Et
pour le démontrer, je ferai court et bref, telle une tape éducative sur les
petits doigts boudinés de nos soi-disant représentants.
S’il
nous importe à tous de proteger les plus faibles, notamment les enfants, des abus des plus forts, et notamment des adultes (parents ou pas),
une loi privant les parents d’un droit de correction (qui n’est en rien un
droit au passage à tabac de l’enfant), a ceci de pervers qu’il place l’enfant à
éduquer sur un pied d’égalité avec l’adulte éduquant.
Pire,
chose qui semble avoir totalement échappé à nos cher(e)s représentant(e)s,
cette loi place l’enfant en situation de supériorité face à l’adulte.
En effet,
si l’enfant est en droit de dénoncer toute correction infligée
par le parent, mais que le parent n’a pas de possibilité de porter plainte
contre son jeune enfant en cas de débordement
(violences verbales, physiques, bris de matériel), nous nous trouvons de fait devant
une situation d’inégalité devant la loi.
Considérant,
par ailleurs que l’article 10 du préambule de la Constitution du 27 octobre
1946 stipule que « la Nation assure à
l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement », que vu les éléments précités, l’une des conditions nécessaires au développement
de la famille, qu’est l’autorité parentale, n’est pas assurée…
Il
est hors de question que je regarde cette loi autrement que comme inique…
SILcéron
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