lundi 31 mars 2008

SILDA SPITZER


Puisque même mon Lolo s’est amouraché de Kristen, la dinde de Thanksgiving préférée du Gouverneur New-yorkais Eliot Spitzer, à 2000 dollars la cuisse tout de même, et même si comme bien d’autres je lui péterai bien les deux pattes arrière dans mes rêveries les plus gratuites, il est hors de question que la chair de cette génisse occulte la classieuse plastique de Madame Silda Spitzer, l’épouse bafouée de l’Eliot Nase susvisé.

Je sais que les taux hormonaux du trentenaire poussent celui-ci vers la femme aux fruits délicatement mûris par les caresses de l’age et que par conséquent l’objectivité de mon appréciation est sans doute à relativiser mais tout de même, Silda n’est-elle pas magnifique ? Sublime au point de se demander comment on peut lui préférer une vulgaire pintade.

D’aucuns e-proches m’ont répondu que Silda était peut-être un glaçon. Que nenni les amis ! D’une part, j’ai trop souvent retrouvé le coup du « glaçon » chez des éjaculateurs précoces qui se la jouaient Titanic tout en ayant de gros problèmes de gouvernail, pour admettre ce genre d’hypothèses. D’autre part, même si cela était le cas, dois-je signaler qu’au-dessus de zéro, un glaçon se réchauffe.

Mais bon, Houellebecq en parlant de « déclin du vagin occidental » pour justifier Pattaya a fait beaucoup de mal à la masculinité des environs. Il l’installe dans une médiocrité proche du zéro absolu, capable de glacer la plus vivante braise qui soit. Non mais regardez-moi les yeux de la dame. Quelque chose vous glace dans ce regard, vous ?

S’il y a déclin, c’est certainement chez certains vits occidentaux proches du niveau zéro, chez des pénis démocrates impuissants à convaincre leurs dames du bien fondé de leurs programmes ou de leurs promesses. Le « elle se refuse peut-être à certaines pratiques » étant le deuxième type d’excuses que je retrouve chez de trop mauvaises langues.

Ce Monsieur Spitzer, un bien piètre sexual-démocrate et le symbole du déclin du pénis occidental.

SILda-da-da

dimanche 30 mars 2008

DE L’IMPRESSIONNISME SCIENTIFIQUE EN POLITIQUE


J’entends et je vois de-ci de-là que l’on sautille sur son maroquin comme un cabri en béguetant « réformes, réformes, réformes ».

Aussi je signale à celles et à ceux qui s’agitent ainsi à déformer la France, qu’une démocratie est un tableau pointilliste.

On ne réforme une démocratie que par petites touches successives, avec patience, en respectant les contrastes, les jeux d’ombres et de lumières, rendant visible de prés chaque couleur primaire, le tout en prenant souvent le recul nécessaire pour s’assurer que l’ensemble reste harmonieux.

SILgnac

Illustration : Tableau du maître pointilliste Georges Seurat « La Tour Eiffel » (1889). La Tour est présentée inachevée comme symbole de sa foi dans le progrès et la technique…

samedi 29 mars 2008

APHREURISME POUR UNE ENTENTE FRATERNELLE




L’Anglais est un Français comme les autres

Il y a de cela quelques semaines, je suis descendu dans le midi afin d’établir un devis pour des travaux de rénovation d’un mas provençal qu’un bon client Anglais venait d’acquérir. Alors que nous concluions l’affaire en déjeunant, la conversation se fit historique. Ce faisant, je finis par reconnaître qu’à bien y réfléchir, à chaque fois que Paris s’est retrouvé occupé ou en passe de l’être, nous avions tôt fait d’appeler Londres à la rescousse plutôt que Marseille.

Les habitants de cette dernière n’étant bons qu’à réclamer, auprès de la Capitale, des subsides qu’ils abattent tels des jokers sur la table des enjeux électoraux, comme vient de le faire Gaudin lors des municipales, ou à vouloir donner leur nom à notre hymne national, sous prétexte de l’envoi de quelques volontaires provençaux en juillet 1792.

Un chant patriotique composé pour les armées du Rhin et qui par conséquent aurait dû s’appeler l’Alsacienne. À plus forte raison que chantée avec l’accent alémanique, la Marseillaise devait refiler bien plus les liquettes aux troupes ennemies, que chantée avec l’accent du midi par deux pelés et trois tondus pêchés dans le vieux port.

Chantez donc la Marseillaise avec l’accent et vous verrez que ce chant guerrier tiendra plus du Tino Rossi que du Tonitruant…

Bref, l’Anglais a toujours aimé la France, lui, et n’a jamais cessé de le démontrer, lui. À commencer par une guerre d’occupation. Celle de 100 ans, il y a six siècles. 100 ans pour leur faire comprendre qu’entre nous c’était fini et pour les foutre dehors. Si ce n’est pas de l’attachement fusionnel ça, que l’on m’explique alors ce que c’est. Puis trois guerres de libération. Une première au début du XIXe siècle, l’Angleterre refusant que la France appartienne à une autre île qu’elle. La Corse et son Napoléon.

Puis deux guerres contre des Allemands qui voulaient être, eux aussi, selon un vieux proverbe germanique, « heureux comme dieu en France ». L’Anglais a beau être libéral, il n’est pas partageur pour autant, surtout quand il s’agit de la France.

Car il l’aime sa France l’Anglais. Nos villages qu’il repeuple, nos grands appartements parisiens qu’il est le seul à pouvoir se payer, nos hôpitaux plus abordables que les siens, sans oublier nos pinards et nos joueurs de foot appréciés là-bas à leur juste valeur marchande.

Du coup « sorry to disagree with » mon Georges Clemenceau, mais je ne partage pas son célèbre avis « l’Anglais est un Français qui a trahi ». Il disait cela en se referant au Duc Guillaume le Conquérant qui pour en avoir assez de « revoir sa Normandie » s’en alla en 1066 envahir l’Angleterre et placer sa descendance comme ses gens à la tête de cette colonie d’outre-mer qui ne tardera pas à se retourner contre la métropole.

Et même si je veux bien admettre que la Normandie est une Terre fourbe et traîtresse, suffisamment en tout cas pour envisager de se donner Fabius, le roi des réponses de Normand, comme futur Duc régional, désolé d’insister mais j’estime que l’Anglais est un Français comme les autres. Ce qui me conduit à saluer les propos tenus par notre président lors de son voyage officiel à Londres.

« Si nous nous sommes combattus, ce n’est pas parce que nous sommes différents mais bien parce que nous nous ressemblons ». Yes my Lord !

Sir SIL

vendredi 28 mars 2008

BIS REPETITA PLACENT


Si l’Histoire ne se répète pas, certaines oeuvres humaines si !
Certaines cultures tendant à répéter les mêmes aveuglements,
Les mêmes compromissions et lâchetés ; les mêmes criminelles idioties…
À croire que certains de nos Hommes finissent par trouver cela plaisant.

SILius

jeudi 27 mars 2008

LATEST NEWS : FITNA


LE FILM « FITNA » DU DEPUTE NEERLANDAIS GEERT WILDERS EST FINALEMENT EN LIGNE SUR LIVELEACK.COM ET EN VERSION FRANÇAISE SUR BIVOUAC-ID

RIEN D’AUTRE QUE LA PLUS TRISTE REALITE. UNE REALITE QUE D’AUCUNS TROUVERONT LE MOYEN DE TAXER DE POPULISTE ET QUI NE MANQUERA PAS D’ENFLAMMER LES ELANS PACIFISTES DE BIEN D’AUTRES.


SILders

ADDENDUM 28-03-04 à 22H : La censure fascislamique étant particulièrement efficace, le film ne sera resté sur LIVELEACK que 24 heures. Toutefois la version française reste disponible sur BIVOUAC-ID et de plus vous pourrez le télécharger chez AJM (clic-droit) ou bien ICI à travers tout un tas de liens.

mercredi 26 mars 2008

F.M.I : FOND MONETAIRE IAHOUD


Je ne sais pas pour vous mais il se trouve que j’ai une tante, du coté de Noisy-le-Sec, qui s’évertue deux fois l’an à réunir tous les cousins de la famille dans le cadre d’un gueuleton typiquement médieval-portugais. On s’y retrouve tous. Les pièces rapportées étant également très lourdement invitées à s’y rendre. Comme le Portugaulois se mélange facilement, nous voilà donc les Tugues avec nos moitiés gauloises, ritales, kabyles, antillaises, arméniennes, taiwanaises (si, si), j’en passe et des meilleurs. United colors of Batakweks. Tout cela est donc fort sympathique à ceci prés que ça finit souvent de la même façon.

Au bout de deux heures de bavardages politiques, le repas part en vrille avec trois camps qui se forment. Le camp de ceux qui n’y pipent que dalle mais se taisent. Un deuxième constitué des Tugues intégrés, voir assimilés, sachant lire, ayant fait des études et un troisième.

L’équipe des crétins aux cervelles ramollies par le mélange cannabis-caipirinha et leurs rares activités cérébrales. TF1, baby-foot, Costa do Sol, techno-rap et Tunning. Ceux qui ici parlent portugais toute l’année puis français au Portugal tout l’été et qui prétendent connaître sur le bout de leurs doigts rarement noircis par l’encre, le Portugal, la France et le Monde.

Pourquoi je vous raconte tout ça ?

Parce que la conversation que j’ai eue avec mes cousins du 9-3, lors du repas de noël 2007, a fini par bifurquer sur la nomination de mon DSK à la Direction du FMI. De là, elle a débouché sur le thème des juifs, l’argent et le Monde et s’est poursuivie par le titre de ce billet, juste avant de se conclure par tout un tas de truculentes insultes portugaises. « Vai-te foder caralho » ; « ès mas é burro como uma porta » ; « deixa falar quem sabe e vai guardar cabras là pro meio do monte»....

Une conversation qui m’a rappelé tout ce que j’ai pu lire à droite comme à gauche, sur le fait que l’éventuelle nomination de mon DSK serait problématique parce que démontrant « ce » lien entre Le Juif et l’Argent.

Or comme par ailleurs, je n’arrive pas à contenir, ces jours-ci, mes pulsions antisémites latentes, du fait que mon Juif d’apothicaire se trouve à court d’Olanzapine, ces petites pilules anti-schizo qui me permettent si bien de stabiliser ces pulsions, je me propose aujourd’hui de démontrer à mes lecteurs, grâce à deux trois exemples incontestables que Les Juifs sont bien derrière toutes les banques, toute la puissance industrielle et financière de ce bas-monde.

Prenons pour commencer les 400 milliards de dollars juifs que représente le marché de la drogue (3e commerce mondial) en provenance d’Amérique du sud, du Maghreb et d’Asie. Et bien croyez-en mes documents secrets, tous ces milliards appartiennent aux juifs pour la simple et bonne raison que les trafiquants chicanos, ritals, maghrébins, afghans, birmans, y’sont tous juifs. Si ! Si !

Prenons pour continuer les 50 milliards liés au commerce des armes, fabriquées aux EUA, en Russie, en France, en Allemagne ou en Chine. Et bien, là encore, mes documents de source sure démontrent que tous ces Russes, Chinois, Américains, Allemands, y’sont Juifs. Si ! Si !

Tiens, un autre exemple. Prenons les 800 milliards de dollars sionistes provenant de la vente du pétrole. Vous me croirez difficilement mais là encore je vous jure mes grands dieux que tous ces Saoudiens, Russes, Iraniens, Texans, Anglais, Norvégiens, Vénézuéliens, y’sont juifs jusqu’au dernier d’entre eux. Si ! Si et encore Si !

Prenons pour conclure les 4 300 milliards du PIB japonais et les 2 700 milliards du PIB chinois, provenant de leur fulgurante ascension industrielle et financière. Et bien, je vous laisse conclure puisque là aussi, c’est tout pareil qu’avant.

Bref toutes ces sources de revenus sont dans la main des juifs. Toutefois comme ils n’en ont jamais assez... Tiens voilà que je retrouve mes petites pilules au fond d’une poche, moi... Vous en voulez une ? Où en étais-je ? Ah oui... Donc je disais que n’ayant jamais assez, ils veulent faire du FMI la cerise sur ce gâteau galactique....

« Je me moque ? » En effet. « Pourquoi les gens sont-ils stupides à ce point ? » Parce que tout ça est très cohérent. À vrai dire, le principe de spoliation a sa propre logique.

Que voulez-vous, quand le Chrétien se rend compte que c’est con d’avoir réservé l’activité bancaire aux Juifs parce que son église l’avait jugée impure avant de la comprendre lucrative, il décrète que ces fourbes de Juifs se sont volontairement accaparés cette activité pour asseoir leur pouvoir sur les Chrétiens. Alors hop, on les spolie. Comme par ailleurs, vous ne me croirez jamais, il y a forcément des Juifs pour défendre leurs intérêts y compris financièrement, qu’il y a des banques dirigées par des juifs, et bien mon gars, n’avons-nous pas la preuve que toutes les banques sont juives ou plutôt pas encore toutes à nous. Ce qui permet de re-spolier ce qui reste. Faut pas déconner, c’est qui les plus forts ? Eux ou nous ? Sans blague...

Que voulez-vous, le Juif on l’adore. Nous aimons le mépriser. Nous l’aimons victime d’un génocide. Le survivant, nous l’aimons déjà bien moins. Il nous prend la tête le survivant. Pourquoi il n’est pas mort celui-là, tiens ? C’est louche ! Nous l’adorons en écrivain maudit, artiste en guenilles, chanteur miséreux, banquier détesté, scientifique famélique. Dans toute sphère que nous ne goûtons guère.

Le problème étant qu’à chaque fois que nous reléguons le Juif à ce qui nous méprisons, les arts, le savoir, l’épargne, la banque, la science, ce fourbe réussit à transformer notre malédiction en bénédiction. Par son goût du travail, de la perfection, de la recherche, de l’exigence, de la liberté, ce pionnier transforme tout en or. Arghhh ! Ce qui, au fond, n’est pas grave puisque cela nous permettra de continuer à le détester et au final de le spolier, encore et toujours des fruits de son travail. Qu’il sème puisque nous récolterons. Y compris sur sa propre terre.

Et oui, même sa terre nous la voulons. Dieu sait ce qu’il serait capable d’en faire, de son désert. Un paradis. Nous ramenant encore et toujours à notre médiocrité. Enfin, attendons de voir. Laissons là lui un peu. Et si d’aventure il réussit à faire de ce désert un jardin, à y faire couler le lait et le miel, il sera toujours temps de prétendre que le Juif est partout en Israël, que ce n’est pas normal, histoire de lui confisquer Notre Palestine. Et qu’on ne nous parle pas de peuple élu, que ce peuple, comme tous les peuples de cette planète, aurait été établi sur cette terre par ses mythes fondateurs et sa divinité protectrice.

Quoi que, à bien y réfléchir, nous aimons aussi voir le Juif en élu de ce Monde. Ça nous arrange. Car ainsi nous pouvons le spolier de ce Monde. Et oui, il est où l’intérêt pour un peuple non prosélyte à se vouloir élu du Monde. Alors que par contre, pour des prosélytes tels que nous, l’élection mondiale, cela peut s’avérer très utile. Et oui, aidé par les quelques juifs suffisamment cons pour y croire, nous, les prosélytes, avons fait des enfants du dieu d’Israël, les élus d’un Monde dont nous nous estimons les seuls et légitimes héritiers. Encore et toujours la manie de spolier le Juif y compris de ce qu’il n’a pas. Le Juif, nous le rêvons élu pour mieux le souhaiter déchu. Notre maladie.

Maintenant, histoire de conclure et pour revenir aux milliards de dollars du sujet qui nous occupe, le premier qui me balance que tous ces milliards transitent à un moment ou un autre par des banques juives situées dans des paradis fiscaux, voici ce que je lui propose. Sans chercher à démontrer l’ineptie de cette dernière connerie, puisqu’il est évident que les banques situées dans les paradis fiscaux suisses, luxembourgeois, liechtensteinois, monégasque, hongkongais, que sais-je encore, sont juives, je me contenterai de soigner sa parano en me mettant à son niveau de conscience et en lui faisant copier 7x77 fois l’une des deux phrases au choix :

1- « ce n’est pas parce qu’un cageot de navets emprunte une autoroute, qu’il appartient à l’autoroute et non pas au producteur comme au futur consommateur »,
2- « Je crois qu’on a exagéré la puissance des Juifs. Quand on voit ce qu’on a réussi à leur faire sans que le Monde ne bouge le petit doigt… » Phrase dite par le médecin SS dans le film « Amen » de Costa-Gravas.

Car au final, ce n’est pas que le rapport des Juifs à l’argent et au monde n’existe pas ou ne m’intéresse pas. Prière de se reporter au livre de Jacques Attali « Les juifs, le Monde et l’argent ». Il me paraît juste pas inintéressant que nous, les prosélytes, les universalistes, les héritiers de tous ces peuples conquérants, nous nous interrogions sur notre rapport à l’argent du Juif, à l’argent tout court, étant donné les folies meurtrières où cette absence d’analyse nous ont mené.

Bande de vieux schmoks...


SIL élu par Lugo et Kalega sur ses terres de Galice, par Saint-Paul sur toutes les terres de ce Monde et par le Docteur Spock sur toutes les étoiles de l’Univers. Yeah !!

mardi 25 mars 2008

MILLE ANNEES LUMIERE


Dans la famille, de même que nous avons toujours préféré la mécanique céleste à la cosmologie romaine, nous avons de même toujours préféré l’horlogerie genevoise aux roulements de mécaniques italiens.

C’est ainsi que mon grand-père n’eut l’âme en paix que le jour où il put se procurer sa première tocante helvétique, achetée en contrebande chez nos frères Galiciens du nord, un peu moins fliqués par Franco que les Portugaliciens l’étaient par Salazar. Une montre-bracelet qu’il portait discrètement dans la poche, pour les raisons contrebandières que je viens d’indiquer mais aussi pour des raisons techniques. Porter une montre-bracelet quand on est tailleur de pierres, que l’on manie le marteau, plus encore que de provoquer le régime, ce serait tenter le diable.

Mon père ne trouvant lui le repos que le jour où il put s’offrir sa montre Omega, une obsession depuis qu’il avait appris que le chronographe Omega Speedmaster avait accompagné les missions spatiales, mais aussi le jour où il put nous offrir en guise de cadeau, pour l’obtention de nos baccalauréats respectifs, une montre suisse à chacun. Ma première montre à Gousset. Un hommage à grand-père en même temps qu’une marque de rejet du bling-bling à poignet.

Une montre avec laquelle mes gosses se sont entraînés à maîtriser l’espace-temps et à calculer des vecteurs d’entrée dans l’hyperespace depuis qu’ils sont nourrissons.

Toutefois je ne trouverai le repos de l’âme que le jour où je pourrai m’offrir la Richard Mille RM016 en illustration, à moins que vous ne me l’offriez pour mon prochain anniversaire. Le prix, une broutille. 39 500 euros pour le modèle en or rouge.

Ben oui, écoutez, ce n’est pas parce que les Suisses ne savent pas faire des voitures qu’ils devraient se priver de faire des montres coûtant le prix d’une voiture. Après tout c’est là aussi de la mécanique de haute précision, non ? Pour vous en convaincre lisez-moi les caractéristiques techniques de la RM016 que vous allez m’offrir :

« mécanique à remontage automatique, calibre RM05-s, rotor à géométrie variable, 55 heures de réserve de marche, 32 rubis, 28 800 alternances par heure »... mais aussi, détecteur de retards, airbag contre les rendez-vous manqués et surtout capacité de passer de midi à quinze heures en moins de 7 secondes.

Sans oublier les fonctions : « heures, minutes, secondes et date ». Hallucinant non ?!?

Une Richard Mille, la seule montre digne d’un Milesien, enfant de Breogao.

SIL fils de Mile

lundi 24 mars 2008

THE JESUS LINE


Jusqu’à présent, ma vie se trouvait aux prises avec deux angoisses. Comme tout bon Celte, à ce que le ciel me tombe sur la tête, ce qui explique mes désirs de conquête spatiale car en crevant le plafond il ne sera plus vraiment menaçant et à une deuxième, l’angoisse de survivre à mes 33 ans.

Ben oui, il n’y a rien de pire question postérité, que de survivre à ses trente-trois ans. Dépasser cette Jesus-line est signe de péremption. Car, il convient d’avouer que les plus grands génies produits par le sapiens-sapiens sont morts autour de ce chiffre fatidique, Daniel Balavoine (34) étant l’exception qui confirme la règle.

Kurt Cobain (27), Jim Morrison (28), Achille (32 d’après une concierge grecque), Jésus (33), Mozart (35), Bob Marley (36).

Finalement, à bien y réfléchir, ma plus grande angoisse est que le ciel me tombe sur la tête pendant ma 34e année, comme pour l’autre naze de Daniel Balavoine. Allez, juste un an à tenir. Après je pourrai toujours me consoler en pensant à la longévité de Socrate, Leonard de Vinci, Freud, Einstein…

SIL œuf de Pâques.

dimanche 23 mars 2008

FAITS DISERTS 23-03-08


Etant donner que les convenances imposent de débuter une bonne dissertation par une citation, j’ouvre le bal des faits diserts avec cette conclusion de Gérard Miller, le plus grand psychanalyste de son immeuble qui sévit à titre privé sur les divans du service public. Mai 68 « a été le plus formidable mouvement de liberté que le XXe siècle ait connu. »

Mieux que la fin des fascismes, plus puissant que les décolonisation, la fin de l’apartheid, la chute du mur de Berlin, voici mai 68. Comme le dirait Coluche, « Géraaaard ! Faut que je te parle. » Moralité, l’Histoire, il vaut mieux la laisser aux spécialistes.

Histoire de rester parmi ceux qui se trompent de matière, j’ai entendu la chose suivante dans la bouche de mon cher Alexandre Adler. Ce mardi 18 mars, les matins de France Culture recevaient Luc Ferry qui venait déblatérer sur la réforme Darcos à coup de « populismes scolaires ». En fin d’émission, mon Alexandre s’inquiéta du sort que connaissent les matières scientifiques, se demandant s’il ne fallait pas encourager la pratique des sciences à l’école en les détachant des mathématiques. Ferry n’était pas loin d’être d’accord. Rien d’étonnant. J’ai éclaté de rire. Comment dire, détacher les sciences des mathématiques c’est comme détacher l’écriture de l’orthographe. On a bien vu ce que cela donne et c’est justement l’objet de la réforme Darcos.

Mon bon Alexandre, la crise des vocations scientifiques dans ce pays n’est pas due aux maths mais tout simplement au prix où ont les rémunère. Le jour ou les scientifiques ne seront plus payés au SMIC mais au minimum sur une base d’ingénieur, on se battra pour en faire des mathématiques, je te prie de me croire.

Le hors sujet, un procès que je ne peux pas faire, en tout cas à Edwy Plenel. Je l’ai écouté chez son collègue de l’émission masse critique du 8 mars. Outre le fait qu’il a beaucoup de potes puisque sa campagne de pub pour son site d’information atteint sa masse critique, y compris sur le service public, on se doit d’avouer qu’il maîtrise ses auditeurs comme son sujet. Grâce à son mediapark hors de prix, les journalistes vont enfin faire leur travail et les lecteurs en avoir pour leur argent. À se demander ce qu’a fait Edwy pendant toutes ces années. En plus d’une véritable info vrai, d’un Edwy en guise de Guide dans ce monde de désinformation, vous pourrez faire partie du « Club » mediapark car l’important c’est la « fidélité ». C’est marrant mais j’ai eu l’impression d’entendre un gourou m’invitant à rejoindre sa secte.

Enfin pas vraiment puisque Edwy avoue lui-même le caractère aigrefin de son projet. « la nouveauté de Mediapart c’est l’addition ». C’est tout à fait ça. 9 euros par mois pour un machin sensiblement équivalent à tout ce que je vois par ailleurs, bonjour l’addition. C’est moi ou Edwy nous ferait le coup de la start-up en 2008.

Enfin, il m’a fait rire, c’est déjà ça, notamment lorsqu’il commenta l’affaire du « cass’toi pôv’con ». écoutez moi ça. « Le peuple n’est pas vulgaire (…) je n’ai jamais dit cass’toi pôv’con à quiconque ». Magnifique, en plus d’un gourou des medias, le bourgeois Plenel se prend pour le petit peuple, ignorant à quel point chez nous, ça peut envoyer du bois. Mais bon, comme il arrive au peuple de rêver le bourgeois, rien d’étonnant à ce que des bourgeois un peu gauches rêvent le peuple.

Histoire de me faire une transition entre réflexion et action, philosophie et politique, petit détour par le religieux. J’ai adoré le pre-discour « orbi et Tibet » de Benoît XVI. Après une attitude très Ponce Pilate, devenu flagrante, il a fini par appeler à « des solutions de paix au Tibet. » Sans blague. Rien de bien surprenant après tout. Benoît est trop occupé à négocier la préservations des intérêts de son entreprise en Chine pour s’alarmer outre mesure du sort des Tibétains. Une vieille habitude de l’Eglise que celle de se taire devant des crimes contre l’humanité dans l’espoir d’un concordat. Mais comme on le dit à Rome, un mea-culpa et les affaires reprennent.

Le Dalaï-lama menaçant de son côté, de démissionner, si la situation dégénérait, ce qui dans la tradition bouddhiste est particulièrement douloureux. Le Dalaï-lama étant une fonction incarnée, pour démissionner, il lui faudra se désincarner. Ce qui est très douloureux. Essayer pour voir.

Politique maintenant. Alors qu’à l’Elysée ce sont plutôt les regards qui parlent soit par l’examen attentif des décolletés de mannequins israéliens, soit par un mépris à la Godard, lancé par Simone Veil au visage de Carla Bruni-Sarkozy, dans le parti du président on ne s’entend plus.

D’un côté, le capitaine Fillon qui appelle à maintenir le cap des réformes ce en quoi il a raison puisqu’une récente étude démontre que si le capitaine du Titanic avait choisi de percuter l’iceberg de face, le navire n’aurait jamais coulé aussi vite. C’est bon à savoir.

De l’autre, mon bon Jean-Pierre Raffarin appelle à mettre la barre au Centre, estimant que le navire tangue beaucoup trop à Droite. Avis que je partage avec le plus centriste des responsables de l’UMP. L’UMP n’est pas assez entre les mains de Raffarin.

Entre les coups de barre, je trouve mon bon Devedjian qui enfin se dévoile. Il y a de cela quelques temps, un ami m’avait demandé comment cela se faisait que Devedjian arrivait à encaisser la pluie d’attaques venant de son propre camp et à avaler des couleuvres de taille anacondesque avec une placidité conférant au fatalisme.

Je lui ai répondu qu’il s’agissait là d’une prédisposition génétique propre aux Arméniens comme aux Portugais. Un goût historiquement développé pour le fatum comme pour le fado. « Quand on est d’extraction minoritaire, on est habitué aux attaques ; c’est même une question de survie » tels sont les mots de Devedjian. Après tonton David et son « issu d’un peuple qui a beaucoup souffert » voici tonton Devedjian et son « issu d’un peuple qui ne veut plus souffrir ». « Extraction minoritaire ». Ce Devedjian est décidemment une vraie pépite.

Autre pépite purgatoire, la déclaration de François Bayrou venant ponctuer sa défaite électorale aux municipales de Pau. « Il y aura d'autres batailles, il y aura d'autres combats, et je vous le promets, il y aura d'autres victoires. » Je comprends pourquoi Ségolène l’aime tant. François est sa meilleure copine. Rappelez-vous la déclaration quasi similaire de Ségolène après sa taule prise à la présidentielle de 2007. « Je vous donne rendez-vous pour d’autres victoires ». D’autres victoires ? Qu’entendez-vous par là exactement mes petites dames ?

D’aucuns parleront de schizophrénie. Je pense moi, qu’il faut vraiment être de sacrées greluches pour jouer à ce point de mauvaise foi, pour transformer des galletouses en trophées.


Politique toujours et couleuvres encore, je conclurai sur cette déclaration, datée de 2004, de l’ex-gouverneur de New York, Eliot Spitzer, dit « Monsieur Propre » au zizi tout sale. Après la chute d’un réseau de prostitution, cet ancien procureur général avait déclaré « C’était une opération sophistiquée et lucrative avec des structures à plusieurs niveaux. Mais ce n’était cependant qu’un réseau de prostitution et maintenant, ses propriétaires et ses opérateurs vont devoir répondre de leurs responsabilités ». Tout comme l’ex-gouverneur Spitzer depuis qu’il s’est fait prendre la main dans le string de la désormais célèbre call-girl Kristen (en photo), à 4000 dollars de l’heure. « Opération sophistiquée et lucrative » en effet.

Madame Silda Spitzer, puisque vous vous tenez aux cotés de ce coupable mari qui nous avoue là ses frasques, auriez-vous quelque chose à rajouter. « Pour le meilleur comme pour le pire, jusqu’à ce que la mort nous sépare… Connard ».

SILda

vendredi 21 mars 2008

FASCIO NEC FASCIO : NICOLAS SARKOZY


Vu la bande de batakwekes et autres métèques qu’il trimbale dans son staff « united colors of Sarkozy », il est très vite devenu difficile pour nos gauchistes de traiter notre président de fasciste. Cependant pour demeurer plein de ressources rhétoriques, le gauchiste a trouvé autre chose. Il parle désormais de « politique fascisante » tout en traitant le ministre de l’immigration « d’albinos ». C’est pas un peu raciste ça ?

Alors bien qu’il ne soit pas toujours facile de prendre la défense de notre président, surtout lorsqu’il tient un discours sur l’immigration, le 11 mars, entre les deux tours des municipales, depuis Toulon, ancien fief du Front National, ou bien encore depuis qu’il tend à transformer notre devise « République indivisible, laïque, démocratique et sociale » en « République communautaire, catholique, bruxelloise et sécuritaire », je prends quand même le risque de le défendre un peu.

Car ce qui caractérisait tous les régimes fascistes, s’agissant des questions étrangères, était une conception raciste de leur politique. Raciste voulant dire inégalitaire et hiérarchique. Une politique qui consistait par conséquent à placer les intérêts de sa propre « race » au-dessus de ceux de toutes les autres, et surtout aux dépens des autres. Ben oui, où est l’intérêt d’être raciste si c’est pour ne pas se placer au-dessus des autres.

C’est ainsi que l’Allemagne nazi se disait « über alles » ou qu’à l’autre bout de l’échelle fasciste le Portugal de Salazar, à travers sa devise « tudo pela naçao, nada contra à naçao», « tout pour la nation, rien contre la nation », plaçait les intérêts portugais au-dessus de tous les autres ; dans la mesure de ses possibilités, cela va sans dire. Conception raciste justifiant l’invasion de tout ce qui plaira à Hitler, justifiant une guerre faite au Monde dans le cas allemand et dans une moindre mesure la conservation par le Portugal de son empire colonial jusqu’à la chute du régime en 1974.

Est-ce le cas ici ? Le gauchiste me dira que je noie le poisson puisque s’il ne s’agit pas ici de « race », il s’agit « d’identité nationale », ce qui revient au fond, à la même chose. C’est là que je saisis mon gauchiste par les manches et l’envoie bouler avec un magnifique tomoe-nage.

Car mes pépères, il y a une différence fondamentale entre placer les intérêts de sa nation au-dessus de ceux de toutes les autres nations et le simple fait que les élus d’un Peuple s’occupent des intérêts de leur Peuple avant celui des autres, et ce d’autant plus si cela est fait chez soi. Il y a une différence entre vouloir conquérir ou coloniser des parcelles entières de la planète et ne pas accepter de se faire coloniser chez soi. Il y a une différence entre vouloir soumettre les autres à nos seuls intérêts et refuser de se soumettre à celui des autres.

C’est pour cette simple raison que chaque Peuple, chaque nation et chaque gouvernement a le droit le plus absolu, mais aussi le devoir de décider de qui rentre ou pas dans sa maison et des modalités de cette entrée.

Aussi traiter de « fascisant » un gouvernement qui se pose la question « où est l’intérêt de mon Peuple », en matière d’immigration, confine au minimum au ridicule et au pire à la plus simple trahison.

Alors si l’action d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » n’est pas « fascisante », cela participe tout du moins d’une démarche « populiste », tentera le gauchiste.

Peine perdue mon pépère car encore une fois le populisme en matière d’immigration c’est d’en faire comme le Front National, la source de tous les problèmes, un problème « über alles ». Certainement pas de considérer que chaque Peuple a le droit souverain de décider de sa politique d’accueil, de considérer que l’immigration est une question politique comme les autres, subordonnée au vote populaire et à sa régulation par l’Etat.

Penser l’inverse, penser de façon symétriquement opposée à celle du Front National, que l’immigration n’est pas une question qui se pose, que l’immigration ne pose aucun problème, ce n’est rien d’autre que faire du populisme de gauche, faire croire aux étrangers que l’immigration est un droit opposable, que la France place l’internationalisation « über alles ».

Par conséquent, maladroitement, cyniquement ou sérieusement, s’occuper enfin clairement et démocratiquement de la question de l’immigration comme le fait le président Sarkozy et son ministre Brice Hortefeux, c’est enfin remettre cette question entre les mains du Peuple et assumer sa responsabilité politique devant le pays. Sûrement pas faire du populisme et encore moins dans le fascisant.

SIL SALGUEIRO MAIA

jeudi 20 mars 2008

ADECCONNE


Que l’agence d’intérim Adecco utilise Gandhi, ce grand utilisateur de ressources humaines propres au Parti du Congrés pour atteindre ses objectifs, je peux l’entendre et même le voir placardé. Ça me fait même plutôt marrer.

Mais que Coluche, qui refusait de voir l’humain réduit à l’état de vulgaire ressource exploitable, serve de héraut aux commissionnaires du travail précaire, cela ne me fait pas rire du tout. Adecco déconne et mon illustre montrougien se retourne dans sa tombe. « Sans blague ! Merde ! »

SIL de la Solo

mercredi 19 mars 2008

SHIVA PAS LA TETE II


Si la religion est selon Marx et sa bande d’avatars « l'opium du peuple », n'oubliez pas que pour les dealers, cette addiction a des effets bien plus conséquents. Plaies d’Egypte, table des lois et pourquoi pas multiplication des pains ou encore marches sur l’eau. Tel est le résultat de l'étude de Monsieur Benny Shanon, professeur à l'université Hébraïque de Jérusalem.

Celui-ci dans la revue « Time and mind » nous explique en effet que les Hébreux contemporains de Moïse utilisaient des plantes hallucinogènes lors des rites religieux telles que le harmal et l'écorce d'acacia. Ce qui permet de mieux comprendre l'histoire du « buisson ardent » tout comme l'attachement des rastas aussi bien à l'ancien testament qu’à leurs buissons à eux. Bob Marley méritant ainsi, pour le coup, le statut de prophète « Lion, Zion, Lion »…

Une analyse qui sera peut-être validée par une autre étude, lancée cette fois-ci par des chercheurs de l'université d'oxford. « La foi est-elle naturelle ou culturelle ? », telle est la question à laquelle ils s'attellent. Personnellement, je répondrais bien que comme la coca, la foi pousse à l’état naturel et qu’après, c’est le traitement chimique propre à chaque culture qui en fait une drogue plus ou moins dure.

En tout cas, ces scientifiques se donnent trois ans et 2,5 millions d'euros pour savoir si la religiosité est plutôt innée, le fait de croire nous ayant alors conféré une certaine supériorité évolutionniste, ou plutôt du domaine de l'acquis, dérivant ainsi d'autres caractéristiques humaines comme la sociabilité.

En attendant le résultat de cette étude, promenons-nous dans plusieurs lieux de consommation de paradis artificiels, à commencer par l'un des plus beaux d'entre eux.

L’île de Bali, Eden javanais pour touristes et pas seulement puisque îlot hindouiste au milieu de l'océan islamique indonésien, s'est retrouvée le 7 mars dernier plongée dans le silence le plus absolu. Rassurez-vous, rien de bien grave. Pas de tsunami ni d’attentats comme ceux d’octobre 2002 et 2005.

En fait comme tous les ans, il s'agit de la fête du Nyepi, célébrant le nouvel an balinais. Histoire de faire croire aux mauvais esprits que l'île est inhabitée, espérant ainsi les éloigner, les Balinais se terrent chez eux, dans le silence. Les aéroports, discothèques et autres commerces sont fermés. Seul circule le Pecalang, une milice religieuse chargée de veiller à l'obligation de silence. « Nous zafons les moyens de vous faire Daire ».

« Comment cela se fait-il qu’ils circulent ces Pecores-langues ? C’est qu’ils risquent de faire croire aux démons que l’île est habitée ces cons-là » me direz-vous à juste titre. À vrai dire, j’ai bien une explication autre que celle voulant que tout ne soit pas toujours très cohérent en matière religieuse. Peut-être que les démons prennent cette milice religieuse, comme bien d’autres, pour des êtres de la même espèce qu’eux. Sans oublier compte tenu des attentats susmentionnés, que les démons islamiques savent très bien que l’île est habitée.

Décidemment, je comprends mieux le pourquoi du tourisme de masse sur cette île. On y fume de la bonne à Bali. Quoiqu'il paraîtrait que les têtes y tombent facilement pour tout ce qui touche le trafique de drogues chimiques. Une question de concurrence. Les religions aimant être seules à faire tourner comme à faire tomber les têtes.

Tiens, avant de partir un peu plus au nord pour la Malaisie et histoire de rester dans les têtes comme les marges de l’hindouisme, faisons un saut au Canada où les sikhs font parler d’eux. Ces grosses têtes refusent de porter des casques quand ils circulent à moto. À cause du Turban. Du coup ils se retrouvent aux prises avec les autorités canadiennes partagées quant à elles entre les tentations d’accommodement raisonnable et les conséquences en terme de coût de santé pour la collectivité.

Mais laissez donc faire, voyons ! Sous ces turbans, il n’y a de toute façon rien à protéger et si d’aventure il y avait quelque chose, faites donc signer aux représentants de la communauté Sikh une décharge. Puisqu’ils aiment à ce point les traitements d’exception, qu’ils prennent en charge, en cas d’accident, l’intégralité des frais médicaux ou d’assurance. Ils pourront toujours renvoyer les petites notes de frais au Temple d’Or, leur lieu saint indien situé au Panjâb.

En Malaisie donc, ce sont d'autres autorités religieuses qui travaillent de la cafetière ou plutôt de la théière. Madame Kamariah Ali, considérée par les autorités religieuses comme musulmane de naissance, vient d'écoper de deux ans de prison pour avoir rendu un culte non-musulman. L'apostasie étant interdite à tout musulman. « Nulle contrainte en religion (islam) », parait-il. En fait, Madame Kamariah a participé à l'une des cérémonies du mouvement Sky Kingdom. Un mouvement religieux qui prêche l'œcuménisme et qui voue un culte à des théières géantes, symboles d'effusion divine, de pureté et d'amour coulant du ciel. Un breuvage que ne goûte guère le tribunal islamique local puisqu'il a fait détruire l'une de ces théières kitch, haute de deux étages.

Faits à rapprocher des récentes manifestations d'hindous se plaignant d’être victimes de discriminations, réprimées par la police malaise, et des cargaisons de bibles à destination des communautés chrétiennes saisies par les douanes, tels de vulgaires ballots de cocaïne. Comme quoi, que l'on se drogue au religieux, oui, mais que l'on fasse des mélanges, non !

Des ballots de drogue chrétienne qui devront néanmoins être délicatement entreposés puisque j’informe la police malaise que l’une des plus hautes autorités de l’islam, le Cheikh Muhammad Sayyed Tantawi de l'Université Al-Azhar du Caire, la cité vaticane de l'islam sunnite, déclare que ceux qui endommagent la Bible doivent être décapités. Les Chrétiens apprécieront cette attention toute délicate. Le Cheikh Tantawi, encore une reine de cœur au pays des merveilles islamiques.

Du même genre sans doute que celles qui viennent de décapiter l’une des têtes de l’église catholique orientale, Mgr Paulos Faraj Rahho, archevêque de Mossoul. Les Chrétiens apprécieront également cette autre attention toute délicate.

Délicates attentions qui poussent sans doute l’Eglise à perdre de plus en plus la tête. Outre le silence monacal de Rome sur le sort réservé au Tibet par la Chine, l’Eglise par l’intermédiaire de son Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, qui avec le comité équivalent de l’université d’Al-Azhar forment la Commission Islamo-Chrétienne, « condamne fortement la nouvelle publication des caricatures injurieuses » à l’encontre du pervers Mahomet.

Il y a pas à dire, une alliance d’arriérations contre la civilisation de Raison est bien en marche.

Rome et drogue toujours, Mgr Gianfranco Girotti dans les colonnes de « l’osservatore romano », organe de presse du Saint Siège social catholique, annonce une reforme des sept péchés capitaux. Paresse, orgueil, gourmandise, luxure, avarice, colère, envie. Ils deviendront les sept péchés capitalistes ou plutôt des « péchés sociaux » comme le dit machin Girotti. On y trouvera le commerce comme la consommation de drogue, l’accumulation excessive de richesses, la pollution, les manipulations génétiques, les expériences sur l’humain, l’injustice sociale, l’avortement comme la pédophilie.

Étant donné que le Code Pénal me suffit amplement mais que je ne m’oppose en rien à ce que l’Eglise adopte pour elle-même une sorte de convention collective à caractère pénal ou peccamineuse plus contraignante, dans une démarche constructive, je leur propose mon conseil spirituel pour cette reformation.

Je leur propose de remplacer le péché de paresse par celui de sermon car le verbe c’est bien joli mais ça ne fait pas tout, loin de là ; l’orgueil par le papisme tant il la ramène sans cesse, ces temps-ci, le Benoît ; la gourmandise par le péché de prosélytisme, l’Eglise semblant n’être jamais assez repue de bonnes âmes ; la luxure par la pédophilie pour des raisons malheureusement évidentes ; l’avarice par l’anti-laïcisme étant donné que ce n’est pas bien du tout de refuser le partage du pouvoir ; la colère par le péché d’anathème, par ces temps où les condamnations cléricales pleuvent…

Et le péché d’envie par celui du désir profond que toutes ces têtes de noeud arrêtent de nous prendre la tête au sens propre comme au défiguré…

GaneSHIL

PS: TOUT COMME LES AUTRES JEDI DE L'EXTREMECENTRE, LE REPUBLICOIN SOUTIENT LUCIEN SAMIR AREZKI OULAHBIB DE RESILIENCE TV DONT LA NEBULEUSE ISLAMISTE VEUT DECIDEMMENT LA TÊTE.

mardi 18 mars 2008

TIBERI SANTO SUBITO


Du temps des affaires politico-financières de la Mairie de Paris, Xavière Tiberi avait défendu son mari d’un poignant « mon mari est un saint ». Personne n’avait voulu la croire alors qu’on disait Jean Tiberi capable de faire voter les morts mais surtout réussissait visiblement à marcher en eaux troubles. Et de deux !


Le troisième miracle nous est apparu à la lumière télévisuelle de dimanche soir.

Alors qu’il était donné largement battu à 20 heures, réunissant 42% des suffrages contre 46% pour sa rivale socialiste Lyne Cohen-Solal, donné battu encore à 21 heures au point que son épouse faillit en perdre la foi puisque ayant affirmé « j’ai eu un choc, il était donné perdant », voici que bureau après bureau surgit la bonne nouvelle. 45% pour frère Jean, 44.1% pour Madame Cohen-Solal.

Tiberi revenait d’entre les morts politiques, s’extirpait des limbes sondagières. « Malgré les sondages et des estimations difficiles, la vérité est apparue » annonça-t-il à la tribune de la salle des fêtes de la mairie. Et de trois !

Alléluia mes frères, réjouissez-vous dans vos demeures. Jean Tiberi est un saint. Amen.

Frère SILas

lundi 17 mars 2008

SARCOSUCHUS IMPERATOR : LE SONDAGE


Je ne sais pas ce qu’ils ont tous, ou plutôt si, je sais, mais j’ai passé mon week-end à refaire des devis.

Tous mes clients veulent des travaux hard-discount alors que les prix des matériaux de construction se font de plus en plus hard. Si ça continue, je vais devoir mâcher du verre pilé, histoire de m’en faire de la laine d’isolation, afin d’éviter de couler toutes mes marges dans le béton.

Ce faisant, comme je suis un peu charrette question billets, je me permets d’en ressortir un que j’avais publié en février 2007. Un petit sondage qui n’avait pas reçu beaucoup de réponses puisque vous n’aviez pas encore le recul nécessaire. Comme ça commence à être le cas, je pense que vous pouvez y répondre à présent :

Savez-vous ce que l’on dit en Afrique du crocodile ? Non ! 
Pourquoi cela ne m’étonne-t-il donc pas...

On dit en Afrique du crocodile, de façon proverbiale, que la caractéristique principale de cet animal est d’avoir une grande gueule mais de tous petits bras.

Considérant ces faits, pensez vous que cela soit tout aussi valable pour le plus haut placé d’entre eux, le Sarcosuchus imperator, 12 mètres de long, le plus gros de tous les crocodiliens ayant existé sur Terre ?

Si c’est oui, tapez 1.
Si c’est non, tapez 2.
Si votre opinion est sans intérêt, tapez 3.
Si vous n’avez pas compris le sens du proverbe, dégagez !


SIL gardien du masque sacré d'Amma

samedi 15 mars 2008

SCRUTINATOR : LE JOUR OÚ LES MACHINES VOULURENT VOTER


C’est un monde tout de même ! Puisqu’on vous répète que nous ne voulons pas de vos machins à voter ! M’enfin !

Sérieux, entre nos petits frères, comme nos grandes actrices, qui voient du « Big Brother » ou des « complots » tout partout, sans oublier nos vieux qui venaient tout juste de s’y faire, à cette idée encore toute neuve qu’est la Démocratie, faut vraiment être un peu dur de la feuille et du bulletin de vote ou bien le Maire d’une ville récemment tertiarisée pour demeurer fasciné par les nouvelles technologies au point de tenir à jongler, de cette façon, avec notre vieille porcelaine démocratique, faite main.

82 communes continuent en effet d’expérimenter grandeur nature le vote électronique dans le cadre des actuelles municipales 2008. Après les OGM en pleins champs, voici le DEM, Démocratie Electroniquement Modifiée, que l’on cherche à nous faire avaler. Vera-t-on un jour des militants du No-DEM débrancher des machines de vote.

En attendant, question théorie, des informaticiens néerlandais sont parvenus à changer le logiciel d’une machine et des chercheurs de l’université du Connecticut ont réussi à détourner le logiciel d’une autre. Question pratique plusieurs cas de défaillances du système ont été relevés ces dernières années, aux EUA comme en Europe.

Parmi ces cas, en 2006, en Floride, 18000 voies semblent ne pas avoir été enregistrées dans des élections qui se sont jouées à 369 voix. Mai 2003, à Schaerbeck, Belgique, le décompte des voix a excédé de 4000 le nombre d’inscrits. Côté explications, les experts ont conclu à « l’inversion spontanée et aléatoire d’une position binaire ». Excellent, non ?!? On dirait de la prose Monsanto.

Municipales 2008, à Aulnay-Sous-Bois, une association de citoyens porte plainte contre X après avoir constaté des bris de scellés sur 4 machines à voter lors du premier tour.

Alors sur le principe du vote électronique, je ne connais que trop bien votre argumentaire. D’une part, le résultat serait immédiat. Youpi ! D’autre part, organiser des élections, c’est compliqué, chiant, tout ça quoi, si tu vois ce que je veux dire ?

À vrai dire, pas vraiment ! Et question principes, je vous répondrai alors que :

1- Si d’organiser des élections, remplir sa fonction de Maire c’est trop contraignant, refilez vos places à l’un de vos adjoints et allez donc jouer aux Maires virtuels sur SIM CITY ; la version 4 est vraiment excellente ; on peut même y suivre à la trace quelques administrés de notre choix.
2- Les excuses balancées plus haut, sont bidons ! Tout cela sent surtout l’argent public que l’on tient absolument à refiler à des entreprises privées aux dépens de l’Intérêt Général.
3- Surtout, on ne répétera jamais assez que la confiance dans le vote a été acquise de longue lutte et qu’elle tient à trop peu de choses pour que l’on s’amuse avec… Bande de démocrates virtuels va !

Quant à ceux qui seraient intéressés par la pétition lancée par les informaticiens Pierre Müller et Chantal Enguehard, visant à supprimer ce virus anti-démocratique, je les invite à se rendre sur www.ordinateurs-de-vote.org.

SILicon Valley

vendredi 14 mars 2008

LES CONSEILS DU CONSEILLER NEMO : FAIRE CARÊME.


Si le prix des œufs, du beurre ou de la farine vous conduisent tout droit à la ruine, soyez malins, consommez chrétien. Respectez le carême qui se déroule ce mois-ci. Le carême, c’est bon pour le pouvoir d’achat, c’est très bon contre l’inflation. Et oui, en vérité je vous le dis, mangez moins et vous ferez de sacrées économies.

Tant que vous ne vous lâchez pas trop sur le poisson, afin de remplacer la viande, et notamment sur le poisson clown, ce qui serait contraire à mes intérêts… Quoique vu les prix du poisson, vous ne risquerez pas non plus la surconsommation.

SILure du Tibre

jeudi 13 mars 2008

APHREURISME DES APHREURISMES



« Comme un lis au milieu des épines »
(Ca 2 :2)
Telle est mon amie parmi ses folles voisines.



SILomon



Addendum du 16-03-08 : à l’attention de mes lecteurs qui, Israéliens y compris, n’ont visiblement pas reconnu sur la photo Rana Raslan, miss Israël 1999, jeune Israélienne de père arabe et de mère chrétienne. Une miss qui défendit les couleurs d’Israël lors du concours miss univers dans une très jolie robe à l’étoile de David stylisée. Un bien beau symbole, c’est le cas de le dire. « Le fait de la démocratie israélienne » comme l’a dit Benyamin Netanyahu, alors Premier Ministre.

Un post que j’adresse avec amour à Israël et avec une gifle à tous les imbecillectuels arabes et islamiques qui ont osé boycotter un salon du livre ayant mis Israël en tête des rayonnages.

Sérieux, comment voulez-vous que l’on ne désespère pas de ces nations quand leurs intellectuels démontrent à ce point aussi peu de réflexion, à tel point l’obscurantisme, le refus de reconnaître l’autre, la participation par d’autres moyens aux manœuvres d’une idéologie impérialiste panarabo-islamique.

18H03 : Après le boycott, la menace terroriste. J’apprends que le salon du livre a fait l’objet d’une alerte à la bombe, nécessitant son évacuation pendant près d’une heure. Comme quoi « intellectuels » et terroristes peuvent se rejoindre sur un certain nombre d’objectifs…

mercredi 12 mars 2008

PIERRE, TU ES PIERRE ET SUR TOI…


Monsieur d’Aucun m’écrit cette fois-ci pour me dire « qu’à bien y réfléchir, vos petits billets ne sont que du Pierre Desproges remis au goût du jour... ». Il vient sans doute d’achever la lecture de son Télérama hebdomadaire. Ne sachant pas s’il s’agit de l’une de ses diatribes habituelles ou bien d’une amorce de virage dithyrambique, je prends « le goût du jour » pour une preuve de goût et non pas pour une marque de dégoût. Sachez, Monsieur d’Aucun, que je vous en remercie.

Quant à ce qu’il sous-entend en matière d’influences, il n’est pas le premier à supposer que je veuille bâtir mon église sur cette Pierre-là.

Lorsque j’ai commencé à mettre en pages mon génie, ayant fini par ressentir l’impérieux besoin de reconnaissance, comme par ailleurs je ne pouvais ni compter sur ma femme, ni sur mes frangins qui savaient déjà à quel point je suis gland, j’ai proposé à mon pote Fredo de se pencher sur mon cas, en espérant qu’il me confirme que mon génie est vraiment génial. Après avoir lu mes premiers essais, il me dit que c’était « nul à chier » mais que ça lui rappelait du Desproges, auteur qu’il tient en très haute estime et que c’était déjà ça. N’ayant toujours pas, à l’époque, lu du Desproges, il se proposa de me prêter toute sa collection en me disant « prends en de la graine, petit con ».

C’étaient les vacances et dés les premières pages, je m’écriais « papa ! » et me dis « fichtre, je suis le fils caché de Pierre Desproges ». Je m’en allais d’ailleurs, dès le lendemain, fleurir sa tombe et contacter mon avocat afin de préparer un procès en reconnaissance de paternité. Toutefois, alors que je continuais les jours suivants à m’enfoncer sa plume dans le derrière, j’ai fini par me rendre compte que celle-ci n’atteignait pas mon point B, le point bovaryste de la jouissance littéraire. Il manquait un truc à ce text-toyz.

Comment ?!? Vous vous dites que je suis sacrement gonflé de souiller ainsi la plume de Pierre ?!? Alors, sachez donc que :

1- Il est vrai que je suis plutôt gonflé comme garçon, d’aucuns prétendant même que je ne manque pas d’air. Alors, du vent !

2- Si d’aventure, il avait bien été mon père, il aurait fallu que je le tue de toute façon. C’est comme ça ! C’est freudien !

3- Desproges défonçait. Défoncer, défoncer mais pour défendre quoi ? Et il est là le vide. Son exercice de style ne défendait rien. C’est très joli cette forme d’humour sans fond mais ça sent quand même le caprice d’enfant gâté de la démocratie, un enfant refusant de rendre grâces. Et sincèrement, si son œuvre ne m’inspirait pas un certain respect comme une tendresse certaine, je serais assez tenté de dire que ce qui caractérisa le mieux cette oeuvre fut le cancer.

Pour en finir avec cette question du « trafic d’influences », je dirais que puisque nous ne faisons tous que de réinvestir nos héritages et qu’à ce titre, Pierre Desproges s’est sans doute inspiré d’Alexandre Vialatte et a rongé l’os de Pierre Dac jusqu’à la moelle, qui lui-même se revendiquait de ceux d’Alphonse Allais et autres fils de la tradition chansonnière occidentale, tradition remontant jusqu’aux bouffons royaux et autres bardes d’antan, vous me permettrez de rendre hommage à nos pères en tirant un trait sur leurs écrits pour mieux souligner les miens.

Gare au GroSIL méchamment présent.

mardi 11 mars 2008

NICOLA’S MAGNOLIAS FOR EVER


Mà que bella ! Mà que bellissima dona ! Les photos parues dans Paris-Match étaient déjà très belles. Celles du week-end romantique, out of Europa, à destination de Robben Island, l’île où fut emprisonné Nelson Mandela, avec escale à N’djamena, où la sortie de l’avion s’est faite pour Madame Carla Bruni-Sarkozy dans un très joli tailleur bleu non pas marial mais mariannal.

Une jolie couleur tranchant nettement avec le mauve du boubou de mauvais goût, arboré par Madame Hinda Deby, la plus jeune et la plus jolie des quatre premières dames du Tchad, la seule censée rivaliser un tant soit peu avec notre Carlita nationale. Bof, on dirait plus une vulgaire chanteuse de world-music, qu’une première dame africaine qui ferait fréquemment le voyage de Genève.

S’agissant de cette descente d’avion, d’aucuns ont parlé de classe italienne. Sans aller jusque-là puisque la Classe n’est en rien italienne, ni française mais bien britannique, n’en déplaise aux traîtres du Daily Mail, ce qui me porte d’ailleurs à surveiller chaque délicieuse apparition de Pénélope Fillon, j’avoue sans aucune difficulté que les photos de la descente d’avion à N’djamena mettaient notre première dame à son avantage, ce qui me va très bien, patriotiquement parlant.

Toutefois pas autant que celles prises hier sur le perron de l’Elysée. Dame Bruni-Sarkozy y était tout bonnassement sublime. Au point que je me suis trouvé devant cette vision mariannale tout aussi ému que notre bon Shimon Péres.

Une magnifique robe porphyrogénète, qui donnait à Madame Bruni-Sarkozy des allures de Magnolia éternel. Une robe sur laquelle on pouvait voir se déposer une jolie mise en plis dont les quelques mèches qui lui caressaient les tempes soulignaient délicatement la courbure d’un iris à l’éclat humidifié par la fraîche brise qui parcourait alors la cour de l’Elysée. Un délicieux éclat que relevait le crépitement des flashs. Ouah !

Je comprends beaucoup mieux d’où vient, chez notre président, cet appétit de Barracuda, Alexandrie, Allez Carla… Barracuda !

Quant à moi, je suis de plus en plus heureux que l’autre vilaine ne soit pas revenue et que vous n’ayez rien annulé. D’ailleurs faisant d’une pierre deux coups, ou plutôt d’une pierre deux bisous, dont je dépose le premier sur votre front proéminent, si caractéristique des magyars, aux plis marqués par les épreuves récentes, et le deuxième sur la pierre tombale de Claude François dont nous commémorons le trentième anniversaire de la disparition, je me permets d’adresser le SMS suivant à Cecilia A.

« Un p'tit coin perdu très loin de la ville. Une route sauvage sous un ciel tranquille. Et cette grande entrée au bout du chemin. Je pousse la grille et soudain. Une grande maison au bout d'une allée. Une grande maison toute abandonnée. Et puis sur la porte une petite pancarte. Où l'on a écrit : A louer.

Même si tu revenais, je crois bien que rien n'y ferait. Notre amour est mort à jamais. Je souffrirais trop si tu revenais.

Le vent s'est levé, et là-haut au premier. Ce volet qui bat ne ferme toujours pas. Ce volet grinçant cachait notre amour. Tu m'avais promis mais un jour. Un jour comme un autre je t'ai attendue. Jusqu'au petit matin, mais tu n'es pas venue. Les mois ont passé, et malgré moi, j'attends. Je t'attends encore, et pourtant.

Pourtant... Même si tu revenais, je crois bien que rien n'y ferait. Notre amour est mort à jamais. Je souffrirais trop si tu revenais
… »

Roda SIL

lundi 10 mars 2008

FREE TIBET : AU PAYS DES GANDHIDES


Tel que pourrait le demander Gaston Berger, le philosophe préféré de mes e-potes de chez Métis célèbres, « que les choses soient bien claires ». Très clairement, je n’éprouve qu’une sympathie toute relative pour les représentants de la défunte théocratie tibétaine.

Une théocratie féodale dont la lâcheté, grimée de spiritualité dite compassionnelle ou quiétiste, a permis le maintien de tout ou partie du Peuple tibétain dans la misère, le servage, sous la férule d’une aristocratie abjecte, ainsi que les horreurs dues aux invasions anglaise (1904) et chinoise.

Oui, peu de sympathie pour ces caresseurs de moulins à prières comme pour leurs salades lamaïques. Car si je confesse mon goût pour certaines techniques psychiques développées par les bouddhistes, au point d’avoir bercé très efficacement mes gosses avec des mantras tibétains, les considérations dogmatiques, quelles soient dharmiques ou karmiques, visant à transformer en pouvoir religieux une recherche spirituelle, me laisse les chakras tous froids.

Les chakras seulement parce que s’agissant des muscles zygomatiques, leurs lois régissant le cycle des réincarnations tend à me les bodybuilder. Selon vos actes et vos pensées, votre niveau de conscience progresse ou régresse, vous faisant progresser depuis le stade minéral jusqu’à celui de Bouddha, du corps d’une limace à celui d’un lama, ou vice-versa. « Oui mais que doit faire la limace pour espérer une meilleure réincarnation ? Elle doit baver bien droit, c’est ça ? » Question très pertinente que pose le personnage interprété par Jack Nicholson dans « Sans plus attendre » et qui suffit à foutre tout ce fatras karmique par terre.

Enfin tout personnellement, je n’avais pas besoin de cette remarque vu que les salades à limace ou à lama d’un gars nommé Bouddha ayant abandonné femme et enfants sous prétexte qu’il devait délivrer le monde du cycle des réincarnations, d’un gars qui tourne le dos à la réalité en arguant du fait que « tout est illusion », me portent à une certaine circonspection.

« Chérie je ne peux pas m’occuper de la vaisselle car j’ai bouddhisme ce soir. Mais oui, chérie, j’ai le monde à libérer du Samsara. Mais non, ma maîtresse ne s’appelle pas Sarah. Tu mélanges tout comme d’habitude. T’embrasseras les gosses pour moi. À plus ! » Ben tiens ! Oui, au risque de pourrir tout mon karma ou de me coincer un chakra, j’ose un ben tiens !

Mais voilà, si je n’ai aucune sympathie pour la théocratie lamaïque, j’exècre infiniment plus encore la politique impérialiste chinoise, visant à dissoudre une branche de ma famille humaine. Voir disparaître corps et biens le Peuple tibétain m’est en effet insupportable. "Om taré touttaré touré soha"

C’est pourquoi ce billet témoignera sa solidarité envers « le mouvement de soulèvement du peuple tibétain » qui s’est mis en branle aujourd’hui, dans le cadre des commémorations du 49e anniversaire de l’insurrection nationale tibétaine du 10 mars 1959. "Om namo narayanaya"

Il s’agit d’une longue marche vers le Tibet censée partir de Dharamsala, en Inde, et qui espère arrivé au Tibet au début des jeux olympiques. Un mouvement s’inspirant de la marche du sel initiée par Gandhi en 1930, prélude à l’indépendance indienne.

Une marche toutefois qui, si les autorités indiennes finissent par la laisser passer, risque fort de se briser contre l’acier chinois, JO ou pas, telles les 214 tentatives précédentes, depuis 1987, de manifestations en faveur de l’indépendance.

Je signale en effet qu’à l’inverse du Dalaï-lama, Gandhi était un avocat suffisamment retors pour savoir jouer de la complexité de la pensée indienne, se donnant ainsi le beau rôle à la face du monde, tout en laissant se battre ceux qui le voulaient, oups, « ceux qui n’avaient pas assez la foi ou de courage pour renoncer à toute forme de violence ». Une politique très efficace que celle de la technique Shiva. Un sourire divin en façade qu’accompagne le jeu d’une demi-douzaine de mains qui, sorties de on ne sait où, viennent vous aplatir la face sans crier gare.

Sacré Gandhi ! Encore un qui ne m’a jamais inspiré une très grande confiance. Il a eu beau se dire végétarien, cela ne m’a jamais retiré de l’esprit qu’il nous prenait quand même un peu pour des jambons...

Sérieusement, que voulez-vous que je pense d’un gars qui écrit à Hitler en 1939, en le traitant de « cher ami », pour lui demander de renoncer à la guerre et d’atteindre ses objectifs ( l’extermination des Juifs par exemple???) plutôt par la voie de la non-violence ; qui propose le soutien armé de l’Inde pendant la deuxième guerre mondiale en échange de l’indépendance ou qui encore qualifie les paroles de Mahomet " d’un trésor de sagesse pas seulement pour les musulmans mais pour l’humanité tout entière ? " De tels propos ne grandissent personne, mon petit mahatma.

Tout ça n’est pas sérieux, sans parler bien sur de sa tenue aussi ridicule que populiste.

« La non-violence ». J’écoutais l’autre jour une tête de bonze qui disait « la violence ne mène à aucune autre solution que celle de la destruction ». Mais oui ! Mais oui ! Exceptés toutefois lorsqu’elle a mis fin à l’esclavage en Amérique lors de la guerre de sécession, fin au nazisme comme à l’impérialisme japonais, fin de façon plus froide au communisme…

Pour l’instant, c’est surtout la non-violence qui ne mène à aucune autre solution que celle de la destruction du Tibet.

La violence, le seul moyen de signifier aux chinois, « Quit Tibet », de bouter les 4 millions de Chinois fraîchement débarqués, contre 5 millions de tibétains, hors du Tibet. En plus franchement, ce n’est pas le terrain tibétain qui va empêcher une guerre de harcèlement. Un pays pareil, c’est l’endroit rêvé pour une guérilla. Même cet abruti de Yeti réussi à ne pas se faire prendre. Imaginez alors des commandos entraînés par quelques instructeurs américains, russes, voir vietnamiens, un peu désœuvrés, armés depuis l’Asie centrale ou l’Inde. Voilà toutes les conditions réunies pour que le toit du monde s’écroule sur le crâne de tous nos Hans aussi bâtés que butés.

Mais bon, dans ce dessein, il faudra troquer la toge aussi ridiculement orange que peu favorable au camouflage, tout comme vous me troquerez au passage le bonnet jaune pour le béret vert ou à la limite la tarte des chasseurs alpins.

Précisons quand même, histoire de ne pas corrompre d’innocents karmas et puisque les tentations terroristes ne sont jamais bien loin dans toutes ces luttes indépendantistes, que seules les cibles militaires ou ferroviaires sont légitimes. Ce n’est pas les ponts qui manquent au Tibet avec la toute nouvelle ligne ferroviaire censée faciliter la pénétration du pays tibétain. Les Chinois déplacés au Tibet pour œuvrer à l’exploitation des richesses minières du pays n’y sont pour pas grand-chose.

Cependant, si le gouvernement chinois copiait la technique utilisée par les mouvements impérialistes panarabes, consistant à se servir de leurs civils comme d’autant de boucliers humains, ce qui entraînerait immanquablement des pertes parmi les colons chinois, sachez que je vous pardonnerai et expierai à votre place ces taches sur votre karma. Et ce même s’il me faut alors baver droit pendant mille réincarnations dans la peau d’une limace. Je préfère toujours cette peau-là à celle d’un lamentable lama."Om mani padmé hum"...

SILddharta

dimanche 9 mars 2008

BARACK OBAMA : YES HE CANS !


Les Municipales françaises c’est nul ! Les présidentielles américaines c’est mieux, bien mieux, grandiose, riche en symboles, en coups bas, coups de théâtre, le tout pour un coût faramineux. Aussi vous comprendrez que je ne rajoute pas le moindre commentaire aux résultats des municipales et préfère vous soumettre une preuve supplémentaire du génie propre à mon Barackounet d’amour.

À vrai dire, mes e-potes républicains comptaient sur cette photo pour me démontrer que mon candidat américain est, à trois heures du matin, aussi vif que notre Ségolène à son zénith. Une erreur de communication puisque j’y vois-moi un signe supplémentaire de son génie, de sa sélection naturelle comme de son élection divine.

Ladys and gentlemen, c’est avec une émotion toute particulière que je révèle au Monde que Barack Obama est un super-heros, un X-men. Regardez attentivement cette photo et vous en serez, vous aussi, persuadé.

Et oui, non seulement mon Barack peut lire sur les lèvres mais mieux, il peut entendre avec les lèvres. Quoi de plus pratique quand des sondages vous mettent la tête et les oreilles sous l’eau. Hop, un tuba et les ondes phoniques arriveront jusqu’à vos papilles auditives, vous permettant ainsi de continuer à goûter l’opinion.

S’agissant des oreilles, ses osselets auriculaires émettent des fréquences facilement assimilables par les systèmes électroniques des téléphones, fréquences qu’il peut moduler comme il « l’entend », ce qui constitue un mode de cryptage fort peu onéreux et qui, avouez-le, sera susceptible de lui fournir un avantage décisif dans la gestion des crises internationales… Plus besoin d’un téléphone rouge, un portable suffira !

Par conséquent, face à ces constats, le slogan de campagne qui me parait le plus approprié est «Barack Obama, Yes he cans ! »

SIL who just calls « to say I love you »

samedi 8 mars 2008

FEMMES DE TOUTES LES NATIONS, UNISSONS-NOUS AUX COTÉS DE WAFA SULTAN.


Pour cette journée de la Femme, je vous propose d’entendre deux voix différentes, représentant deux voies possibles. C’est mon côté libéral de gauche. J’offre toujours le choix.

Aux féministes de salon, pour qui le féminisme est devenu un gaminisme, puisque continuant de réclamer toujours plus à des bons bougres qui acceptent déjà assez comme ça de déposer leurs couilles sur le paillasson, tous les soirs, en rentrant à la maison, je leur propose de visionner le clip du beau gosse Julien Clerc, « femmes je vous aime ». Ce sera ma façon de faire dans la démagogie gaministe.

Aux femmes de combat qui, à l’instar d’Olympe de Gouges, se battent pour la démocratie, l’égalité des droits, là où elles n’existent pas et là où elles reculent, je leur propose d’écouter une forte voix, qui m’est si douce. Celle de ma tendre et chère Wafa Sultan. Dans un récent débat organisé par Al Jazeera, elle écrabouille une nouvelle fois, avec talent et à grands coups de talons, les roustons des glands représentants de la pire expression phallocrate qui ait été révélée à l’Homme, l’islam. À voir ici, sur MEMRITV ou YOUTUBE 1e Partie et 2e Partie.

Pour celles et ceux qui préfèrent en lire un compte-rendu, voici le débat relaté.

Intervenu le 4 mars 2008 dans le cadre de la republication des caricatures de Mahomet par la presse danoise qui répondait ainsi à la tentative de meurtre de l’auteur du dessin le plus connu, celui du pervers Mahomet portant une bombe sur son turban, il avait pour thème « les relations entre islam et Occident ».

Côté Occident nous avons le Docteur Wafa Sultan. Côté islam nous avons droit à une trinité médiatique. Après tout plus on est de fous et plus on prie. Le présentateur puisque plus prédicateur que présentateur, l’islamologue égyptien Talat Rmeih et Allah lui-même, étant donné que Monsieur Rmeih, ramant face aux arguments du docteur Sultan en vient à appeler Allah à sa rescousse. Une trinité inefficace puisque Wafa Sultan, seule face à ces trois-là, atomisera leur dogme, encore une fois.

« L’Occident ne comprend que la force » nous explique le docteur Rmeih qui en appelle par conséquent à ce que le monde islamique adopte une posture de confrontation face au Danemark en particulier et face à l’al-Gharb, l’Occident en général.

Réponse du docteur Sultan. Si la brutalité est bien la langue vivante 1 de l’islam, elle n’est pas celle de l’Occident, qui préfère la raison, l’autocritique et la liberté par-dessus tout.
« Toutes les religions du monde ont subi l’affront de la critique, ce qui les a aidés à grandir ». toutes sauf l’islam, qui au lieu de considérer les caricatures danoises comme « une première fenêtre sur la façade de sa prison idéologique par laquelle pourrait passer un peu de lumière », s’emmure un peu plus à travers ses enseignements dans « la tyrannie et le terrorisme ».
Des enseignements islamiques qui avilissent l’être humain, « réduisent le musulman au rang de créature irrationnelle, soumise à la tyrannie de ses émotions et incapable de se contrôler ». Des enseignements qui expliquent des réactions islamiques, caractérisées par « la sauvagerie, la barbarie et l’obscurantisme ». Des réactions qui finalement « démontrent que les dessins ne sont pas des caricatures mais dépeignent fidèlement une triste réalité ».

« La liberté est ce qu’il y a de plus sacré en Occident ». une liberté qui devrait inspirer l’islam, l’aider « à reformer ses enseignements terroristes », aider les musulmans à accepter les critiques des autres, afin que le monde puisse un jour les dépeindre sous un meilleur jour.

Que voulez-vous répondre à ça, si ce n’est resservir, après un profond soupir et un « qu’Allah me vienne en aide », la soupe habituelle pour petits sociologues blancs un peu gogoches. Ce que font nos deux compères.

Au même titre que la bave du crapaud ne peut atteindre les plumes de la blanche colombe, « l’islam est trop grand pour être atteint par des dessins et les propos totalement faux de cettttte fêêêêmme » (…) « Vous qui qualifiez nos réactions de barbares, avez-vous oublié que les EUA ont totalement détruit l’Iraq et que des douzaines d’enfants sont exterminés à Gaza dans un holocauste non fabriqué » (…) « Comment pouvez-vous dire que la liberté est sacrée en Occident alors que des cinémas y brûlent quand on critique Jésus» et alors que « l’on ne peut pas parler librement de l’Holocauste puisque des grands philosophes tels que Noam Chomsky et Bernard Lewis sont censurés dés qu’ils écrivent la moindre ligne sur ce sujet » (…) D’ailleurs « êtes-vous capable de remettre en cause les thèses sur l’Holocauste, de dénoncer les massacres à Gaza ou n’êtes-vous juste capable que de vous attaquer aux pauvres musulmans opprimés ». C’est vrai ça, pauvres (si l’on oublie les hydrocarbures) 22 pays arabes cernés par Israël. Pauvres 300 millions d’arabes mis en joue par 7 millions d’Israéliens. Pauvres petits miskines !

Une soupe, en tout cas, que ne goûte guère notre Wafa Sultan puisqu’elle est intellectuellement bien évidemment « tout aussi capable d’exercer son esprit critique sur les Israéliens que sur les Palestiniens ». Cependant sur l’Holocauste « pourquoi voulez-vous que je nie les faits et les documents historiques qui attestent de l’Holocauste

Pour ce qui se passe à Gaza « le jour où vous reconnaîtrez Israël et où vous proposerez la paix à Israël, je suis certaine qu’Israël l’acceptera ». En attendant, « tant que vous enseignerez selon le Coran, à tuer ou être tués, dans la promesse d’un paradis peuplé de vierges », il ne faudra pas « vous étonner qu’Israël réponde à ce programme », et il vous faudra « accepter les conséquences de vos choix », le poids d’une tragédie choisie plus que subie. « Si vous voulez la paix, il vous faudra cesser d’enseigner la haine et le terrorisme à vos enfants mais bien l’amour, la paix, la coexistence et le travail ».

À l’heure où les Egyptiens construisent un mur en mou pour mieux se protéger de leurs « frères » palestiniens et où la Syrie ainsi que d’autres impuissances arabes participent à l’érection d’un mur extrême en Cisjordanie, les propos du docteur Sultan sont pour le moins bienvenus.

S’agissant des « cinémas qui brûlent », Wafa Sultan n’a jamais entendu parler de ce genre de faits, chez elle, aux EUA. À juste titre d’ailleurs. Pour le reste, il faut vraiment être d’une mauvaise foi toute islamique pour aller déterrer l’un des rares exemples de terrorisme chrétien, perpétré en 1988 par des catholiques tendance satanique en incendiant les cinémas « Saint-Michel » et « Gaumont opéra » lors de la sortie du superbe film de Scorsese « la dernière tentation du Christ », afin d’espérer cacher la jungle Hamasonienne du terrorisme islamique avec ce buisson catholique, certes un peu trop ardent. Que madame Sultan se rassure, même en France presque plus personne ne s’en souvient.

Conclusion de nos frères de poil à barbe qui restent scotchés sur l’Holocauste. « Si elle n’a aucun problème à s’attaquer aux livres saints, elle semble avoir beaucoup de problèmes à le faire avec les documents historiques ». Mais après tout c’est normal puisque « des agences americano-sionistes ont réussi à créer des gens hostiles à leur propre nation » et que « le gang (suivez mon regard) qui contrôle l’Occident rend impossible toute critique d’Israël (une évidence au regard de nos journaux télévisés ou écrits) comme de l’Holocauste ».

Une bien grossière erreur que cette conclusion puisque le docteur Sultan la renverra d’un passing-shot verbal, mêlant livres saints et documentation historique: « Parce qu’en tant que musulman, il vous est possible de nier l’extermination de la tribu juive des Beni Qureyza perpétrée par Mahomet et ses fidèles ? » Déjà, de toute évidence, le complot américano-sioniste qui était à l’œuvre dés le 7e siècle, très chère madame Sultan.

Bon comme ça sent la fin des haricots pour nos zozos, il ne leur reste plus qu’à tenter de se raccrocher aux branches des idées reçues. Celles « du sublime passé de la magnifique nation islamique », « de notre passé, notre identité et notre culture », tolérante au point de « reconnaître toutes les autres religions », pour mieux les digérer bien sûr.

Une petite technique commerciale propre aux marchands de tapis religieux qui ne fonctionne pas non plus sur le docteur Sultan. « Ah oui, le magnifique passé des têtes, mains et pieds coupés, des accusations d’hérésie, de la polygamie, de l’urine de chamelle en guise de panacée. Un magnifique passé, en effet. »

Un passé et un présent islamique réduit ainsi en confettis.

Sur ce, il ne leur reste plus qu’à soupirer une dernière fois, se cacher définitivement derrière leurs papiers et s’excuser auprès de leurs auditeurs. Résultat du débat : Wafa Sultan 2 – Al-Jazeera 0. Voltaire à côté de Wafa Sultan n’est vraiment qu’une toute ch’tite biloute.

Et dire qu’Al Jazeera est présentée comme la chaîne télé la plus moderne du monde arabe, la CNN arabe. Flippant non ?!? Quoique, histoire d’être juste, au moins Al Jazeera ose inviter Wafa Sultan à débattre sur son antenne. Ce qui n’est pas près d’arriver sur nos plateaux télé à nous. Donc, merci Al Jazeera, vous m’avez bien fait rire. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

SILimalikoum