jeudi 29 septembre 2011

Dans la série les antilibéraux (de droite comme de gauche) ne sont pas bien finauds : Michel Onfray (aux fraises depuis 1959)


Voici ce que Michel Onfray publiait dans Le Monde daté du 22 septembre, en même temps qu’il annonçait s’engager aux côtés d’Arnaud Montebourg « le seul antilibéral » (après l’avoir fait pour d’autres lumières du genre José Bové, Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon) :

« Le libéralisme est une idéologie dont l’utopie fait des dégâts considérables avec des victimes et des morts jamais comptabilisés – les suicides, l’alcoolisme, la drogue, la violence, les antidépresseurs, la délinquance, la criminalité en procèdent largement.

Cette religion aussi sotte que le marxisme en son temps affirme que, le marché faisant la loi, une régulation naturelle s’ensuit qui, à terme, produit le bonheur et la prospérité de tous. Or, chacun le voit bien, le marché qui fait la loi, c’est la dictature de l’argent et le règne des mafias
. »

Brillant n’est-ce pas ? Le reste de l’article l’est tout autant. Un chef d’œuvre de la pensée Biactol™. Pourquoi Biactol™ ? Parce que je servais exactement le même type d’arguments bubonneux, aussi puérils que stupidement déconnectés des faits pris dans leur ensemble, quand j’étais au lycée et à la Fac. Depuis j’ai quelque peu appris à réfléchir, diversifié mes lectures, suffisamment en tout cas pour comprendre ce qu’est vraiment le libéralisme. Onfray, toujours pas. Ce qui est triste à son âge.

Par contre, c’est toujours aussi désopilant à lire ou à écouter. Car voyez-vous, rien n’a changé. Déjà à l’époque, lorsque j’entendais ce genre de niaiseries, que mon cerveau encore immature absorbait parfaitement avant de les recracher telles quelles, on pouvait remarquer chez tous les perroquets de la chaine, moi y compris, ce petit éclat propre au neuneu qui pense avoir inventé le feu. Le même éclat que l’on retrouve encore. Tout comme ce même sentiment de découvrir une vérité (capitalisme = caca, libéralisme = fascisme) au lieu de se dire que l’on ne fait que servir de sono à un vieux vinyle rayé.

Enfin, que mon bon Michel sache que je ne le décourage en rien de continuer à jouer les gentils organisateurs de l’antilibéralisme. A l’époque, d’avoir accès à ce genre de discours, cela m’avait pas mal aidé à démarrer une jeune vie sexuelle. Acné ou pas, c’est fou ce que ce genre de conneries produit comme effets sur la jouvencelle un peu rebelle. Avec le temps cela n’attire plus que les péronnelles. Or comme ce n’est pas mon truc, j’ai tourné la page. Cependant je comprends et j’accepte bien volontiers que Michel Onfray puisse garder ce genre de préférences. Après tout, on est libéral ou on ne l’est pas.

SILibéral

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