lundi 8 décembre 2014

La French : « les héros sont toujours seuls »


De cet excellent film qui sent bon la clope, l’unique chose que je n’ai pas bien compris c’est la polémique autour des éléments de fiction dans lesquels ne se reconnaitraient pas la famille du juge Pierre Michel et les spécialistes du dossier. Ces défauts de procédure biographique égratigneraient la valeur de l’homme. Personnellement, je ne suis pas sorti de la salle avec cette intime conviction, bien au contraire.

Je me suis dit, plutôt, voilà encore une illustration du fait que « les héros sont toujours seuls ». Seuls face à leurs démons, ceux de leurs proches, ceux de la société ; seuls face aux appareils judiciaires, politiques, criminels ; seuls face aux écuries d’Augias dont il leur revient de nettoyer le merdier…

Mais ce n’est pas tout. Je suis sorti de cette projection avec une sensation de colère inhabituelle après m’être fait une toile…

Tout d’abord liée à un sentiment d’injustice. En effet, je me suis dit ‘je parierai qu’il n’existe pas d’Avenue Pierre Michel à Marseille, pas plus que de salle ou d’amphithéâtre Pierre Michel dans les facs de Droit, ou encore de promotion Pierre Michel à l’Ecole Nationale de la Magistrature ; faudrait surtout pas en faire un exemple à suivre’. Bingo !

Ensuite lié à un profond ras-le-bol. Marre de voir prospérer dans mon pays la racaille criminelle qui parasite la vie et l’avenir de millions d’honnêtes gens qui se lèvent tous les matins avec tout autre projet que celui de nuire à leur prochain !

Aussi, merci beaucoup à Cédric Jimenez ainsi qu’à Jean Dujardin d’avoir redonné vie à Pierre Michel, de m’avoir rappelé l’engagement d’un homme qui m’aura fait rêver de Justice pendant deux heures et quart…

Les cahiers du SILnéma

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