BLOG RADICALEMENT DEMOCRATE, POLITIQUE, COSMIQUE, SARDONIQUE, VOYAGEUR ET VULGAIRE, PARAISSANT TRÈS SOUVENT ET S'INSPIRANT DE L'ESPRIT D'UN TEMPS OÙ LE REPUBLICAIN SAVAIT ENCORE JOUER DE SES TUBES SEMINIFERES...
dimanche 4 septembre 2011
La fiscalité par la bière : impôt ça va, trop bonjour les dégâts
C’est l’heure de payer votre dernier tiers provisionnel, alors pour arroser ça, voici notre système fiscal expliqué par la bière. Attention, l’abus fiscal nuit gravement à la santé économique du pays…
David SIL Kamerschen
3 commentaires:
Anonyme
a dit…
Sil'...a bière était du petit lait, j'en boirais ! De même, si cette ingénieuse et très imagée "démonstration" était d'une rigueur scientifique incontestable, j'y adhérerais volontiers.
Mais ça sent un peu le Sil'logisme tout ça :
1/ Dans cet exemple, la bière n'est pas la taxe, elle en est la cause. La taxe est en fait issue du choix de répartir l'addition selon un critère complexe et progressif (j'ai pas dit progressiste)et non proportionnel. Cette bière, finalement consommée par chacun des 10 amis est une image du "service public", ou tout autre chose que l'Etat met "gratuitement" au profit de la collectivité. Cette gratuité n'est qu'apparente et le coût est donc pris en charge par de l'argent récoltée à cette fin, par les taxes, notamment. Revenons à l'exemple où chacun consomme exactement la même quantité de bière (de "service public"). Est-ce vraiment le cas en réalité ? Sait-on si les biens et services théoriquement mis à la disposition de tous, sont utilisés équitablement ? Certains en tirent-ils plus de bénéfices que d'autres ? Qui sont-ils ? Je pense que la réponse à ces questions donnerait une autre grille de lecture de la vidéo.
2/ Le tenancier suggère d'appliquer les 20 % de réduc' à chacun. Soit. Il y a alors 2 modes de calcul possibles et non 1 seul. Et ils n'aboutissent pas au même résultat. C'est le plus "probant" des 2 qui a été retenu, éludant toute autre solution. En effet, au lieu d'appliquer les 20 % de remise à la somme (devenue théorique) correspondant au prix d'une bière, il eut été préférable d'appliquer 20% à la somme réellement payée par les 6 "imposables". On obtient alors les résultats suivants : 0,8 ;2,4 ;5,6 ;9,6 ;14,4 et 47,20. En valeur absolue ça ne saute pas au yeux, mais ainsi le 6ème ne bascule pas en "non imposable" et tous ceux qui payent ont réellement 20% de réduction. Dans la vidéo, c'est même une 3ème façon d'appliquer la réduc' qui est choisie... mais non explicitée.
...La formule choisie abouti donc à un résultat un peu étonnant : 20 % de réduc' sur la somme globale favorise les petits payeurs (qui ne s'en rendent pas compte, bien sûr) et défavorise les gros payeurs (le pourcentage aurait une géométrie variable ? Quel curieux pourcentage !)
Argh, je viens de me planter, non dans mes calculs, mais dans blogger ; j'ai perdu x lignes de texte !! Re Arggh !
En gros je disais : le 5ème on devrait lui rendre de l'argent (mais l'info est passée sous silence) le 6ème ne devrait voir sa "taxe" baisser que de 0,60 euros... et ainsi de suite jusqu'au plus gros payeur qui verrait sa contribution diminuer de 11,80 euros (59 % des 20 euros de remise ou, dit autrement, de 20 % de réduction sur la somme qu'il acquitte normalement). Au lieu de ça, on nous sert un obscur 16 % de réduc' dont j'aimerais bien connaître la genèse.
4/ Enfin, quand le 10ème homme finit par s'en aller, las de tant d'ingratitude, on postule assez perfidement que les 9 autres ne répartissent pas leurs 90 euros d'addition ( ou 72 euros si le patron leur fait toujours 20 % de remise) avec la méthode du début. Car en plus d'être pauvres, ils sont cons au point de n'avoir pas vu que 59 euros manquaient à l'appel sur une addition de 100 euros et donc 49 euros sur une addition de 90 euros et donc 31 euros sur une addition de 72 euros.
Bien sûr qu'ils ont toujours assez d'argent pour payer ; ils peuvent appliquer la méthode du début et paieront effectivement plus cher par "imposable" et/ou seront plus nombreux à payer ! C'est logique. En fait si c'est un mec qui paye plus de 10 euros qui part, c'est mauvais pour tout le monde et si c'est un mec qui paye moins de 10, c'est bon pour tout le monde. Chassons donc les pauvres, puisqu'ils "se rincent à l'oeil" (attention, faut être souple !).
Quant au pauvre riche, gageons que sa bière est bien meilleure là où il la boit maintenant...
Pfff, je m'épuise pour le bien de tous, c'est dingue ça. J'espère au moins que quelqu'un me lira jusqu'au bout.
3 commentaires:
Sil'...a bière était du petit lait, j'en boirais !
De même, si cette ingénieuse et très imagée "démonstration" était d'une rigueur scientifique incontestable, j'y adhérerais volontiers.
Mais ça sent un peu le Sil'logisme tout ça :
1/ Dans cet exemple, la bière n'est pas la taxe, elle en est la cause. La taxe est en fait issue du choix de répartir l'addition selon un critère complexe et progressif (j'ai pas dit progressiste)et non proportionnel. Cette bière, finalement consommée par chacun des 10 amis est une image du "service public", ou tout autre chose que l'Etat met "gratuitement" au profit de la collectivité. Cette gratuité n'est qu'apparente et le coût est donc pris en charge par de l'argent récoltée à cette fin, par les taxes, notamment. Revenons à l'exemple où chacun consomme exactement la même quantité de bière (de "service public"). Est-ce vraiment le cas en réalité ? Sait-on si les biens et services théoriquement mis à la disposition de tous, sont utilisés équitablement ? Certains en tirent-ils plus de bénéfices que d'autres ? Qui sont-ils ? Je pense que la réponse à ces questions donnerait une autre grille de lecture de la vidéo.
2/ Le tenancier suggère d'appliquer les 20 % de réduc' à chacun. Soit. Il y a alors 2 modes de calcul possibles et non 1 seul. Et ils n'aboutissent pas au même résultat. C'est le plus "probant" des 2 qui a été retenu, éludant toute autre solution. En effet, au lieu d'appliquer les 20 % de remise à la somme (devenue théorique) correspondant au prix d'une bière, il eut été préférable d'appliquer 20% à la somme réellement payée par les 6 "imposables". On obtient alors les résultats suivants : 0,8 ;2,4 ;5,6 ;9,6 ;14,4 et 47,20. En valeur absolue ça ne saute pas au yeux, mais ainsi le 6ème ne bascule pas en "non imposable" et tous ceux qui payent ont réellement 20% de réduction. Dans la vidéo, c'est même une 3ème façon d'appliquer la réduc' qui est choisie... mais non explicitée.
3... suite dans le commentaire suivant...
...La formule choisie abouti donc à un résultat un peu étonnant : 20 % de réduc' sur la somme globale favorise les petits payeurs (qui ne s'en rendent pas compte, bien sûr) et défavorise les gros payeurs (le pourcentage aurait une géométrie variable ? Quel curieux pourcentage !)
Argh, je viens de me planter, non dans mes calculs, mais dans blogger ; j'ai perdu x lignes de texte !! Re Arggh !
En gros je disais : le 5ème on devrait lui rendre de l'argent (mais l'info est passée sous silence) le 6ème ne devrait voir sa "taxe" baisser que de 0,60 euros... et ainsi de suite jusqu'au plus gros payeur qui verrait sa contribution diminuer de 11,80 euros (59 % des 20 euros de remise ou, dit autrement, de 20 % de réduction sur la somme qu'il acquitte normalement).
Au lieu de ça, on nous sert un obscur 16 % de réduc' dont j'aimerais bien connaître la genèse.
4/ Enfin, quand le 10ème homme finit par s'en aller, las de tant d'ingratitude, on postule assez perfidement que les 9 autres ne répartissent pas leurs 90 euros d'addition ( ou 72 euros si le patron leur fait toujours 20 % de remise) avec la méthode du début. Car en plus d'être pauvres, ils sont cons au point de n'avoir pas vu que 59 euros manquaient à l'appel sur une addition de 100 euros et donc 49 euros sur une addition de 90 euros et donc 31 euros sur une addition de 72 euros.
Bien sûr qu'ils ont toujours assez d'argent pour payer ; ils peuvent appliquer la méthode du début et paieront effectivement plus cher par "imposable" et/ou seront plus nombreux à payer ! C'est logique.
En fait si c'est un mec qui paye plus de 10 euros qui part, c'est mauvais pour tout le monde et si c'est un mec qui paye moins de 10, c'est bon pour tout le monde.
Chassons donc les pauvres, puisqu'ils "se rincent à l'oeil" (attention, faut être souple !).
Quant au pauvre riche, gageons que sa bière est bien meilleure là où il la boit maintenant...
Pfff, je m'épuise pour le bien de tous, c'est dingue ça.
J'espère au moins que quelqu'un me lira jusqu'au bout.
@+,
LOLO45QUIAIMEBIENLECALCUL.
J'ai lu jusqu'au bout mon bon géographe ;-)
Sinon, t'auras plus de chances d'être lu (1500 lecteurs par jour) en postant ton commentaire ici :
http://extremecentre.org/2011/08/23/la-fiscalite-par-la-biere-impot-ca-va-trop-bonjour-les-degats/
Attention, pas mal de méchants économistes trainent dans les parages :-)
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