mardi 25 septembre 2012

Ça se passe comme ça en Occident



Puisque nous vivons une époque où il nous faut marteler toutes les évidences, rappelons-en quelques unes à ceux qui ne savent pas encore, ou qui ne savent plus où ils habitent.

Chez nous la liberté n’est pas un vain mot. Elle est un style de vie et surtout elle explique bien des choses qui peuvent paraître un peu exotiques à celles ou ceux qui n’ont pas encore l’œil assez exercé. A commencer par le fait que nous avons les idées mais aussi le dos particulièrement larges…

Chez nous, n’en déplaise aux tyranneaux et leurs idiots utiles, la liberté d’expression est un droit sacré, celle de caricaturer et de blasphémer aussi. Dieux merci ! C’est comme ça que les idées anciennes et nouvelles ont toujours fait leur petit bonhomme de chemin pour le pire mais surtout pour le meilleur de notre civilisation. Mais ce n’est pas tout. Loin de là ! Car voyez-vous :

Chez nous, dans notre république libérale, nous avons les idées à ce point larges que nous acceptons que des abrutis d’antilibéraux de gauche comme de droite, très souvent subventionnés par cette même république libérale, puissent déverser des années durant des tombereaux d’âneries sur le libéralisme. Notre république libérale acceptant même de verser un salaire à des fonctionnaires qui la détestent. Quand je vous dis que nous avons les idées larges et la tolérance facile, c’est peu de le dire.

Chez nous, dans notre Occident libéral, nous avons le dos à ce point large, que nous acceptons de porter sur nos épaules tous les péchés du monde. Oh, ce n’est pas que nous n’en ayons pas à notre actif, vu que nous avons commis les mêmes crimes (esclavage, colonisation, massacres, etc) que la plupart des autres peuples de ce monde. Il y a juste que contrairement aux autres peuples de ce vaste monde, nous avons toujours été, grâce à notre liberté de pensée, parmi les premiers voire les seuls à mettre des mots sur ces crimes, à les condamner et en accepter la responsabilité. D’ailleurs, nous avons le dos à ce point large que nous continuons d’accepter de recevoir des leçons de morale de la part de connards allogènes qui feraient mieux de fermer leur putain de gueule. Mais aussi le dos à ce point large que nous acceptons d’ouvrir nos portes à des gens qui nous détestent, n’hésitant pas à partager avec eux les bénéfices d’une prospérité provenant avant tout des fruits de notre liberté. Et oui, nous sommes comme ça, nous autres « vilains » Occidentaux.

D’aucuns parleront de masochisme ou de tentation suicidaire. Je parlerai plutôt d’amour inconditionnel de la liberté, à commencer par celle des autres, pour la bonne raison qu’au fond, il y a une chose que nous refuserons tout aussi radicalement. Le fait de disparaître, de sacrifier l’avenir de nos enfants, de nous enfoncer avec les tyranneaux de toute les espèces, locales ou importées, dans l’épaisseur de la nuit.

Par conséquent, que celles et ceux qui veulent vivre chez nous, parmi nous, daignent se mettre dans le crâne que ça se passe comme ça en Occident. Car s’il faut, pour le leur faire comprendre, leur adresser un magistral doigt d’honneur enflammé, qu'ils sachent que nous sommes également du genre à le faire. Comme je vous le disais, nous sommes du genre endurants mais pas suicidaires pour autant…

ClemenSIL

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