samedi 7 mai 2011

Le coup du larbin



Toujours cette même petite musique. « Larbin, larbin, tu n’es qu’un larbin ». Celle que nous jouent nos petits marxistes lorsque nous refusons de nous mettre au service des délires mégalomaniaques de ces rejetons de la bourgeoisie médiocre. « Tu n’es qu’un larbin ! » Un petit air qui en sus de son côté débile, insulte encore et toujours notre intelligence.

Comme si nous étions incapables de nous rendre compte que leur petite musique sonne faux. C’est qu’ils ne nous traitent pas de larbins lorsque nous servons de chair à canon pour leurs révolutions merdiques ou de marche pied pour leurs rêveries totalitaires.

Comme si nous étions incapables de nous rendre compte des avantages d’un système libéral. Celui de pouvoir se mettre à son compte. Celui de pouvoir choisir avec qui on s’associe ou avec qui on signe un contrat de travail. Celui de pouvoir revenir sur nos choix pour en faire d’autres ensuite. Celui de pouvoir réclamer justice sans vouloir tout détruire.

C’est marrant comme ma mère, femme de ménage dans les beaux quartiers, bien que payée pour exécuter un métier « de larbin », selon certains, n’a jamais présenté le moindre symptôme de ce soi-disant syndrome. Bien consciente de la loi de l’offre et de la demande, elle a toujours pu négocier le prix de son heure de labeur et claquer la porte de ses patronnes lorsque les conditions de travail ne lui plaisaient plus. Il en allait de même pour mon maçon et peintre en bâtiment de père. Tout à fait conscient de sa valeur professionnelle, il ne s’est jamais laissé marcher sur les pieds. Deux exemples parmi tant d’autres…

Mais il s’agit sans doute là de la preuve la plus absolue des aspects redoutables de ce pseudo syndrome.

Pas SILarbin que ça

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