Parce que les
Carthaginois comme les Romains puis les esclavagistes Arabes et Turcs
ponctionnèrent ma Galice de pas mal de mes vaillant(e)s ancêtres ; parce
que coule dans mes veines la sueur comme le sang des serfs d’antan, le
sang des belles Mauresques que mes ancêtres allaient ravir au sud de
Coimbra mais aussi le sang des Noirs qu'ils ramenèrent d’Afrique au
Portugal au cours du XVe siècle ; pour toutes ces raisons, je commémore
aujourd’hui l’abolition de l’esclavage.
Comme par
ailleurs, en plus du sang Noir, je dois bien avoir en moi un peu de sang
négrier et puisqu’il s’agit de faire en sorte que celui-ci reste bien
muselé, je commémore chaque année le 10 mai, notre "journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition".
Je commémore, non
pas une victoire de la repentance mais ma fierté de nos Pères qui, après
avoir hérité de ce crime contre l’Humanité, ont trouvé, eux, les
premiers, le moyen de l’abolir et de le condamner.
Je commémore ce progrès qu’ont su accomplir nos seuls Pères puisque en dehors du monde qu’ils nous ont bâti, l’esclavage reste endémique aussi bien en Afrique noire ou arabe qu’en Asie.
Je commémore ainsi
la défaite de la pensée esclavagiste, la victoire des Lumières, comme
le refus de toute nouvelle servitude.
Liberté ! Égalité ! Fraternité !
Sil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire