vendredi 31 août 2018

Vatican : The Gay Vinci Code (!)


A l'heure où le pape François qui, rappelons-le, est le chef d'une secte prétendant parler au nom d'un ami imaginaire de nature divine, se laisse aller à des conseils de nature psychiatrique à l'adresse de parents "d'enfants aux tendances homosexuelles", il est temps de révéler au monde entier, et au-delà, la vérité sur l’identité sexuelle, non pas des anges, mais du petit Jésus.

Un secret qui ne surprendra pas grand monde, étant donné les questions légitimes qui pesaient depuis longtemps sur ses orientations sexuelles. Car force est de constater que la vie de ce petit gars, toujours célibataire à 30 ans, beau comme un cœur, cheveux longs et soyeux, si intelligent et si sensible, inaccessible à la ribambelle de greluches qui le poursuivaient toute la sainte journée, qui partageait avec sa bande de potes, les Zapôtres, une histoire d’amour totale, où il s’agissait de « s’aimer les uns les autres comme je vous ai aimé », en même temps qu’il vivait une relation fusionnelle avec le principe masculin du Père… que la vie de ce petit gars redis-je n’allait pas sans susciter quelques interrogations légitimes sur son hétérosexualité.

C’est vrai quoi ! En vérité, n’aimait-il pas avoir mal, avoir mal aux joues (une parabole) ? Pourquoi pas au cul ? En vérité ne partageait-il pas son corps entre ses potes ? « Ceci est mon corps ». Ben tiens ! Tu veux la voir ma parabole ?

Pourquoi sa mère le suivait-il de près, inquiète qu’elle fût pour son devenir ? Pourquoi son père terrestre refusait-il de le voir ? Père qui ne fut même pas présent le jour de sa crucifixion. Pourquoi suscita-t-il à ce point, le courroux mortel des mêmes orthodoxes qui, y compris en usant du couteau et autres menaces, refusent encore de nos jours chaque année de voir défiler la Gay Pride à Jérusalem ?

D’ailleurs en parlant de couteaux, pourquoi Jésus dit-il dans sa parabole de l’épée que son message d’amour était si radical qu’il en trancherait même les liens familiaux ? Un peu comme quand un fils ou une fille annonce son homosexualité à ses parents. Ça pour être radical et tranchant, c’est radical et tranchant.

Pourquoi Judas l’embrassa-t-il une dernière fois sur la bouche, si ce n’est pour manifester l’un de ces dépits amoureux capables de toutes les vilenies passionnelles ? Pourquoi des passants dirent-ils à Pierre, le « roc » préféré de Jésus, le soir de la trahison, « toi aussi t’en es, ça se voit à ta façon de parler et de t’habiller » ? Si c’est pas un signe ça, de se faire traiter de folasse par la populace…

Pourquoi Saint Paul, qui travestit une grande partie du message du doux Jésus, pour ne pas l’avoir fréquenté de près, se sentit-il obligé dans l’épître aux corinthiens (6:9-10) de condamner certaines "déviances sexuelles" présentes chez ces premières communautés chrétiennes qui comme par hasard trouvèrent dans le monde grec leur principal lieu d’épanouissement ? Comme par hasard…

En vérité je vous le dis, je crois que c’est clair, non ?!?

C’est que je mets d’ailleurs au défi quiconque d’invalider catégoriquement cette hypothèse d’un Jésus Gay.

Quoique après tout, j’interdis qu’on le fasse car voyez-vous, tout cela me fut révélé, à l’instar de Saint Paul, par Jésus lui-même, qui m’apparut l’autre jour comme ça subrepticement. À moins que ce soit le Père ou le Saint Esprit, je ne sais plus vraiment. Ils se ressemblent tellement, à vrai dire, tous ces barbus de mauricos célestes.

Figurez-vous que des cousins du 9-4 m’ont invité, il y a quelques semaines, à un after dans un futur ex-bar à chicha ou à chichon, je ne sais plus. En tout cas, le fait est qu’en allant uriner, sur ce parking de Villeneuve Saint-Georges, contre une carriole de marque coréenne, délicatement tunée aux couleurs du Portugal, vert décrépis à l’extérieur, grenade à l’intérieur, par l’un des rejetons mal intégré de cette communauté puisque n’ayant toujours pas assimilé le bon goût français, Jésus de Sousa ou de Nazareth, je ne sais plus, m’apparut.

« Quel con, je lui ai dit, t’aurais pas pu attendre que je finisse de pisser. Tu m’as fait dégueulasser mes Le-Coq-pensif toutes neuves. »

« Calme-toi, qu’il me dit ce bouffon, j’ai une bonne nouvelle à t’apporter, The bonne nouvelle ».

« Elle a intérêt à être plutôt bonne, ta blague, parce que sinon je te jure que j’te fais me laver les pieds mais aussi mes groles »,  lui ai-je répondu. Elle était bonne. Il a de la chance.

Pour ceux qui se refuseraient à cette lumière, je les invite à observer de prés, voir à toucher cette icône, on ne peut plus orthodoxe, que j’ai placé en illustration. Avouez-le, ne suscite-t-elle pas en vous comme une éruption de pensées jusque-là inavouables, de pulsions jusque-là latentes ? Oui, n’est-ce pas… « Doux Jésus ! »… Je veux bien le croire.

SIL de Nazaré
 



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