Il y a de ça dans les deux mille ans, à la même période de l’année, un Galiléen serait ressuscité un premier avril après s’être fait, trois jours plus tôt, tabasser ; flageller ; clouer les poignets sur une croix au niveau du nerf médian inondant sa poitrine d’une douleur asphyxiante en plus de la paralysie ; river les pieds sur le montant de cette même croix rendant insoutenable tout appui pour tenter de prendre la moindre bouffée d’air ; puis enfin percer la poitrine d’un coup de lance.
Ressusciter, tout brisé, troué de partout, c’est cela même oui !
Rien d’étonnant à ce qu’un certain nombre de badauds aient accueilli la nouvelle avec un éclat de rire, et aient fait du symbole du Christ, le poisson, celui d’une farce.
C’était histoire de conclure ces fêtes de Pâques, qui me rendent à chaque fois plus triste que joyeux (empathie avec l’autre gentil juif, oblige), sur une note d’humour.
Au passage, bienvenus dans la Chrétienté, à tous les nouveaux chrétiens d’ici comme d’ailleurs…
SILure du SIL
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