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vendredi 21 mars 2008
FASCIO NEC FASCIO : NICOLAS SARKOZY
Vu la bande de batakwekes et autres métèques qu’il trimbale dans son staff « united colors of Sarkozy », il est très vite devenu difficile pour nos gauchistes de traiter notre président de fasciste. Cependant pour demeurer plein de ressources rhétoriques, le gauchiste a trouvé autre chose. Il parle désormais de « politique fascisante » tout en traitant le ministre de l’immigration « d’albinos ». C’est pas un peu raciste ça ?
Alors bien qu’il ne soit pas toujours facile de prendre la défense de notre président, surtout lorsqu’il tient un discours sur l’immigration, le 11 mars, entre les deux tours des municipales, depuis Toulon, ancien fief du Front National, ou bien encore depuis qu’il tend à transformer notre devise « République indivisible, laïque, démocratique et sociale » en « République communautaire, catholique, bruxelloise et sécuritaire », je prends quand même le risque de le défendre un peu.
Car ce qui caractérisait tous les régimes fascistes, s’agissant des questions étrangères, était une conception raciste de leur politique. Raciste voulant dire inégalitaire et hiérarchique. Une politique qui consistait par conséquent à placer les intérêts de sa propre « race » au-dessus de ceux de toutes les autres, et surtout aux dépens des autres. Ben oui, où est l’intérêt d’être raciste si c’est pour ne pas se placer au-dessus des autres.
C’est ainsi que l’Allemagne nazi se disait « über alles » ou qu’à l’autre bout de l’échelle fasciste le Portugal de Salazar, à travers sa devise « tudo pela naçao, nada contra à naçao», « tout pour la nation, rien contre la nation », plaçait les intérêts portugais au-dessus de tous les autres ; dans la mesure de ses possibilités, cela va sans dire. Conception raciste justifiant l’invasion de tout ce qui plaira à Hitler, justifiant une guerre faite au Monde dans le cas allemand et dans une moindre mesure la conservation par le Portugal de son empire colonial jusqu’à la chute du régime en 1974.
Est-ce le cas ici ? Le gauchiste me dira que je noie le poisson puisque s’il ne s’agit pas ici de « race », il s’agit « d’identité nationale », ce qui revient au fond, à la même chose. C’est là que je saisis mon gauchiste par les manches et l’envoie bouler avec un magnifique tomoe-nage.
Car mes pépères, il y a une différence fondamentale entre placer les intérêts de sa nation au-dessus de ceux de toutes les autres nations et le simple fait que les élus d’un Peuple s’occupent des intérêts de leur Peuple avant celui des autres, et ce d’autant plus si cela est fait chez soi. Il y a une différence entre vouloir conquérir ou coloniser des parcelles entières de la planète et ne pas accepter de se faire coloniser chez soi. Il y a une différence entre vouloir soumettre les autres à nos seuls intérêts et refuser de se soumettre à celui des autres.
C’est pour cette simple raison que chaque Peuple, chaque nation et chaque gouvernement a le droit le plus absolu, mais aussi le devoir de décider de qui rentre ou pas dans sa maison et des modalités de cette entrée.
Aussi traiter de « fascisant » un gouvernement qui se pose la question « où est l’intérêt de mon Peuple », en matière d’immigration, confine au minimum au ridicule et au pire à la plus simple trahison.
Alors si l’action d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » n’est pas « fascisante », cela participe tout du moins d’une démarche « populiste », tentera le gauchiste.
Peine perdue mon pépère car encore une fois le populisme en matière d’immigration c’est d’en faire comme le Front National, la source de tous les problèmes, un problème « über alles ». Certainement pas de considérer que chaque Peuple a le droit souverain de décider de sa politique d’accueil, de considérer que l’immigration est une question politique comme les autres, subordonnée au vote populaire et à sa régulation par l’Etat.
Penser l’inverse, penser de façon symétriquement opposée à celle du Front National, que l’immigration n’est pas une question qui se pose, que l’immigration ne pose aucun problème, ce n’est rien d’autre que faire du populisme de gauche, faire croire aux étrangers que l’immigration est un droit opposable, que la France place l’internationalisation « über alles ».
Par conséquent, maladroitement, cyniquement ou sérieusement, s’occuper enfin clairement et démocratiquement de la question de l’immigration comme le fait le président Sarkozy et son ministre Brice Hortefeux, c’est enfin remettre cette question entre les mains du Peuple et assumer sa responsabilité politique devant le pays. Sûrement pas faire du populisme et encore moins dans le fascisant.
SIL SALGUEIRO MAIA
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