vendredi 20 mai 2011

Affaire Strauss-Kahn : touche pas à ma bonne


C’est en tant que descendant d’une longue et grande lignée de femmes de ménage que je me permettrai les mises au point suivantes. Il est vrai que les sorties des uns et des autres sur cette sinistre affaire de femme de chambre violentée par DSK me donnent comme des envies de faire le ménage. C’est que vous voilà priés de cesser de confondre pot et femme de chambre, nom d’une pipe.

Comment ne pas réagir, en effet, avec véhémence, au « tout ça pour une femme de ménage » du comique Debouze, à cette « histoire de vieille femme de ménage qui veut se faire de l’argent » du grand intellectuel sotialiste au crane râpé qu’est le Cortex des Pyramides, ou encore au « il n'y pas eu tentative violente de viol sinon une imprudence, un troussage de domestique » de l’autre Kahn de Jean-François. Quelle ignoble solidarité de caste, n’est-ce pas ?

Comment ne pas réagir également au si peu crédible dégoulinement social qui s’étale ici ou là dans la presse bourgeoise. Prenez par exemple cet article du Monde, « journal de femmes de chambre », aux accents populistes, qui vise à faire pleurer Margot dans les chaumières bobos, et qui pousse certains gauchistes à conclure qu’il faut offrir la retraite à 25 ans à toutes les femmes de ménage.

« La retraite à 25 ans pour les femmes de ménage ». Mais ils n’y songent pas, enfin ! Ça se voit qu’ils n’en ont aucune dans la famille. Comment canaliserions-nous, sinon, hors du foyer familial, les tendances maniaques et hygiénistes de ce type de femme ? Ils veulent transformer la vie de moult Portugais en véritable Enfer, ma parole. Satanés gauchistes !

SILalutte finale

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