lundi 30 juin 2014

Edge of Tomorrow


Bon ! Bon ! Bon ! Voici un film  aussi intéressant d’un point de vue narratif que totalement absurde d’un point de vue théorique. Une histoire d’extraterrestres aussi affreux qu’agressifs, envahissant notre planète pour des raisons que l’on ignore, et possédant un pouvoir particulièrement  redoutable que l’un d’entre nous finira par utiliser mieux qu’eux, contre eux. Bah tiens !

Un film qui m’aura au moins permis de comprendre les motivations profondes d'une grande partie des productions de science-fiction de ces dernières années. Celles aux monstres hideux venus de l’espace pour nous manger, et que l’on finit toujours  par griller (V, alliens, Predator, Independance Day, MIB, etc).

Je pensais jusqu’alors qu’il s’agissait de la manifestation d’une peur primitive de la part d’une espèce primitive face à ce qui la dépasse.

Mais non ! Après mûre réflexion, il doit s’agir indubitablement d’un message caché adressé par nos gouvernements à toutes les bestioles mal dégrossies de la galaxie. 

Don’t tread on Us Xenobiologic Mother Fuckers ! Ne nous emmerdez pas ou on vous met la race, ok :-)

Han SILo

dimanche 29 juin 2014

vendredi 27 juin 2014

Le Pingouin d'Aix-la-Chapelle


Trois petits sous !
pour quoi faire ?
Boire un coup !

De la fontaine des mendiants à la borne des trois frontières, ça donne soif...

Van SIL




mercredi 25 juin 2014

Coupe du Monde 2014 : les tatoués du Stade


Les mots qu’ils n’ont pas dans le cerveau,
telles des antisèches,
Ils se les tatouent au creux de la peau.

Le phénomène grandissant des joueurs tatoués m’avait déjà particulièrement marqué lors de l’Euro 2012. C’est bien le seul truc qui m’avait marqué d’ailleurs. Je m’étais demandé tout d’abord s’il s’agissait d’un hommage à l’esprit d’équipe ou de troupeau, tatoués tels du bétail qu’ils étaient, avant de me dire qu’ils imitaient peut-être leur voiture de course. Un tatouage ça rend le véhicule plus facilement identifiable en cas de vol. Vu le prix que valent ces joueurs de baballe, il vaut mieux se montrer prudent.

Et puis je me suis dit qu’il s’agissait là, sans doute, d’une forme de poésie, de la poésie d’illettrés affichant sur leur peau les mots qu’ils n’ont pas dans le cerveau, étalant à l’extérieur la culture qu’ils n’ont pas à l’intérieur.

Toutes choses qui m’ont fait penser à ce vieux dicton portugais, que mon grand père adorait, « o saber não ocupa lugar », « le savoir ne prend pas de place ». Si c’est vrai côté tête, au niveau de l’épiderme, visiblement, on arrive très vite au maximum des capacités offertes.

Quant à la récente déclaration de David Beckham au sujet de ses tatouages, elle ne va pas sans m’inquiéter. Se serait-il tatoué les prénoms de ses enfants pour ne pas les oublier. Il est vrai que l’excès de jeu de tête peut s’avérer dangereux…

Eusebio da SILva

lundi 23 juin 2014

Par "amour de l'Algérie" ?!?!


Hier soir, après la victoire de l’équipe algérienne, nous avons encore une fois assisté au spectacle qui suit.

Celui peu visible d’une majorité d’Algériens ou de Français d’origine algérienne goutant leur victoire aussi joyeusement que tranquillement, sans emmerder personne, chez eux, entre amis, ou dans les bars des différentes villes françaises où ils sont présents.

Et puis celui des bledzouilles habituels qui, au mieux nous cassèrent les oreilles avec leur ramdam jusque tard dans la nuit, au pire défoncèrent commerces et mobilier urbain qui se trouvaient à portée de mains, le tout par « amour de l’Algérie ».

« L’Amour de l’Algérie »… mort de rire !

L’amour de la part de guignols qui ici nous assomment onze mois dans l’année avec leur pseudo algérianité, et qui une fois au bled se comportent en parfaits Abdel-Dupont-Lajoie, insultant leurs cousins avec leurs mœurs de pitbulls de cité, de Je-suis-Parisien-J-aime-rien, quand ce n’est pas avec leur néo-islam des caves suburbaines salafisées.

L’amour de la part de bouffons incapables de vous expliquer ce que l’Algérie a fait pour eux pour mériter un tel patriotisme sur sol étranger, mais pire, incapables de rendre concrètement le moindre service à l’Algérie, par le travail, l’investissement, le développement ou le rayonnement de son image, ici, mais surtout là où elle serait vraiment utile, à savoir là-bas.

Bref, des couillons qui par « amour de l’Algérie », souillaient encore une fois le drapeau qu’ils portaient sur leurs épaules, et qui comme d’habitude, par leurs débordements, n’ont fait que se rendre parfaitement détestables aux yeux du plus grand nombre, eux, mais aussi par contagion toute une communauté dont ils ne font que desservir les intérêts. Pour s’en rendre compte, il suffisait de lire hier soir, les commentaires qui pullulaient sur tous les réseaux sociaux, et qui provenaient d’horizons très divers.

Admirez au passage le traitement médiatique de masse parfaitement aux antipodes de l’information de terrain échangée par les citoyens. Les premiers n’ayant trouvé à dénoncer que l’opération de récupération faite par l’extrême droite, oubliant assez vite que pour qu’il y ait récupération, il faut quelque chose à récupérer…

A titre d’information, voici quelques éléments d’information recueillis par la presse locale

SILidim le Magnifique 

dimanche 22 juin 2014

Brésil : Amour et Ballon rond (comme une envie de sentimentalisme footballistique)


Des jolies langues, il y en a plein. Toutefois, il y en a une qui surclasse largement toutes les autres. Il s'agit de la langue brésilienne. Oui, je dis bien le brésilien et non le portugais, qui bien qu’étant une langue bien gentille et courageuse, n'en demeure pas moins à ce point distante de sa sœur brésilienne question beauté, que je me refuse depuis longtemps à faire l’amalgame entre les deux. Une langue encore plus belle lorsqu’elle s’habille de mélodies. Toutes choses qui en font, à mon humble avis, la langue maternelle de l’Amour. 

C’est ainsi qu’en cette coupe du Monde au Brésil, je vous propose, en guise de tribut à l’amour et au ballon rond, la célèbre chanson des Tribalistas "ja sei namorar" qui parle un peu des deux :

"Je sais enfin flirter ; je sais embrasser avec la langue ; il ne me reste plus qu’à rêver. Je sais où aller ; je sais où pouvoir rester ; il ne me reste plus qu’à sortir.

Refrain : Je n’ai pas de patience pour la télévision ; ne suis pas bon public pour la claustration. Je ne suis de personne ; je suis à tout le monde et tout le monde me veut du bien. Je ne suis de personne ; je suis à tout le monde et tout le monde se fait mien.

Je sais enfin flirter ; je sais toucher une balle ; il ne me reste plus qu’à gagner. Je n’ai pas le sérieux pour faire de la vie un jeu ; ce que je veux, ce n’est rien d’autre qu’être heureux.

Refrain : Je n’ai pas de patience pour la télévision ; ne suis pas bon public pour la claustration. Je ne suis de personne ; je suis à tout le monde et tout le monde me veut du bien. Je ne suis de personne ; je suis à tout le monde et tout le monde se fait mien.

Je t’aime comme personne ; je t’aime comme Dieu le veut ; je t’aime comme je t’aime ; je t’aime comme on se doit d’aimer…"


SILberto SIL

samedi 21 juin 2014

Le Pingouin du Parc de Sceaux


Le Pingouin du Parc de Sceaux : au pied de l'allégorie de la Mer

Parc de Sceaux, quinze ans après
la boucle est bouclée
Balles neuves !

SILure du Grand Canal 


vendredi 20 juin 2014

Obama est un Génie : Habemus Caesar (!)


Bon ! Je crois qu’il est temps pour moi de ramener ma fraise, non pas pour pérorer encore une fois, mais pour faire profil bas, en présentant mes plus plates excuses aux fans d’Obama qui subissent ici régulièrement nos étrillages sur leur fier étalon noir. De toute évidence je me suis lamentablement planté. Obama est tout sauf un incapable. Le président américain est l’un des plus grands génies militaires de l’histoire.

Il est vrai que les indices ne manquaient pas. Il n’y avait qu’un vil républicain dans mon genre pour ne pas les voir. Descendant du Général Lee par sa mère, de l’aristocratie guerrière kényane par son père, les prédispositions sont bel et bien là.

De quoi expliquer sans doute cette incroyable percée qui permit à ce quasi inconnu de damer le pion à pas mal de caciques du parti démocrate dans la course à la présidence de 2008, et de réussir le plus fulgurant des blitz politiques de l’histoire, emportant sur son passage les chances de victoire du stratège John McCain, mais aussi celles du tout aussi talentueux que visionnaire Mitt Romney en 2012.

De quoi expliquer surtout la situation actuelle au Moyen-Orient et ailleurs.

Regardez comment, sans coup férir, et tout en économisant des milliards de dollars, il provoque l’implosion de ce médiocre-orient ennemi des Etats-Unis. En Syrie, en Irak mais aussi en Arabie Saoudite et en Iran qui tous vont devoir engager dans ce conflit régional les milliards tirés de leurs ressources pétrolières déclinantes, plutôt que de les investir dans le développement économique.

Toutes choses qui au passage sécurisent et confortent les positions israéliennes.

Admirez également comment il a obtenu, toujours sans rien faire, l’isolement de la Russie. Alors que celle-ci commençait à récolter les fruits économiques et politiques de son ouverture progressive à l’Ouest, patatras, la voilà qui, suite à la crise ukrainienne, s’isole de nouveau de l’occident pour tomber dans les bras d’une Chine tout sauf amie puisque celle-ci lui grignote gentiment mais surement le flanc sibérien. Un état de fait qui ne manquera pas de produire à terme des effets économiques et politiques particulièrement délétères.

De son côté, menacée par l’Orient, l’Europe se retrouve plus que jamais obligée de regarder vers Washington aussi bien d’un point de vue économique que politique.

Bref, après avoir obtenu le prix Nobel de la paix d’une main tout en pilotant des drones de l’autre, Barack Obama est parvenu d’une façon totalement furtive à mettre en place les conditions d’une politique de la terre brulée sur laquelle ne manqueront pas de germer puis prospérer le plus grand mouvements d’aspiration démocratique ayant jamais secoué le monde arabe mais aussi oriental. L’Europe se contentant de regarder et d’applaudir. 

Du très grand art ninja. Y’a pas à dire, ce mec est un putain de génie (!)

Sun tSIL

jeudi 19 juin 2014

Caralhologia : a ciencia do Caralho


Não são raras as pessoas que se interrogam frequentemente sobre a natureza do "caralho". Por ser o maior especialista do caralho no mundo, vou tentar explicar, ou melhor, desvendar os seus segredos. Uma grande salva de palmas, por favor. Muito obrigado !

Se dum ponto de vista estritamente literal, esta palavra designa os atributos sexuais masculinos, num aspecto lingüístico e cultural, ele preenche uma função muito mais ampla e vital.

É que podemos exprimir absolutamento tudo com o caralho. De facto as expressões baseadas no caralho são tão numerosas que é possível sustentar sem amolecer de qualquer modo, que ninguém pode afirmar dominar realmente a lingua portuguesa sem controlar o seu caralho. Por a razão adicional que o caralho permanece principalmente na região que viu nascer o idioma português, quer no Norte e na Galiza. Enquanto em Lisboa, é obvio que o caralho fica-lhes estranho, para não dizer estrangeiro. A tal punto que muitos são os Lisboetas que não se atrevem à falar dele.

Mas basta de conversas. é hora de levar o caralho à sério expondo a questão no seu mais simples aparato para vocês poderem brilhar em sociedade com este tema. Não me agradeçam pois o caralho é para ser partilhado.

Saibam antes de tudo que o caralho serve absolutamente para tudo, para marcar enfâse, para descrever o mundo, e mesmo para designar-se entre semelhantes. No entanto, dizendo as coisas da maneira a mais descarada que seja, posso ousar afirmar que o caralho não tem seu igual para exprimir emoções, isso até a sua menor nuancia. Sim, podemos avançar, sem hesitação nenhuma, que o caralho é de tipo emocional.

Assim, para descrever as coisas, um Portugalego pode dizer "é bonito como o caralho", ou ainda "isto é grande como o caralho", expressões que em função da localidade não significam necessariamente a mesma coisa. Por exemplo, na terra dos meus antepassados, onde os machos são conhecidos por terem um orgão bonito e majestoso, “bonito e grande como o caralho” leva conotações positivas. Enquanto em Lisboa, mais uma vez, leva exatamente a conotação oposta.

Outro aspecto do caralho. Para tentar convencer, um Português pode combinar o gesto e o caralho, dizendo por exemplo, "toma là caralho” ou "anda lá caralho”. O último exemplo vale para uma pessoa como para um carro, o seu último Windows ou qualquer outra ferramenta que se recusa à cumprir as exigências de um Nortenho.

Mas voltemos ao mundo das emoções, terreno onde o caralho dá a plena medida de suas imensas possibilidades. Sinto-vos surpresos. Calha bem. Começaremos pela surpresa.

"Mas que caralho", "olha que caralho", são usados para marcar a surpresa. O "ô que caralho", mais curto, permite perceber que a pessoa não tive tempo para interiorizar a sua surpresa. Dizemos então que é um caralho de reflexo. Em contraste, e em muito mais colorido, vocês podem encontrar o "essa foi do caralho" e "pintaram-me o caralho". Esta última expressão é usada, por exemplo, quando vocês vão para casa e descobrem com surpresa que os seus gandulos meteram a casa de cabeça para baixo em sua ausência. Uma expressão que também pode marcar um pouco de zangamento.

Jà que estamos no dominio da irritação. O "caralho" muito curto, batendo como um chicote, entregue com os dentes cerrados, já expressa esse sentimento muito bem. Em geral, indica uma raiva de origem indeterminada. Quando é dirigida contra alguém, pode dar origem à uma "vai pro caralho" ou um mais desenvolvido "vai pro caralho que te foda". Ou ainda um "vai mas é pro caralho" uma forma de enviar para o caralho que mistura raiva e cansaço. Não deve ser confundido com o "pôe-te no caralho", quando vocês mandarem alguém rezar duma forma nervosamente determinada. Expressão que é a contrapartida do "anda aqui meu caralho” marcado pela irritação e a impaciência.

O forma superior dum caralho irritado sendo o "me cague no caralho” que deixa facilmente imaginar o nivel de raiva ...

Chamar alguém de "cara de caralho" também marca um sentimento de irã misturada com o desejo de puxar a sua raiva até o confronto. No entanto, pode ser usado de modo amigável. Tudo vai depender do tom de voz. Na mesma linha poderão encontrar no Porto ou em outras localidades nortenhas, homens para se comprimentar com um « olha o meu caralho », « como vais meu caralho ». No Norte, o caralho é uma irmandade. Coisa que um habitante de Lisboa nunca sera capaz de entender, talvez por estar envergonhado de seu caralho.

Dado tudo isso, quando eu digo que o uso do caralho é uma arte, ou uma ciencia, é um facto.

Uma arte que vocês também podereis usar para marcar sentimentos amorosos, a esperança ou o cansaço.

O "que caralho me foi acontecer" pode certamente realçar o estupor frente à uma situação desagradável, mas também a consternação frente à paixão que lhe esta caindo violentamente sobre o canto do caralho. Mesma coisa com o "ando metido com o caralho".

Um "estou a espera do caralho" podera lhes ser replicado quando vocês depararem com um amigo que parece estar à espera de algo, ou dum evento que demora demasiado, ou da sua esposa (marido) definitivamente perdida (perdido) em bate-papos com as amigas (amigos).

A expressão de exaustão baseada no caralho, e concluiremos assim com ela, refere-se obviamente aos raros momentos de falha que pode deixar qualquer detentor de caralho nortenho em completa confusão, tão breve quanto seja essa falhinha . Assim, se por acaso um Portugalego lhes disser um dia "ando como o caralho (em baixa)”, é que ele vai mal, mas muito mal mesmo ...

Esse era o último segredo do "caralho". Agora vocês sabem tudo. Não abusem dele ou sim, abusem... mas isto fica com vocês...

Herman JoSIL Doutor em Caralhologia


mardi 17 juin 2014

O Caralho (linguistique amusante)


Pour tous ceux qui se demandaient hier soir ce que signifie ce « caralho » que leurs voisins portugais n’ont cessé de prononcer lors du match Portugal-Allemagne, voici la réponse.

Le « caralho ». Comment vous l’expliquer. Oui comment, car si d’un point de vue strictement littéral, ce mot désigne très banalement le sexe de l’homme, d’un point de vue linguistique, il remplit une fonction bien plus vaste et vitale que ce banal aspect.

En fait, le « caralho » employé à tout bout de champ par nos Hobbits de la péninsule celtibérique serait l’équivalent du mot « schtroumpf » employé à toutes les sauces par les célèbres nains belges.

C’est que l’on peut tout dire avec des caralho. Les expressions à base de caralho sont d’ailleurs à ce point nombreuses qu’il nous est possible d’affirmer que nul ne peut prétendre maîtriser vraiment le portugais tant qu’il n’aura pas maîtrisé son caralho. Pour la bonne raison supplémentaire que le caralho demeure principalement à l’honneur, là où est née la langue portugaise, soit dans le nord du pays, en Galice. Alors qu’à Lisbonne, on sent bien que le caralho leur est franchement étranger. Certains n’osent pas en parler. Et nombreux sont ceux qui ne savent visiblement pas ce que c’est.

Mais trêve de bavardages. Passons aux choses sérieuses. Exposons donc le caralho dans son plus simple appareil afin que vous puissiez briller en société lors des braisiers organisés par vos amis portugaulois, auprès de votre concierge, votre femme de ménage ou de votre décorateur d’intérieur. Ne me remerciez pas. Chez moi le caralho tient du don…

Apprenez tout d’abord que le caralho sert absolument à tout, à faire dans l’emphase, à décrire le monde ou encore à se designer entre semblables. Toutefois, avouons-le sans aucune pudeur, le caralho n’a pas son pareil pour illustrer les émotions et ce jusque dans la moindre nuance. Oui, il nous est possible d’avancer sans ambages que le caralho est du genre émotif.

C’est ainsi que pour décrire les choses, un Portugais pourra dire « é bonito como o caralho » (c’est beau comme le caralho) ou « é grande como um caralho » (c’est grand comme un caralho), ce qui en fonction des localités ne signifiera pas forcément la même chose. Par exemple, dans le village de mes ancêtres, où les mâles sont connus pour disposer d’un membre aussi beau que majestueux, beau et grand comme un caralho sera connoté positivement. Alors qu’à Lisbonne, encore une fois, ce sera tout le contraire.

Pour convaincre, le Portugais pourra allier le geste au caralho en disant par exemple « toma là caralho », prends donc ce que je te donne caralho, ou encore « anda là caralho », mets toi donc en route caralho. Le dernier exemple valant aussi bien pour une personne que pour une voiture, votre dernier Windows ou tout autre outil de travail qui se refuserait à répondre aux exigences d’un Portugais du Nord.

Mais passons à l’univers des émotions, domaine ou le caralho donne toute la mesure de ses immenses possibilités. Je vous sens surpris. Ça tombe bien. Nous commencerons par la surprise.

« Mas que caralho », mais quel caralho, « olha que caralho », voyez-moi ce caralho, servent à marquer la surprise. Le « ô que caralho », quel caralho, plus bref, permet quant à lui de se rendre compte que la personne n’a pas eu le temps d’intérioriser sa surprise. Nous dirons qu’il s’agit d’un caralho de réflexe. À l’inverse, en beaucoup plus imagées, vous trouverez les expressions « essa foi do caralho », celle-ci (parole, action…) ne peut que venir du caralho, ainsi que le « pintaram-me o caralho », ils m’ont barbouillé un caralho. Cette dernière expression s’emploie par exemple lorsque vous rentrez chez vous et que vous constatez avec surprise que vos crétins de gamins vous ont mis la maison sans dessus-dessous pendant votre absence. Une expression qui permet de marquer également une colère certaine.

La colère. Le « caralho », très bref, claquant tel un coup de fouet, prononcé les dents serrées, exprime déjà très bien ce sentiment. Il s’agit en général d’une colère d’origine indéterminée. Lorsqu’elle est dirigée contre quelqu’un, elle peut donner lieu à un « vai pro caralho » ou bien à un plus développé « vai pro caralho que te foda », l’équivalent de notre « va te faire foutre ». Ou encore à un « vai mas é pro caralho », une façon d’envoyer vers le caralho qui mêle colère et lassitude. À ne pas confondre avec le « pôe-te no caralho », lorsque vous envoyez quelqu’un se faire voir d’une façon aussi énervée que résolue. Soit le pendant du « anda aqui meu caralho », un viens ici meu caralho, franchement marqué par l’irritation et l’impatience.

Le top question caralho en colère demeure toutefois le « me cague no caralho », on me chie sur le caralho. Imaginez la colère…

Traiter quelqu’un de « cara de caralho », face de caralho, marque également un sentiment de colère auquel se mêle une volonté de pousser votre courroux jusqu’à la confrontation. Cependant on pourra l’employer de façon goguenarde et presque amicale. Tout dépendra du ton. D’ailleurs vous trouverez à Porto ou dans d’autres localités du nord du Portugal des gaillards pour se saluer avec des « olha o meu caralho », voici mon caralho, « como vais meu caralho », comment vas-tu mon caralho. En Galice, le caralho est une fraternité. Chose qu’un Lisboète est là encore incapable de comprendre, trop honteux de son caralho, qu’il est.

Et oui, lorsque je vous dis que l’emploi du caralho est tout un art, c’est un fait.

Un art qui vous permettra également de l’employer pour marquer des sentiments amoureux, l’espoir ou la fatigue.

« Que caralho me foi acontecer », mais quel caralho m’arrive-t-il, peut certes marquer la stupeur face à une situation désagréable mais également le désarroi face à la passion amoureuse qui vous tombe subrepticement sur le coin du caralho. Même chose pour un « ando metido com o caralho », me voici empêtré dans un caralho.

Un « Estou à espera do caralho », j’attends le caralho, pourra vous être répondu lorsque vous tomberez sur un ami qui semble attendre quelque chose, un événement qui n’arrive toujours pas, ou sa bonne femme encore perdue en bavardages dans un magasin avec ses copines.

L’expression de la fatigue à base de caralho, et nous terminerons par là, fait quant à elle de toute évidence référence aux rares moments de panne capables de laisser tout porteur de caralho galicien dans le désarroi le plus complet, aussi bref soit-il. C’est ainsi que si d’aventure un Portugais du nord vous dis un jour « ando como o caralho », je fonctionne comme un caralho (en panne), c’est que cela ne va du tout, mais alors pas du tout, du tout…

C’était là l’ultime secret du « caralho ». Vous savez tout maintenant. N’en abusez pas trop ou plutôt… c’est à vous de voir.


Doutor SIL

lundi 16 juin 2014

Magnifique Maléfique


Décidément, ces temps-ci, les meilleures surprises cinématographique proviennent du cinéma infantile.

Et avec ce Maléfique, campant la confrontation entre l’amour du pouvoir et le pouvoir de l’amour, mais ressuscitant également une vieille spiritualité naturaliste européenne,  j’ai été agréablement surpris, aussi bien par la beauté des images (celle d’Angeline Jolie, parfaite dans le rôle, n’étant plus une surprise) que par la finesse du scénario, comme de l’angle narratif aux multiples niveaux de lecture.

Les questions de mes minots ne manquèrent d’ailleurs pas de fuser pendant de longues heures après le visionnage du film de Robert Stromberg. Un très bel et grand moment de cinéma.

TaliéSIL

vendredi 13 juin 2014

Pirates !!!


Nous y voila, le Republicoin a subi sa première attaque. Comme vous avez pu le constater, je suis resté plus de 48 heures sans l’ouvrir. Ce qui en l’absence d’une raison importante est une chose tout bonnement impensable. La raison est que moi aussi, je viens de subir mon premier acte de piraterie numérique. C’est ballot n’est-ce pas ?

Par contre je suis tellement unique en mon genre que cette attaque a revêtu une forme originale. Je n’ai été victime que de ma naïveté en matière informatique. Ce qui m’a flingué deux machines tout de même. 

Ma machine n°1 parce que je ne faisais confiance depuis plus de 15 ans qu’à mon bon vieux Windows 3.1. Celui qui tenait sur 10 disquettes et qui tournait sur mon PC « vintage » équipé à ce jour du même processeur. Un Pentium II tournant à 400 mhz. Une relique qui ronronnait dans mon garage jusqu’à ce qu’il plante et que j’apprenne que mes crétins de gamins avaient jeté les précieuses disquettes à la poubelle. Mes korrigans ignorant tout de cette ancienne technologie. À quand des cours d’histoire électronique dispensés dés l’école primaire ?!?

La machine n°2, mon ordinateur dédié à Internet, je l’ai perdue peu de temps après en surfant sur des sites pornographiques russes. Décidemment la Russie, y compris numérique, n’est pas sans dangers. Méfiez-vous en tous cas des sites de cul russes. Déconnez pas ! On y attrape des saloperies russes, blondes ou rousses. Des virusses écrits en cyrillique, qui pour le coup sont plus difficilement décodables. À quand les capotes numériques ?

C’est d’ailleurs en cherchant à déveroller ma machine que j’ai dramatiquement accentué le problème. 

Alors que je cherchais un antivirusse, pirate, bien sûr, j’ai téléchargé chez la nouvelle plateforme russe des Anonymous ce que je croyais être une version cyrillique de Norton Antivirus™. Allez comprendre toutes les subtilités du cyrillique, vous ! 

Au fait, il s’agissait de Nortjon Viruslava. Sans le savoir, j'avais téléchargé d’un seul coup les 93 875 virus numériques existants sur Terre. Une horreur. Ma machine passa par toutes les couleurs disponibles chez les Imac™ de première génération et finit par dégobiller des violents jets de bave siliceuse par les ports USB du clavier.

Mon informaticien de frangin m’annonça que le pronostic vital était compromis, qu’il allait falloir que je sois fort, très fort, sauf à espérer que les virusses se bouffent entre eux. J’ai donc mis, la mort dans l’âme comme dans le Bios, mon Imac™ « strawbery » surnommé « Fraise », en quarantaine. Ses gémissements nocturnes sont toutefois assez difficiles à supporter. Ma pauvre petite bécane chérie ! Sniff !

Heureusement que je suis complètement parano et qu’il me reste en permanence 3 autres ordinateurs à disposition. Un qui tourne sous Linux. Un autre fonctionnant sous mon propre système d’exploitation écrit en langage social-libéral ainsi qu’un dernier. 

Mon vieil Amstrad CPC 464. Celui dont les logiciels sont sur cassette audio. Des logiciels qui nécessitent vingt bonnes minutes de cuisson avant de délivrer un Menu à l’écran. Temps de cuisson numérique capable de venir à bout de tout miasme électronique mais d'expliquer aussi mon retard en matière de postage de billets.

Bref, les pirates de toute espèce, chinoise y compris, peuvent toujours essayer de m’assaillir. J’aurais toujours de quoi numériser ma pensée. Et coté hébergement, je suis capable de faire au moins aussi bien que les Anonymous puisque parmi toutes les possibilités s’offrant nues à moi, je dispose de deux, trois bonnes coquines, oups, copines russes toujours prêtes à héberger tout ce qui émane de moi. Que vive la grande et éternelle Russie. Da svidaniya Tovaritch !

SIL ancien agent virusse

dimanche 8 juin 2014

Comme une envie de sentimentalisme mortel


Avec la belle tirade d'Achille à Briseis dans le grandiose « Troie » de Wolfgang Petersen :

« Les dieux nous envient. 
Ils nous envient parce que nous sommes mortels,
 parce que chacun de nos instants peut être le dernier, 
et tout est beaucoup plus beau parce que nous sommes condamnés. »

SILóng Tài-Yáng

vendredi 6 juin 2014

D-Day : je ne comprendrai jamais certaines coutumes hominidiennes


Samedi 6 juin 2009, à Colleville sur Mer, le président Sarkozy avait eu ces très belles paroles :
« Ils étaient 135 000 sur des milliers de bateaux. Ils formaient deux armées : l’une américaine, l’autre britannique et canadienne. Quelques heures plus tôt, Eisenhower leur avait souhaité « Bonne chance ! ». Tous se taisaient. A quoi pensaient-ils ces jeunes soldats le regard fixé sur la mince bande noire de la côte qui émergeait peu à peu de la brume ? A leur vie si courte ? Aux baisers que leurs mères déposaient tendrement sur leur front quand ils étaient enfants ? Aux larmes retenues de leurs pères quand ils étaient partis ? A celles qui les attendaient de l’autre côté de la mer ? A quoi pensaient-ils ces jeunes soldats dont le destin avait mis entre les mains le sort de tant de peuples, sinon qu’à 20 ans il est bien tôt pour mourir ? Leur silence était comme une prière. »
Oui leur silence était une prière mais je crois aussi, pour partie, l’expression d’une incompréhension.

Oui, je n’ai jamais compris pourquoi c’est à des gamins de faire la guerre. Je sais bien qu’il en est ainsi chez pas mal d’espèces animales, la notre y compris, qu’il s’agit là d’une forme de canalisation de cette violence intrinsèque à la jeunesse, mais non, non, je ne comprendrai jamais pourquoi il revient à des enfants de se sacrifier pour leurs parents. Ça n’a aucun sens, au sens humain, je l’entends. Pas le moindre !

Non, cela devrait être interdit. On devrait interdire la guerre aux moins de 35 ans, à tous ceux qui n’ont pas encore eu d’enfants. Instruction militaire ou martiale oui, mais la guerre non !

Et moi, si un jour ça devait péter de nouveau, je vous jure que j’interdirai à mes gosses d’y aller. Je les assommerai, les enfermerai dans la cave s’il le faut, mais ils n’iront pas à la guerre. Pas à ma place. C’est moi qui prendrai le fusil pour eux, moi et sûrement pas eux. Il est hors de question qu’ils se battent pour moi, qu’ils assument dans la mort la stupidité des choix de ma génération. Il est hors de question que je leur survive, hors de question que j’ai à retenir mes larmes lors de leur départ !

Il est décidemment des coutumes chez le sapiens-sapiens que je ne comprendrai jamais, jamais…

SILéonidas

mercredi 4 juin 2014

Islamisme de France : Dalil Boubakeur m’inquiète


Dans un reportage diffusé mardi soir lors du JT de 20 heures sur France 2, nous avons pu voir qu’à la sortie de mosquées, un certain nombre de musulmans exprimaient leur honte et dégoût face aux actions terroristes d’islamistes à la Mehdi Nemmouche.

De son côté, encore une fois, Dalil Boubakeur n’a pas excommunié, maudit ou voué aux gémonies les islamistes à la Mehdi Nemmouche. Il a préféré exprimer son inquiétude. Non pas celle d’assister à de nouveaux attentats antisémites ou autres attaques islamistes en France et ailleurs, mais plutôt celle d’être atteint par « les amalgames » ou que d’aucuns puissent s’en prendre aussi bien aux institutions qu’à la communauté musulmane.

En gros il ne craint pas pour les victimes des islamistes, mais pour son fond de commerce.

Soit le sempiternel petit refrain égocentrique qui vient après chaque attaque islamiste, alors que nous n’assistons jamais à la moindre représaille anti-musulmane.

Aussi, Monsieur Boubakeur, et consorts, si vous me permettez une question un peu abrupte, franchement, dites-moi, quel est donc le putain de problème mental qui vous rend aussi irresponsable que con ?

SILimalikoum mes frères

lundi 2 juin 2014

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (un racisme peut en cacher bien d’autres)


Exceptionnel ! N’en déplaise à la gauche « intellichiante », le film de Philippe de Chauveron, en plus d’être très drôle, mais aussi touchant, est l’un des films les plus intelligents qu’il m’a été donné de voir sur le thème du « racisme ».

Tout y est, sans condescendance, et sans faux semblants. Le tout rempli de petits clins d’œil aux histoires et turpitudes de chacun.

Il réussit même l’exploit de faire la différence entre le réel racisme (le fait d’établir une hiérarchie raciale, d’estimer tout mélange impossible) et le simple conservatisme ethnique aussi légitime après tout que l’est l’envie de métissage…

Les cahiers du SILnéma

dimanche 1 juin 2014

Comme une envie de sentimentalisme écorcheur


La chanson de l'Eurovision 2014 
qui m'aura le plus parlé en moult points de vue : 
textuellement, visuellement, linguistiquement, temporellement...

J'aurais mis le temps, mais je pense, moi aussi, 
être parvenu à m'arracher cette peau parasite 
qui m'enserrait depuis des années chaque jour un peu plus...

Non sans l'aide, il est vrai, de ma belle Cassiopée ;-)

SILpe Totec