vendredi 21 septembre 2012

De la Liberté selon Obama et Thatcher



Dans sa chronique du 16 septembre pour le National Review Online, Mark Steyn s’agace que la seule chose qui semble intéresser les médias américains soit les communiqués de Mitt Romney, histoire d’y relever matière à s’indigner. Au point de qualifier « d’eunuques de Cour » ces mêmes médias américains chez qui la curiosité ne semble pas être une vertu cardinale et ce alors que pas mal de choses devraient chatouiller leur curiosité.

Le fait, par exemple, que le président égyptien Mohamed Morsi exige l’arrestation d’un obscur américain ayant produit un film invisible. Et qu’un détachement lourdement armé de policiers se soit rendu chez lui en pleine nuit afin de lui permettre de se rendre volontairement à une garde à vue au motif que le réalisateur du film aurait violé la mesure de probation sous laquelle il se trouve par ailleurs…

Le fait que là où Margareth Thatcher avait répondu à la fatwa de l’Ayatollah Khomeiny contre Salman Rushdie en lui fournissant abri et protection pendant un quart de siècle, Barack Obama obtempère aux injonctions du président égyptien en incarcèrant le réalisateur en question 72 heures à peine après avoir formulé ses exigences.

Le fait que l’affaiblissement de l’influence américaine vienne d’avoir raison du premier amendement (celui sur la liberté d’expression).

(Sur un tuyau de mon agent de liaison à St Barth ;-) )

John Portuguese SIL-lips



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