Monaco est très surprenante.
Pâtissant d'une réputation de monarchie d'opérette et de principauté du bling-bling, on pourrait s'attendre à un Disneyland pour parvenus. Que nenni ! Dès la sortie de la gare souterraine, le glamour opère :
- Il y a quelque chose d'authentiquement somptueux et aristocratique, marqué par l'exigence d'efficacité, de confort, et d'esprit pratique.
- Un mélange de charme italo-provençal, d'ordre et de rigueur helvétique, de démesure à l'américaine, le tout mâtiné d'un je ne sais quoi de grandeur et d'excellence à la française dont j'avais presque perdu l'habitude.
Mais aussi :
- Des perles architecturales juchées sur des corniches rocheuses, des petites rues colorées ; des buildings plantées tels de titanesques palmiers de verre et d'acier reflétant l'éclat du Soleil et semblant chercher à offrir un égal accès à la contemplation maritime ; des petits jardins tels des oasis inattendus ; les petits restos sympas autour du joli marché etc.
Sans oublier :
- La ravissante vieille ville à l'abri, dans sa forteresse rocheuse, avec ses ruelles et placettes chatoyantes, sa surprenante cathédrale, son pittoresque palais de justice et son gracieux palais princier.
- Le Port Hercule portant bien son nom, puisque servant de havre aux vaisseaux des demi-dieux de l'économie de marché.
- La jolie plage artificielle publique de Larvotto, bien plus raffinée que les plages privées de Cannes et plus plaisante que celle de Nice.
- Ces espaces arrachés à la mer par le génie herculéen de l'Homme.
- Le tout à flanc ou au pied de ce massif rocheux cyclopéen qui semble défier Poséidon.
Bref, la Principauté monégasque est aussi belle que grandiose. Et si j'avais trois-quatre millions d'euros en trop, je m'offrirais certainement avec grand plaisir un petit pied-à-terre à Monaco
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