jeudi 17 décembre 2009

Les Suissesses l’ont fait. Au tour des autres de choisir entre gaminisme et feminisme.


D’un côté, un Mont Arafat de tristes faits, durs et têtus comme le granite. Femmes cloîtrées, voilées, répudiées, excisées, battues, vitriolées, lapidées, brûlées vives, assassinées pour cette horreur qu’ils appellent honneur, adultes comme mineures, là-bas mais aussi ici. Une avalanche de faits qui ici se repend comme une coulée de boue depuis les dits « quartiers » jusqu’aux centres-villes, depuis la banlieue lointaine jusqu’aux portes de nos capitales, les Champs-Élysées accueillant déjà le défilé des camisoles de force qu’impose cette religion phallocrate aux femmes de tous horizons.

De l’autre côté, force est de constater l’absence quasi-totale de réaction de nos pseudos féministes. Les unes cajolant le gueule du chacal islamique, lui trouvant des excuses, donnant dans la condescendance sociale alors que le chacal Allanubis nous vient de la très riche Arabie. Les autres préférant l’aveuglement.

Aussi elles s’enfoncent la tête bien profondément dans le sol, espérant échapper à Allanubis et son prophète Pic-Pam-Pam, alors que pendant ce temps le gigantesque glissement de terrain se poursuit sous leurs jolis escarpins. Certaines parlent même de parano, se moquent des détecteurs de complots alors qu’il ne s’agit en aucun cas d’une conspiration, ourdie en silence et avançant masquée.

Non, bien qu’à moitié voilé, ce programme d’oppression de l’homme mais surtout de sa féminine moitié, est écrit noir sur blanc, se lit, se prêche, se prie, s’hurle dés avant l’aurore. Le chacal Allanubis est un hurleur. Il ne camouffle pas non plus les corps de ses victimes. Non, il les ouvre, les pend, les expose, se délecte de leur sang. Le chacallah est un charognard. Il revendique son crime. Il en est fier. Il se veut exemple. Son programme est d’une évidence aveuglante. Une évidence qui mobilise très peu de nos féministes. Quelle pitié !

Pendant que nos vieilles guerrières du féminisme se reposent, et que leurs filles se vautrent dans une rente de situation qui craquelle de tous côtés, nos Machistadors s’activent-ils un peu plus, s’inquiètent-ils du sort que certains réservent à leur femme et surtout à leurs filles ? Pas trop non plus ! Mais pourquoi donc ?

Parce que les filles de nos fières féministes ont transformé un juste combat en Gaminisme, dans une lutte sans fin, un caprice ayant pour objectif d’obtenir toujours plus des bons bougres qui ont déjà donné et qui acceptent encore et toujours de donner. Au lieu d’aller arracher avec les dents, les barbes et surtout les couilles des tortionnaires de la Femme, celles-ci impuissantes, l’ovaire en berne, préfèrent se défouler sur le « myk mann », ce doux mâle que tend à devenir l’occidental.

Le mouvement « Myke menn », « hommes doux », est celui qui apparut en Norvège dans les années 1970. En accompagnement du féminisme ces hommes-là voulurent de se dépouiller de la virilité viking pour mieux s’occuper de leurs enfants. Comme si on ne pouvait pas être doux et viril à la fois, la main se faisant douce mais le reste demeurant dur. À moins que par « doux » il ait fallu comprendre « mou ».

Quoi qu’il en soit, « doux » mais pas moins lâche, celui-ci semble tenté de se dire que puisque les femelles se sont émancipées, font des bébés toutes seules (suivez mon juste regard), veulent le pouvoir, veulent « être obéies », sont désormais puissantes, et bien qu’elles se débrouillent toutes seules. « Nos pères se sont battus contre le vrai fascisme, battez-vous contre le seul vrai qui vous menace. Aux armes citoyennes. Epatez-nous donc ! »

Des fois, je me demande même si chez certains de mes mous congénères n’affleureraient pas comme des envies de femmes soumises, de polygamie, comme des vieux relents de phallocratie. C’est marrant, ce mot est féminin. D’une phallocratie qui aurait le puissant avantage de ne pas avoir à être argumentée. Elle nous serait octroyée de droit divin par Allanubis.

Et oui mes cocottes, un modèle culturel s’obtient mais surtout s’entretient. Vos mères l’ont obtenu. À vous de l’entretenir. Non pas en prenant la tête à ceux qui acceptent, pour les trouver justes, pour s’y retrouver, les nouvelles règles du jeu, qui essayent de se glisser dans la peau très « slim » du nouvel Adam. Perso, elle me serre un peu à l’entrejambe. Mais de l’entretenir plutôt en valorisant, en nous valorisant, en vous montrant un peu douces, vous aussi, puisque au fond nous sommes vos amis. Si ! Si ! De faire dans la sélection culturelle des espèces, en somme. Sinon pourquoi voudriez-vous que l’on accepte de se faire pourrir alors que grâce à la mondialisation et aux effets positifs de la colonisation islamique, des modèles de femmes très très soumises sont disponibles sur le marché.

Et oui, mes cocottes, il va non seulement falloir se réveiller mais surtout arrêter de vous tromper de cible, en somme d’arrêter de nous faire chier. Que voulez-vous, les gamines capricieuses c'est mignon mais cela ne nous excite pas ! Je rappelle aussi que dans toute cette Histoire, dans la récente du moins, nous autres « Myke menn » ne sommes pas les méchants oppresseurs de la Femme. N’oubliez pas également qu’en tout combat, juste de surcroît, il faut des fidèles alliés et que toute alliance s’entretient. Je rappelle à cet effet que les « Myke menn » dans mon genre n’ont absolument rien contre la fellation.

SILex Menn

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