Le 25 avril 1974 à 00h20, est diffusée sur les ondes radio portugaises, la chanson de Zeca Afonso, «Grândola, vila morena ». Cette chanson est le signal. Ce signal est une aurore. Les jeunes « capitaines d’avril » (excellent film)
à la tête du Mouvement des Forces Armées lancent alors leurs chars sur
Lisbonne afin de mettre un terme à l’une des plus longues dictatures
d’extrême droite qu’ait subit un pays.
Cette révolution sera connue sous le nom de « révolution des œillets » car pacifique et réellement démocratique puisque menée par les fils du peuple ayant juré de remettre le pouvoir aux seules mains du peuple. Des enfants du peuple qui veilleront à ce que cette révolution ne soit accaparée par aucun parti, y compris d’extrême gauche. « On ne va pas passer d’une tyrannie à une autre !» disaient-ils.
Aussi, chaque 25 avril, je m’écoute cette magnifique chanson, dans la version interprétée par la grande Amalia Rodrigues, avec des frissons me parcourant tous les poils de l’épine dorsale. Comme quoi le poil peut s’avérer utile en matière d’émotions. Vous trouverez ci-dessous les paroles de cette chanson, en portugais puis leur adaptation, la mienne, en français :
« Grândola, vila morena... Terra da fraternidade... O povo é quem mais ordena... Dentro de ti, ó cidade.
Cette révolution sera connue sous le nom de « révolution des œillets » car pacifique et réellement démocratique puisque menée par les fils du peuple ayant juré de remettre le pouvoir aux seules mains du peuple. Des enfants du peuple qui veilleront à ce que cette révolution ne soit accaparée par aucun parti, y compris d’extrême gauche. « On ne va pas passer d’une tyrannie à une autre !» disaient-ils.
Aussi, chaque 25 avril, je m’écoute cette magnifique chanson, dans la version interprétée par la grande Amalia Rodrigues, avec des frissons me parcourant tous les poils de l’épine dorsale. Comme quoi le poil peut s’avérer utile en matière d’émotions. Vous trouverez ci-dessous les paroles de cette chanson, en portugais puis leur adaptation, la mienne, en français :
« Grândola, vila morena... Terra da fraternidade... O povo é quem mais ordena... Dentro de ti, ó cidade.
Em cada esquina um amigo... Em cada rosto igualdade... Grândola, vila morena... Terra da fraternidade.
À sombra
duma azinheira... Que já não sabia a idade... Jurei ter por
companheira... Grândola a tua vontade. »
« Grândola ville ensoleillée... Terre de la fraternité... Le peuple est celui qui gouverne... A l'intérieur de ta cité.
« Grândola ville ensoleillée... Terre de la fraternité... Le peuple est celui qui gouverne... A l'intérieur de ta cité.
A chaque carrefour une amitié... Sur chaque visage l’égalité... Grândola la ville ensoleillée... Terre de la fraternité.
A l'ombre
d'un grand chêne... Dont je ne savais plus l'âge... J’ai juré d’avoir
pour seule compagne... Grândola, ta volonté.»
SILgueiro Maia
SILgueiro Maia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire