vendredi 11 janvier 2008

DAR AL ISLAM : LA MAISON DE L’HORREUR.


Il se passe des choses horribles dans la Maison de l’islam ou plutôt il se produit dans des maisons musulmanes des faits non pas divers mais bien de société puisque non pas le fait de la folie ordinaire mais bien le fruit de la folie islamique. Commençons par le proche voisinage. Ma douce Belgique.

Outre-Quiévrain, tout va bien. Faute d’avoir été aussi rapide, telle l’adolescente de Jemeppe-sur-Meuse, à s’emparer d’un couteau afin de se défendre d’un père qui la rendait folle par ses bastonnades islamiques régulières, Sadia Scheikh, 20 ans, a été abattue par son frère à Charleroi. Sadia qui terminait ses études de droit, comptait vivre sa vie amoureuse loin du projet de mariage arrangé par sa famille. Deux projets inenvisageables de part et d’autre.

Outre-manche, afin d’éviter le mariage forcé ou la mort, Hannah, 31 ans, fille d’un Imam britannique d’origine pakistanaise, s’est enfuis de chez elle à l’age de 16 ans. Un affront pour son Imam de père qui la poursuit depuis avec d’autant plus de rage qu’elle a également quitté la maison de l’islam en se convertissant au christianisme. Un affront qu’il aurait sans doute déjà lavé dans le sang si Hanna n’était pas depuis peu sous protection policière. Celui-ci s’étant permis, avant cette mise sous protection, de débouler en bas de chez elle, accompagné d’une quarantaine de pacifistes islamiques armés de haches et autres « islamic love toys » aux cris de « je vais te tuer » d’Amour. Je vous sens tout étonnés. Faut pas voyons ! 36% des musulmans de ce pays considèrent en effet que ceux qui quittent l’islam doivent mourir. Quant je vous dis que l’islam est folie, ce n’est pas d’une douce folie dont il s’agit.

Angleterre toujours ; nous apprenons qu’au bas mot 66 000 femmes y seraient excisées. Pratique qui si elle est antérieure à l’islam, semble suffisamment islamo-compatible pour ne pas avoir été interdite par Mahomet lui-même, pour rester une pratique courante dans la Maison de l’islam et pour que des autorités telles que le Cheikh égyptien Youssif Al Badri la jugent islamiquement correcte. En effet celui-ci comme bien d’autres autorités religieuses s’oppose vivement à la récente interdiction de l’excision décrétée en Egypte après la mort d’une fillette de 11 ans. Soi-disant, d’après ces érudits de l’islam, que l’excision est nécessaire pour mettre un frein aux penchants sexuels de la femme.

Traversons maintenant l’Atlantique, où une épidémie de crimes d’honneur et surtout d’horreur semble s’y produire, principalement au Canada, et ce bien que le Texas s’illustre ces jours-ci par le meurtre de Sarah Yaser Saïd, 17 ans et Amina Yaser Saïd. Leur père qui les a abattus dans une voiture, ne supportait pas leur désir de vivre à l’occidentale, de vivre tout court.

Alors qu’a lieu à Montréal le procès de Najib Bellari accusé d’avoir tué son frère aîné El Medhi Bellari parce que celui-ci affirmait ne plus croire en Allah, nous apprenons qu’Adam, un jeune Canadien d’origine marocaine, converti au christianisme, ne marchera plus jamais. Sa mère qui ne supportait pas son apostasie, l’a poussé du 4e étage d’un centre commercial. À Toronto, c’est une jeune fille, Aqsa Parvez, 16 ans qui vient de décéder des suites d’un étranglement paternel. Celle-ci refusait selon lui de porter le voile et projetait de quitter la Maison. Or on ne quitte pas ainsi la Maison de l’horreur.

Pendant ce temps-là, on pouvait lire sur le site Internet du Centre Communautaire Musulman de Montréal « mets le voile, sinon tu pourras te faire violer ». Une déclaration qui traitait au passage la femme occidentale de « prostituée non payée ». Sérieux, comment voulez-vous que des simples d’esprits et pas seulement ne disjonctent pas avec toute cette « divine » folie répandue par ce clergé de malheur.

Un message auquel répondait comme en écho, la déclaration d’un haut dignitaire religieux iranien, l’Hodjatoleslam Gholam Reza Hassani, pour qui le viol n’est pas assez. « Les femmes qui ne respectent pas le hijab (voile islamique) méritent de mourir avec leurs maris et leurs pères ». carrément ! Une déclaration qui sonne telle une sentence à l’heure où Maryam Hosseinkhah, 27ans et Jelveh Javaheri, 30 ans, sont détenues en Iran pour avoir critiquer la condition de la femme dans les pays islamiques. 100 000 dollars étant le montant de la caution que réclame le Tribunal Révolutionnaire pour leur libération. 100 000 dollars ! Re-carrément ! « Pas assez cher mon fils ! »

Histoire de rester dans les parages faisons un crochet par l’Irak avant de partir pour le Pakistan. Irak où l’on voit apparaître une nouvelle pratique sportive. Le Safar’hijab. Des groupes islamiques y circulent à moto ou en voiture, notamment dans la Bassora chiite, et traquent les femmes maquillées ou qui ne porteraient pas le voile. « Pour violation des règles islamiques », tel est le genre de messages que l’on retrouve sur les victimes abandonnées dans des dépôts d’ordures, après avoir été décapitées et mutilées.

Au Pakistan, alors que tous les feux occidentaux sont braqués sur l’assassinat de l’héritière du Parti Socialislamique des Bhutto, une récente étude menée sur les violences faites aux femmes pakistanaises révèle que 71% des Hommes considèrent que battre sa femme est légitime. 80% de celles-ci seraient victimes de violences.

Étude que complète l’intéressant article « Truth and denial » du Docteur Farrukh Saleem pour le Dailytimes d’Islamabad du 19 décembre. Le Dr Farrukh y explique que la quasi-totalité des crimes « d’honneur » ont lieu dans 9 pays majoritairement islamiques, dont 30% au Pakistan et qu’en Occident, tous ces crimes d’horreur ont lieu dans la communauté musulmane. « Le déni n’est pas un option » conclu ce courageux Monsieur. Comment oser regarder nos enfants dans les yeux sans rougir de honte sinon ? Dommage que le déni soit chez lui comme chez nous une quasi-obligation.

Dans l’Afghanistan voisin, la presse a retenu le scénario à la Shining auquel la seconde épouse d’un homme a eu droit pour l’Aïd. La soupçonnant d’infidélité, il lui brisa les bras et les jambes, lui cassa les dents, lui coupa le nez et les oreilles après lui avoir rasé la tête. Ce monsieur avait déjà tué sa première femme. Jusqu’ici tout va bien !

Pendant ce temps-là, dans la très sainte péninsule arabique, le « Yemen Times » nous livre une très intéressante analyse. Figurez-vous que la violence « réglementée » faite aux femmes serait nécessaire à la préservation de la moralité des sociétés islamiques, moralité qui serait menacée par une invasion culturelle portée par les défenseurs des droits de l’Homme. Ah, le mythe de l’Arabie heureuse…

Une violence et un archaïsme religieux dont ne veut pas le blogueur saoudien Ahmad Fouad Al Farhan. Celui-ci souhaite, sans doute, épargné à sa fille Raghad, 10 ans, ce qui vient de se produire dans l’Egypte voisin. Hoda Salem, 23 ans s’est fait assassiner pendant sa nuit de noces, après que son mari, estimant qu’il n’arrivait pas à déflorer sa femme, en ait conclu qu’elle n’était pas vierge. Normal !

Pas normal pour Monsieur Al Farhan (le jovial, en arabe) qui s’attaque à tout cela régulièrement sur son Blog ! Il y affirme être "à la recherche de la liberté, de la dignité, de la justice, de l'égalité, de la 'Choura' (participation publique) et de toutes les valeurs de l'islam qui nous font défaut". Normal peut-être pour les autorités saoudiennes qui ont décidé d’emprisonner ce dangereux agitateur d’idées aussi modernes qu’invasives et destructrices des saintes valeurs islamiques.

Si je peux me permettre un conseil, « Free Fouad », libérer donc Monsieur Al Farhan car à vrai dire ça ne sert à rien d’agir de la sorte. Ce n’est pas très efficace. Faites plutôt comme la Turquie. Montrez-vous un peu créatifs.

Dans ce pays gouverné par l’islamisme-éclairé de l’AKP, figurez-vous que suite au durcissement des peines infligées aux auteurs de crimes d’horreur, on y voit apparaître la pratique islamo-moderne (euro-compatible) du « suicide d’honneur ». Après le mariage forcé, le suicide forcé. Après les islamikazes, le Allah-kiri. Une créativité qui ne m’étonne pas au vu de deux sondages successif. Un premier effectué en 2004 auprès de milliers de femmes turques indiquait que 39% des femmes interrogées pensaient que la violence conjugale était justifiée et que 57% estimaient que leur mari avait raison de les battre. Une autre étude, effectuée en 2006 dans la ville de Van, à l’Est de la Turquie, révélait que 43% des femmes avaient subi un mariage forcé, que 53% sont maltraitées par leurs proches et que 49% préfèreraient ne pas être une femme. Déprimant non ?

Cela dit, pas autant que la décision de cette Cour d’appel turque, qui estime que le viol marital n’est pas un crime. Ce faisant, le Mari qui assassinera sa femme pour lui avoir résisté, pourra bénéficié d’une peine réduite en invoquant une très grave provocation.

Des idées turques qu’à vrai dire, l’Arabie saoudite aurait pu dégotter toute seule étant donné qu’une étude effectuée en 2006 dans ce même pays révélait que 96 % des suicides étaient le fait de femmes contre 4% pour les hommes. Les quelques fiottes que compte ce pays sans doute. Suicides que l’on explique par l’abus de médicaments. Les médicaments. Vous voyez que l’islam est compatible avec la modernité. Vive l’islamodernité !

En parlant de modernité, mon petit doigt me dit que certains d’entre vous s’étonnent que notre beau pays ne figure pas dans cet article. C’était histoire de garder pour la fin une page de Pub pour l’ouvrage de Samia Shariff, « Le voile de la Peur ».

À 15 ans, lorsqu’on lui présente son futur mari, le désarroi la saisit. Un désarroi qu’elle gardera pour elle jusqu’au jour de ses noces. Celui-ci venu, elle le partagera avec son père qui lui rétorquera « si les invités n’étaient pas là, je t’égorgerai avec joie, fille de malheur. Tu n’es pas ma fille mais celle de Satan. Maintenant tu vas fermer ta gueule, obéir et te marier ». Charmant ! Pas autant que la suite puisqu’une fois sous le toit de son mari, celui-ci se permettra après l’avoir frappé, ces douces paroles de miséricorde. « J’espère ne pas avoir à te battre chaque fois que je veux te prendre et me satisfaire. Ton devoir de bonne musulmane est de me satisfaire. Je suis ton mari et tu me dois respect et obéissance. » Ben tiens !

Enfin si c’est ainsi qu’Allah est Grand, le dogme multiculturaliste toujours en vogue nous oblige bien à l’accepter, n’est-ce pas ? Comment ça non ?!? Bande « d’essentialistes culturels » comme le diraient ces gros connards d’islamogogochiste…

Histoire de conclure, tout cela étant dit, il est bien évident que tout ceci n’a rien à voir avec les fondements de l’islam mais est plutôt une conséquence directe des discriminations subies par cette belle religion, du fait de nos aventures coloniales, des croisades, du port ostentatoire de strings apparents, des effluves de saucisson sec et blablabli et blablabla.

D’ailleurs, histoire que cela soit bien clair dans vos têtes, vous me recopierez 100 fois la déclaration d’Al-Qaïda démentant son implication dans l’assassinat de Madame Bhutto. «Nous ne tuons pas les femmes».

Allez c’est bon, je vous autorise à aller vomir, juste le temps pour moi de siffler nos infidèles chiennes de garde, que l’on n’entend même pas miauler sur ces sujets. Si c’est pas malheureux, ma bonne dame, que le vil macho que je suis, en soit réduit à faire ce boulot de féministe ! Pssuittt ! Pssuitt ! Hep ! Mes connasses chéries, où êtes-vous? Nâââhdine…!

SILim Aït Dar-al-Sulh

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