien, en cas d’agression contre la femme que je suis, ça peut toujours être très utile.
Et puis j’avoue pour conclure, qu’étant le genre de Japonaise à aimer vivre mes expériences à fond, le fait d’apprendre à maîtriser un pénis, c’est assez bandant comme affaire. Quelle lesbienne n’en a jamais rêvé…
AmateraSIL
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