Faisons bien, faisons court. Ayons la main légère...
Tout à fait d’accord pour admettre que toute violence est une forme d’échec, qu’une fessée doit venir en dernier recours, mais aussi pour reconnaître en premier lieu que je ne vois pas pourquoi je dois juger « normal » d’appliquer à mon enfant une violence physique que je me refuse d’appliquer à un adulte lambda.
Cependant, étant donné que je refuse tout autant l'idée d’abandonner mon
enfant à ses velléités de toute puissance, si d’aventure mon cadre
éducatif et les explications qui vont avec devaient échouer, je préfère
encore lui assener moi-même une tape sur les fesses, voire une gifle (à
la force atténuée par l’amour paternel), plutôt que d’attendre qu’il tombe sur un gamin plus ‘frappé’ que lui, ou moins, c’est selon, si vous voyez ce que je veux dire, gamin qui lui démontera la tronche parce qu’il ne supportera pas la partie la plus détestable du caractère de mon enfant.
Oui je préfère jouer du cadre éducatif dans toute sa palette plutôt
que d’attendre que mon gamin s’explose la tête contre les murs de la
réalité.
Rappelons, au passage, que Françoise Dolto avançait
elle-même le fait que le laisser-faire en toutes occasions peut devenir
également une forme de maltraitance parce que suscitant de la mise en
danger…
SILgmund
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