Parmi les régulières
sorties croquignolesques dont nous gratifie notre jeune président,
actuellement bien plus dionysiaque que jupitérien, j’ai beaucoup aimé l’affaire
de la « traversée de rue pour trouver du boulot », qui restera
certainement dans les annales, pas forcément pour la référence sibylline au
rationalisme péripatéticien que cachait certainement cette assertion
présidentielle.
Aussi, voici un
petit Best-Off des récentes grivoiseries qu’il suscita chez les « Gaulois réfractaires ».
Sinon, mes petits
penchants herméneutiques me poussent à dire la chose suivante à notre cher
président, dont nous demeurons le patron du fait de notre souveraineté
populaire.
Si je n’ai rien contre un
peu de disruption et de bousculade des Français dans leurs très geignardes
habitudes et attentes que tout leur tombe tout cuit dans le bec de la part de l’État, j’attends qu’il nous offre les mêmes séquences à l’endroit de nos
élites, souvent atteintes des mêmes pathologies, faute de quoi il apparaitra
comme fort avec les faibles (les chômeurs) et faible avec les forts (les élites
économiques et autres gangsters torses-nus).
Bref, à quand un
remontage de bretelles des responsables du MEDEF ou de la Finance, toujours à quémander
baisses de charges (certes justifiées) ou contrats D’État et autres
interventions étatiques salvatrices (beaucoup moins justifiables).
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