De
vous à moi, on ne peut pas vraiment dire que j’étais un grand amateur de fado. Je
lui trouvais un côté « too much ». Je lui trouvais jusqu’au jour où
je l’ai redécouvert à travers la voix d’Ana Moura. Anna a ce précieux don qui
rend toute sa légèreté à la plus belle des gravités. Petite traduction maison
de l’un de ces récents titres :
"J'ai abandonné au printemps le parfum des œillets, des roses et des chimères qui m’emprisonnaient dans la mémoire que je m’étais inventée. Et j'ai marché comme on s'attend au désastre, cuirassé contre toute souffrance, dans les ruelles de l'indifférence.
Et alors, que m'importe, si c'est bien ou mal, si doit m'échapper l'éclat de la flamme ma vie entière. Ça m'est égal. Je suis venu pour rester. Et que je le veuille ou non, que vienne cette vie folle et sans noces jusqu'à l'été.
J'ai abandonné au printemps le son du bonheur, des rires, des promesses et d'un sommeil serein. Je ne sais plus ce qu'est dormir apaisé. Et j'ai parcouru les taudis de ma vie, tantôt trébuchant sur des erreurs grossières, tantôt oubliant où j'avais trébuché..."
"J'ai abandonné au printemps le parfum des œillets, des roses et des chimères qui m’emprisonnaient dans la mémoire que je m’étais inventée. Et j'ai marché comme on s'attend au désastre, cuirassé contre toute souffrance, dans les ruelles de l'indifférence.
Et alors, que m'importe, si c'est bien ou mal, si doit m'échapper l'éclat de la flamme ma vie entière. Ça m'est égal. Je suis venu pour rester. Et que je le veuille ou non, que vienne cette vie folle et sans noces jusqu'à l'été.
J'ai abandonné au printemps le son du bonheur, des rires, des promesses et d'un sommeil serein. Je ne sais plus ce qu'est dormir apaisé. Et j'ai parcouru les taudis de ma vie, tantôt trébuchant sur des erreurs grossières, tantôt oubliant où j'avais trébuché..."
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