mercredi 14 septembre 2011

L’islam, la religion à plaindre des pauvres diables (Allahu Miskin)


Très souvent, lorsque je mets le nez de l’islam sur ses déjections de trottoir ou d’ailleurs, je m’entends dire deux types d’arguments envoyés avec cette automaticité propre aux mous du genou…

1) Il faut être gentil avec l’islam parce qu’elle est la religion d’une minorité ;
2) Il faut être gentil avec l’islam parce qu’elle est la religion des plus pauvres de ce pays.

Immanquablement, j’y réponds d’un revers de rotule initiée au Muay Thaï

1) Parce qu’il nous faudrait attendre que l’islam devienne majoritaire sur la terre de nos ancêtres pour pouvoir espérer le critiquer un tant soit peu. Ben tiens ! Allah bonne blague !
2) La religion des plus pauvres dans ce pays est le catholicisme, pour la très bonne et très simple raison que les plus pauvres de ce pays ne se trouvent pas parmi la « diversité » suburbaine, mais dans une ruralité éloignée de tout : des services publics, des services sociaux et surtout de toute couverture médiatique (plus ci-dessous et ici).

Alors les bien-pensants, prêts à cesser de bouffer du curé, mais également à mettre la main à la poche pour restaurer tous nos vieux clochers ?

SILidim le Magnifique

Intitulé “Pauvreté, précarité, solidarité en milieu rural”, le premier rapport émane de l’Inspection générale des affaires sociales et du Conseil général de l’agriculture.

Il révèle – ce que taisent volontiers les bien-pensants – qu’en France,la vraie misère se trouve à la campagne. Un “espace rural” ( 60% du territoire, 18% de la population, 11millions d’habitants) que le rapport qualifie cruellement de « véritables territoires de relégation » : un « taux de pauvreté rurale supérieur à celui des zones urbaines », avec « surreprésentation des ménages et couples jeunes, pauvres avec enfants » ; une surreprésentation des ouvriers (32 %) et des employés (27%) ; une pauvreté moyenne (13,7 %) supérieure à celle des espaces urbains (11,3 %) – dans un tiers des départements ruraux, ce taux atteint 19% !

Les prestations sociales des ménages pauvres de l’espace rural ? « En dépit d’une pauvreté plus fréquente […], la part des prestations sociales dans leurs revenus est moins élevée [que pour les ménages pauvres urbains] ». Les logements ? Une honte : « Les deux tiers de l’habitat indigne sur lequel opère une mission spécifique du ministère du Logement se trouvent en milieu rural. » La santé ? Dans l’espace rural, « la prévention est difficile et les services de soins souvent insuffisants ».

Enfin,cette comparaison (de 2004) révélatrice entre le taux de pauvreté en Seine-Saint- Denis,18%, et dans la Creuse, 19,5% ! (lire plus dans Valeurs Actuelles)

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