lundi 25 janvier 2010

À Woippy aussi, voici ce que produit, encore et toujours, une culture morbide de l’irresponsabilité individuelle et du prétexte à la violence.



Dans la série « ici comme ailleurs mêmes causes, mêmes effets » et dans une bien plus triste encore « voilà ce que produit encore et toujours une culture morbide de l’irresponsabilité individuelle et du prétexte à la violence », après les drames identiques de Fréjus et Bolzano, voici ce qui s'est produit à Woippy, dans la banlieue de Metz, où se fait remarquer un contexte culturel bien particulier.

Car bien évidemment, c’est de la faute de la police si des parents irresponsables ne trouvent pas grand-chose à redire au fait que leurs gosses jouent aux trompe la mort en conduisant des scooters volés, qui plus est sans casque.

Car bien évidemment, c’est la faute au colonialisme, au capitalisme, aux méchants souchiens, si le mobilier urbain, une école et des voitures brûlent. À moins qu’il ne s’agisse de cas de combustion sociétale spontanée.

Non mais qu’attend-on pour rappeler ce type de parents à leurs responsabilités, y compris en les traduisant devant la justice si c’est nécessaire. Ça suffit bon sang ! Car si le carcan culturel islamique est le principal facteur de ce drame, la république a pour devoir et responsabilité de chercher à y mettre un terme en brisant ce carcan par l’éducation et la loi.

Oh je sais ce que l’on me répondra. Que l’on n’accable pas une famille endeuillée, que bien malin celui qui peut prétendre protéger ses enfants de tous les pièges de la vie, en faire à coup sûr de parfaits citoyens. C’est vrai, c’est pour cela que l’empathie est là. Cependant lorsque je vois tout ce déni de réalité et surtout de responsabilité, j’ai bien plus envie de penser à cette jeune vie gâchée qu’à celle des gâcheurs. J’en ai trop vu de ces jeunes vies gâchées pour continuer à perpétuer certains rituels qui ne servent finalement à rien.

Oui, on dit que les rituels funéraires sont plus utiles aux vivants qu’aux morts. C’est vrai car qui pourra consoler toutes ces jeunes âmes qui longeront longtemps les rives d’un Léthé de larmes en se demandant pourquoi les a-t-on abandonnés à l’irresponsabilité, au mépris des lois non divines de leur pays d’acceuil, à la paranoïa revendicative, et pour finir aux dernières conditions d’un drame qui n’a rien de naturel. Voilà ce qui agite mon sommeil. Voilà ce qui m’attriste avant toute chose. Et tant pis si j’attire incompréhension ou colère. De toute façon, je fais partie de ceux qui ont choisi d’aimer l’humain plutôt que de chercher à en être aimer. De l’aimer par presque tous les moyens, y compris en osant dire « va donc au diable » à celui qui préfère foutre le feu plutôt que de grandir un peu. Ah, bon dieu !

Comme une envie de SILence

« Incidents à Woippy après une course poursuite mortelle » B.H. et F.G. (lefigaro.fr) 21/01/2010

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