mercredi 31 décembre 2008

NEMO AUDITUR PROPRIAM TURPITUDINEM ALLEGANS


Cette fois-ci, c’est le fils de Monsieur d’Aucun, Jean-Kèwin, qui m’écrit. Jean-Kèwin m’interpelle sur mon côté donneur de leçons. « D’où diable vous viennent vos titres de grand moraliste devant l’Eternel » me demande-t-il.

Question moralisme, répondons brièvement puisque je m’apprêtais à aller aux putes, histoire de finir l’année en beautés (!) Les call-girls ayant connu une sérieuse décote depuis le crack, je me laisserai bien tenter par une petite culbute…

Pour qui me prends-je ? Ben, je me prends tout simplement pour vous tous, mes petits chéris ! Si je fais dans le Moralisme, ce n’est pas parce que je suis un être à part, encore que, mais bien parce que je suis tout pareil que vous, tas de cons.

J’ai en effet remarqué et ce depuis ma plus tendre enfance que je n’avais jamais connu une seule personne qui ne m’ait gratifié de son avis sur tout et n’importe quoi. Même le pire des abrutis a toujours su m’assener un ou deux conseils, pas toujours malvenus par ailleurs. En ça je ne diffère donc en rien de l’abruti.

Toutefois, je me dois de vous avouer, et vous aussi, une certaine originalité puisque je semble être l’un des rares sapiens-sapiens à assumer son côté moraliste et sans doute le seul à s’en amuser.

Alors, jean-Kèwin, on ne sait plus quoi dire ? Bien fait ! ça t’apprendra à invoquer ta propre turpitude. Non mais quel toupet !

SILsepareille

mardi 30 décembre 2008

DIEUDONNÉ ET LE PROXÉNÉTISME MÉMORIEL


C’est ainsi, mais que voulez-vous, je n’ai jamais réussi à mépriser les prostitués, sans doute pour n’avoir jamais eu recours à leurs services, ce qui me permet de leur rendre parfois hommage à ma façon. Aussi je ne traiterai pas Dieudonné de vulgaire catin.

Par contre j’ai toujours ressenti le plus profond dégoût pour leurs souteneurs, ces vulgaires punaises pompant en parasites qu’ils sont, leur part de sang et de sueur. Sans doute pour rêver d’avoir recours à leurs services. Que voulez-vous, on a les fantasmes que l’on a. Parmi ceux-ci, je caresse l’idée de pouvoir gifler à la Bud Spencer, Ahmadinejah à la tribune de l’ONU, mais aussi celle de sodomiser un Kadhafi travesti en hourie aux grand yeux, ou encore de fister avec une râpe à fromage deux trois proxénètes. C’est pour cette raison que je traiterai Dieudonné de proxénète. Un parce que cette petite bite m’excite et deux parce que son comportement ne mérite pas d’autre qualificatif.

Car voyez vous, si Monsieur Dieudonné-sans-confession fait monter sur scène Robert Faurisson afin de lui remettre « le prix de l’infréquentabilité et de l’insolence » par un technicien déguisé en déporté juif, fier de son étoile jaune, ce n’est pas parce qu’il partage les idées de ce « gangster de l’histoire », mais parce qu’il est « un scandale à lui tout seul » et que cela fera certainement beaucoup parler de son spectacle. Celui qu’il donnait au Zénith le 26 décembre dernier et dont l’objectif était indiqué dans le titre. « J’ai fait le con ». Un hommage à la bêtise la plus crasse, avec Dieudonné pour roi de ce dîner de cons et Faurisson en Guest star. C’est réussi ! Comme le disait Audiard « les cons ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ».

Des conneries que même cet autre « pôv’con » de Le Pen, qui assistait au spectacle avec tout ce que Paris compte de brillants spécimens, a trouvé « un petit peu choquant ». Un petit peu seulement ? Que c’est drôle ! Sans doute le meilleur sketch de ce piteux spectacle.

Et dire que ce triste sire osait qualifier en 2005 à Alger la mémoire de la Shoah, de « pornographie mémorielle ». Quand on voit ce qu’il ose en faire, même un peep-show revêtirait beaucoup mieux la solennité d’une cérémonie dédiée aux morts. Encore un malade qui projette sur les autres ses pires turpitudes. Un classique du genre.

Pour revenir à l’objectif de ce roi des cons, c’est pas que tout ça aurait un lien avec ce qu’il pense, non... Par exemple, il n'est « pas d'accord avec toutes les thèses » de Monsieur Faurisson... Par contre, il aime quand les idées des autres travaillent pour lui. Grosso merdo, l’antisémitisme, le révisionnisme ou le négationnisme, ce ne serait pas vraiment son truc, mais ce sont là des idées qui mises à tapiner sur le trottoir médiatique sont susceptibles de lui rapporter gros. Car comme il le dit lui-même, « Les journalistes ne viennent plus voir mes spectacles. Ils ne réagissent que lorsque je fais scandale ».

Franchement si ce n’est pas là « une excuse » de petite bite ça, comme il le suggère d’ailleurs lui-même dans l’illustration en tête ? Rien d’étonnant après tout. Les antisémites se sont toujours caractérisés par leur impuissance et leur incapacité à exister autrement qu’à travers les complots dont ils seraient l’objet. On l’a vu récemment avec Siné. Le complot est leur fond de commerce. Un truc d’escroc qui rapport gros.

C’est comme son combat bien plus victimaire et autocentré que véritablement tourné vers la mémoire de l’esclavage. Encore un truc d’escroc. Voilà quelqu’un qui est Camerounais du côté de son père et Nantais du coté de sa mère, et qui sans la moindre honte se prétend descendant d’esclave.

Rappelons que les seules traites qui existaient au Cameroun étaient la traite intra-africaine et celle d’exportation, des Camerounais livrant alors des captifs de guerre aux négociants européens. Quant à ses ancêtres Nantais, il se trouve qu’ils habitaient l’un des plus grands ports négrier d’Europe. Conclusion, les ancêtres de Dieudonné ont plus de chance de s’être retrouvé du côté des esclavagistes que des esclaves. Quelle impudeur. « Pornographie mémorielle » disait-il. Proxénétisme, je dirais moi, dans son cas.

Complot et victimisation. Tout cela remplace assez souvent l’absence de talent ou plutôt chez Dieudonné la frustration de voir ses ambitions démesurées un tantinet contrariées. Car du talent, ce con, il en a, ou plutôt il en avait et franchement ça m’emmerde de le voir ainsi le gâcher.

Je me suis longtemps demandé ce qui avait pu mal tourner chez le Dieudonnant-donnant dans le scabreux.

Pour être de gauche, j’ai commencé par chercher une explication sociale. Comme sa mère était sociologue, corporation assez sujette à la confusion mentale et à la rhétorique creuse, et que son père était expert-comptable, groupe social comptant un très grand nombre de sujets touchés par la paranoïa-revendicative, j’ai commencé par conclure que cela faisait un terrain parfaitement propice au grand n’importe pour un rejeton issu d’un tel couple. « Trop facile comme explication », ais-je fini par me dire. Et puis même si cette ordure n’hésite pas à souiller la mémoire des victimes de la Shoah, je trouvais « un petit peu choquant » de tout mettre ainsi sur le dos de ses pauvres parents.

Alors pour être aussi un peu de droite, je me suis laissé tenter par un terrain un peu plus glissant mais bien plus pertinent s’agissant de notre impudent. Le terrain de l’explication raciale. Bien qu’étant un défenseur du métissage, je dois reconnaître que le mélange n’est pas toujours la panacée pour réparer les tares familiales. La nature est coquine et fait ce qu’elle veut. On peut même se retrouver avec un dégénéré pour résultat. C’est sans doute le cas ici.

En effet, on sent bien qu’au lieu d’avoir hérité des grandes qualités propres aux ethnies camerounaises comme les Bamiléké, qu’il a plutôt reçu les tares de bécasse propres à son sang breton. Bécassine, est sa cousine. Et ce n’est pas pour rien que l’iconographie la dessinait sans bouche. Il valait mieux qu’elle la ferme, sa bouche, cette conne de bretonne. Un conseil qu’il serait utile de donner à son cousin, s’il ne veut pas rester dans l’histoire marqué pour toujours de l’odeur du vulgaire maquereau, une espèce très commune au pays de ses ancêtres...

SILure de la Vanne

lundi 29 décembre 2008

CHRIST ET ANTÉCHRIST


Vu que c’est Noël, j’ai décidé de me montrer charitable envers l’église catholique. Puisqu’une partie de mon éducation, de ma culture familiale et de ma formation intellectuelle me le permettent, je lui offre en cadeau, un boulet de Canon théologique contre l’islam. Après tout, en mettant la raison un chouïa de côté, je peux moi aussi utiliser le système de pensée religieux pour vous servir un brillant exposé conforme à cette grille d’analyse. Profitez-en, ce ne sera pas noël tous les jours.

Anthropologiquement parlant, parmi tous les concepts créés par mon espèce animale douée, paraît-il, de raison, il y en a un dont les développements m’ont toujours fasciné par leur truculence. Le concept d’Apocalypse. Dans presque toutes les cultures, cette fin du monde ou de cycle se doit d’arriver comme un cheveux sur la soupe biologique et tout ravager d’un coup sec, comme ça, à brûle-pourpoint final. Le tout d’une façon grandiose, digne d’un péplum hollywoodien, avec moult légions sataniques, des armées angéliques aux épées flamboyantes ou encore des navettes spatiales crachant du feu non pas de dieu mais radioactif. Le monde se trouvant entièrement ravagé en moins de temps qu’il aura fallu pour le créer d’après les textes sacrés. Bref, un navet aux faux airs d’art et essai.

C’est indéniable, ce qui caractérise le primate sapiens-sapiens outre son côté poilant, c’est décidément son sens inné du spectaculaire.

Rien d’étonnant à tout cela après tout. Les individus de notre espèce sapienne, espèce narcissique au point de se croire le centre de la création divine, ballottés dans cet immense océan de vie tels des canots de sauvetage entre les crêtes de l’euphorie et les creux de la dépression, tendent à réduire toute échelle historique à celle de leur courte vie. La création comme la fin du monde se devant d’arriver de leur vivant ou pas du tout.

Il en va de la même façon dans notre culture judéo-chrétienne. Si le Messie n’est pas descendu du ciel dans le char d’Elie avec des bataillons d’anges à ses cotés, c’est qu’il n’est pas encore venu. Tout comme si Satan ne déboule pas depuis la porte Ouest de l’horizon, en chevauchant un dragon capable de noircir d’un clin d’œil démoniaque tous les pâturages de la Terre, c’est que son règne n’est pas encore advenu.

Mes pauvres enfants, malgré tout votre cinéma, comme vous manquez d’imagination et de capacités à vous projeter dans l’espace-temps.

À supposer que Satan existe, pourquoi ne serait-il pas patient ? Pourquoi ne conquerrait-il pas les nations les unes après les autres ? Pourquoi n’userait-il pas des mêmes stratagèmes militaires ou politiques que nous, alors que nous sommes censés lui devoir pas mal de nos ruses ? Avec toutefois cet avantage incomparable qu’il aurait lui le temps, beaucoup de temps, infiniment de temps…

De même, toujours d’un point de vue strictement religieux, à considérer que Jésus de Nazareth soit le Christ, le Messie des écritures bibliques, qui vous dit que l’antéchrist n’est pas déjà venu sur Terre lui aussi, et que son règne ne prospère pas depuis qu’il a ouvert les portes de l’enfer. Par conséquent pourquoi cet antéchrist ne serait-il pas Mahomet ? Cet « homme du péché », ce « fils de la perdition » (2Th 2:3) qui « nie que Jésus est le Christ » (1Jn 2:22) ressuscité.

Après tout, religieusement parlant, tout l’oppose au Christ. Des preuves ? En voici quelques unes !

Jésus ne convertissait que par la parole, n’hésitant pas à tendre sa joue gauche quand on lui giflait la joue droite ; Mahomet n’hésitait pas à recourir à l’épée, à trancher les mains et les langues qui le giflaient, à faire assassiner ses opposants et à exterminer des tribus entières. Épée que Mahomet utilisa pour unifier son royaume terrestre alors que celui de Jésus ne serait pas de ce monde.

Pour répondre à l’épée de Mahomet d’aucuns me parleront du « je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée » de Jésus ainsi que de son bâton. Je leur rétorquerai que ceux qui connaissent un tant soit peu la parabole de l'épée savent que cette lame n’était en rien l’outil du pouvoir du Christ ou de sa volonté de soumettre l’Homme mais bien l’une des conséquences prévisibles de la radicalité de son message d’Amour. Un message capable de diviser tel un couteau tranchant le pain, ceux qui l’accepteront de ceux qui le refuseront. Un message si radical qu’il en tranchera même des liens familiaux.

Quant au bâton, dont il se servit dans le temple pour chasser les marchands, il ne l’utilisa que pour renverser des tables et non pas pour verser le sang.

Les marchands. Alors que Jésus les chassait du sacré, Mahomet faisait commerce avec eux, les pillait ou les tuait pour son propre compte. « Le butin » est son message. Mahomet était un marchand. Un marchand que Jésus aurait chassé du temple.

Jésus était célibataire ; Mahomet polygame. Jésus guérissait, Mahomet assassinait. Mahomet fit de la pierre une arme ; Jésus fit baisser les bras de ceux qui les charriaient. Jésus bénit l’enfance ; Mahomet la souilla de sa perversion. Jésus prêchait la paix et l’amour ; Mahomet la guerre et la soumission. Jésus est alliance ; Mahomet un esclavage. Un inventaire ouvert que l’on terminera ici par un Jésus est le jour, la lumière de l'Esprit ; Mahomet l’astre de la nuit. Deux cornes en croissant de lune pour marque de la bête.

Ce faisant, il est totalement incongru de penser ou même de croire que Jésus et Mahomet servaient la même divinité. Celle de Mahomet, Allah, ne peut que participer de la racine du m-Al, trouver son écho dans les noms de pas mal de démons. Alocer comme Alastor, préfets des enfers. Il ne s’agit en rien du même dieu. Ce que confirment ironiquement les autorités islamiques de Malaisie. Celles-ci ayant interdit en 2007, à un hebdomadaire catholique de langue malaise, l’utilisation du mot « Allah » pour désigner Dieu.

« Les chrétiens ne peuvent pas utiliser le mot Allah, qui ne s’applique qu’aux musulmans. Allah est seulement pour le dieu musulman (…) L’hebdomadaire devrait plutôt utiliser le mot « Tuhan » qui est le terme générique pour Dieu ». Telles ont été les déclarations de Monsieur Din Che Yusoff, un haut fonctionnaire de l’unité de contrôle des publications du Ministère de la Sécurité intérieure de Malaisie. Tout à fait d’accord avec lui. « Allah » n’est pas « Tuhan ».

Certains prétendent que la meilleure ruse du Diable fut de faire croire qu’il n’existait pas. Je prétends-moi que sa plus géniale trouvaille fut de se faire Dieu en faisant main basse sur tout le legs judéo-chrétien. De se faire Dieu en se donnant un prophète digne de sa folie. Car si Mahomet est bien le sceau d’une quelconque prophétie, il est le sot qui a ouvert les portes des enfers pour les centaines d’années prévues au scénario eschatologique. Des centaines d’années pendant lesquelles des troupes infernales, diablement humaines, progresseront rapidement comme lentement, rageusement ou patiemment, toujours avec malice.

Tiens, histoire de faire également plaisir à ceux qui aiment les chiffres symboliques, il est curieux de constater que si on additionne l’age de Jésus lors de sa mort, 33, avec l’année de décès de Mahomet, autour de 632, on atteint 666, le chiffre de la bête. Étonnant non ! Par conséquent ne cherchez plus le Necronomicon ou tout autre bible satanique puisque vous avez le Coran, le Necoranomicon…

En conclusion, si l’islam est bien un fascisme d’un point de vue politique, il ne peut qu’apparaître également que comme un satanisme selon une grille d’analyse religieuse. Aussi, pendant que nous nous chargeons du volet politique, que les religieux s’occupent de prier pour que nos frères sous cette emprise puissent trouver les moyens de s’en libérer, au lieu de chercher querelle à la laïcité. Amen et Vade rétro Allah-stor !

Saint SILpeace

dimanche 28 décembre 2008

LE LAPIN PSYCHOPATHE DU HAMAS



Aujourd’hui je vous proposerai une émission pour enfants telles qu’on peut les aimer à Gaza. Là-bas ce ne sont pas tant les loups qui mangent les enfants, que les lapins, un peu comme dans la chanson de Chantal Goya. Souvenez-vous, « ce matin, un lapin, a tué un chasseur, c’était un lapin qui, c’était un lapin qui avait un fusil ». Sauf qu’ici il s’agira plutôt de roquettes que de fusil et ce ne sera pas un chasseur qui sera visé.

Que l’on se rassure, le lapin du Hamas ne vise pas les enfants de Gaza, quoi que, mais alors par ricochet seulement, comme le montre la tragique actualité de Gaza. Les fascislamistes du Hamas, tirent tant et tant de roquettes sur Israël que l’une d’elles a fini par atterrir dans une maison gazaouïe tuant deux petites filles. C’est étrange comment ni nos télévisions palestinophiles ne passent pas les images en boucle, ni nos associations palestinolâtres n’en parlent pas du tout. C’est sûr, un enfant de Gaza n’a de valeur que s’il est tué par un obus israélien après avoir servi de bouclier humain aux terroristes d’Allah. Mais revenons à nos lapins.

Je disais que si le lapin du Hamas mange par inadvertance des enfants de Gaza, il adore par contre, manger les enfants des infidèles en général et des Danois en particulier, comme le montre cette émission pour enfants. Le tout avec la bénédiction de Mahomet le caricaturophobe.

Par conséquent n’oubliez pas de dire à vos enfants de se méfier du loup mais aussi du lapin islamiste.

Breacking news : j’apprends que l’on vient de retrouver le lapin islamiste truffé de plomb dans un terrier du Hamas, une photo d’enfant danois entre les dents. Une bonne nouvelle. Il ne mangera rien d’autre. Merci Tsahal !

SILapin de garenne.

samedi 27 décembre 2008

TROIS PETITS COCHONS POUR LES FÊTES



Les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de voir ou revoir à la télévision de vieux films d’animation. Le Républicoin ne dérogera pas à la règle. C’est ainsi que je vous propose un bon vieux « trois petits cochons », intitulé « Blitz wolf », qui date de 1942 mais on ne peut plus d'actualité, et que j’accompagne du billet de présentation que je vous concoctais le 5 février dernier :

S’il est dit que « dans le cochon tout est bon » c’est parce que personne avant moi n’avait eu l’idée de lui goûter la cervelle. C’est non seulement dégueulasse mais je peux vous dire que vu cet arrière goût de lisier fortement prononcé, le cochon domestique tiens de l’huître. Enfin si j’ai goûté, c’est par pur sens du sacrifice scientifique car d’après mes observations, j’avais déjà conclu qu’à l’inverse du sanglier, le cochon c’est con à manger du foin. Une bestiole qui visiblement ne retient aucune leçon. Explications.

En fait, en cherchant dans l’actualité une accroche pour vous parler de « Blitz Wolf », un intéressant petit dessin animé des années 40, je suis tombé sur cet article de la BBC où l’on apprend que nos « trois petits cochons » ont été jugés offensants pour la communauté musulmane d’Angleterre.

« Three little cowboy builders », une histoire basée sur celle des trois petits cochons, destinée aux enfants de primaire et qui a déjà été lauréat du prix « Education Resource Award », se voit interdire le titre de ressource éducative par un organisme gouvernemental. Il paraîtrait que ce conte, ce document patrimonial, pourrait soulever « des questions culturelles » et « aliéner certaines parties de la main d’œuvre de la construction ». Excellent comme histoire non ?!? Moralité, le loup islamique a encore gagné.

Or c’est là où je voulais en venir.

En 1942 la Metro Goldwin Mayer commande un Tex Avery pour soutenir l’effort de guerre. C’est ainsi que Tex Avery réalisera un petit dessin animé où les nations occidentales seront incarnées par les trois petits cochons face à Ad-wolf Hitler dit « Blitz Wolf ». Les deux premier petits cochons fiers de leur maison de paille et de bois railleront le « militarisme » du troisième qui se barricade dans sa maison de brique, en lui chantant « You’re in the army now » et en arborant un traité de non-agression signé d’une patte de loup. Bien évidemment ils seront contents de s’y réfugier quand leurs constructions voleront en éclats par le souffle du Fenrir-Hitler, le loup ailé venu du Nord.

Un petit dessin animé et un conte plus que jamais d’actualité…

Cette fois-ci le loup n’est pas brun mais gris-vert. Un loup qui sait parfaitement user de nos codes démocratiques, légaux, voir économiques, pour nous séduire, nous poursuivre et nous détruire. Les trois petits cochons restant encore et toujours nos nations qui ne retiennent décidément aucune leçon de l’Histoire.

Les nations de paille que représentent à souhait mes Pays-Bas, ma Belgique, ma Scandinavie, qui bien que vierges de tout passé colonial au Maghreb, bien que très libérales, bien que très tolérantes, bien qu’ayant mis en place des politiques d’intégration volontaristes, à coup de discrimination très très positive, n’en subissent pas moins les assauts d’un islam utilisant la même rhétorique anti-occidentale que chez les nations ayant un passif colonial en terre d’islam. Rhétorique efficace puisque ces pays donnent à l’islam chaque jour un peu plus de pouvoir totalitaire sur leurs propres terres et leurs propres peuples.

Pays de paille auxquels j’ajouterai le Royaume-Uni qui s’islamise à grande vitesse, comme l’illustre, parmi tant d’autres, la petite histoire en introduction. Il faut croire que les anglo-saxons se sont bretonnisés. Tels les Bretons qui subirent les vagues anglo-saxonnes après que le traître roi breton Vortigern Gwrtheyrn ait octroyé aux anglo-saxons leur première place forte, les anglo-saxons subissent désormais les premiers assauts de l’islam après lui avoir octroyé les mêmes places fortes. Accepteront-ils comme les Bretons l’invasion de leur île et l’exode ? La question se pose à l’heure où les chiffres de l’émigration anglaise semblent exploser

À moins que le cochon de la maison de paille, en voyant son joli toit de chaume en flammes soit pris du Berserk, cette vieille rage guerrière, le transformant en sanglier d’antan.

Les Nations de bois sont les latines. La France, L’Italie, l’Espagne, auxquelles se rajoute un Canada trop français. Ça fanfaronne, ça cajole les crocs du loup en espérant l’amadouer, ça sous-estime l’adversaire, ça vante la qualité de sa propre construction et de son savoir faire, les qualités de son modèle d’intégration, et ça se retrouvera quand même avec tout son fatras par terre…

À moins, à moins que nos têtes de cochons en voyant les toits de chaume des maisons de paille se consumer, décident de montrer de quel bois ils se chauffent, étant donné qu’ils savent très bien transformer les boisages en barricades ou tailler des poutres en pointes.

La nation de brique, comme d’habitude est celle habitée par l’esprit du Razorback, que l’on raille encore une fois, dont on vilipende le « militarisme » et le manque de sagesse et ce alors que cette « jeune » nation, « peu sage » voir « stupide » a su résister, elle, au loup brun comme au loup rouge et résistera sans doute la mieux au loup gris-vert.

« Nous sommes une vieille Nation » aimait à répéter l’un de nos chefs d’Etat… Trop vieille peut-être… Trop gâteuse… Atteinte d’Alzheimer… Attendant la mort dans un nouveau Ragnarök.

Gland suève de l'YggdraSIL

vendredi 26 décembre 2008

JESUS FOUS LE CAMP !


Pour la Nativité, on m’a offert le DVD de « JESUS CAMP » , le documentaire de Heidi Ewing et Rachel Grady sur ces frapadingues d’évangélistes nord-américains. Alors que le foie-gras, les fruits de mer, le saumon fumé, la morue braisé, les mantis (raviolis arméniens), les berèkhs au fromage et à la viande, le riz au lait et la bûche glacée, étaient plutôt bien passés, la nourriture spirituelle que je me suis enfilé en digestif m’est restée sur l’estomac. Ça m’apprendra à affronter de longues périodes de jeune spirituel. J’en suis encore tout dépité, alité par une sacrée crise de foie.

Toute cette troupe d'évangélistes rêvant de mener, au nom du doux Jésus, tous ces enfants à l’abattoir, y a pas à dire, c’est à gerber.

Vous me direz que j’ai l’estomac bien fragile. À vrai dire il s’est trouvé fragilisé par la décoration latrine remise, il y a un an, par le Pape à notre président, par ses discours laïcophobes (!), où il fait semblant d’ignorer que les églises instituées ne souhaitent pas conseiller les âmes mais bien les gouverner, ainsi que par les grandes manœuvres menées par Benoît XVI contre la laïcité, et notamment sa magnifique tentative d’anschluss sur l’église orthodoxe(!) C’est peut-être de l’humour bavarois me direz-vous.

Non ! Benoît se fout de ma gueule. Tout ça parce que j’ai grillé depuis longtemps son petit stratagème. Celui du poisson-pilote. Ce petit poisson qui se nourrit des restes coincés entre les dents des requins. Rêvant de mettre à bas la laïcité mais ne le pouvant pas du fait de nos réflexes anticléricaux encore bien installés, il laisse les sections d’assaut de l’islam démonter pierre après pierre notre édifice laïc puisque les mêmes anticléricaux de gauche n’osent pas taper sur l’islam au nom de considérations tiers-mondiste à la mord moi le Benoît. Considérations bien utiles pour le coup. C’est qu’il est tout sauf simple d’esprit mon Benoît. Les islamo-gauchistes en alliés involontaires de l’Eglise, quelle idée de génie !

Une fois que l’islam aura démoli des pans entiers de l’édifice démocratique, que le danger islamique apparaîtra enfin comme évident, la merde islamique nous arrivant alors jusque dans les fosses nasales, la papauté pourra expliquer que puisque les démocraties laïques ont démontré leur incapacité à protéger ce que nous sommes, seul notre identité judéo-chrétienne sera susceptible de nous mobiliser et de nous sauver.

C’est qu’il n’est pas Bavarois pour rien, le Benoît. Il y a chez ces gens-là comme un réflexe culturel, leur faisant croire que seule une monstruosité inversement proportionnelle, est capable de combattre une première horreur (!) Je dis ça parce que Adolf H. dans son « Mein K. » était arrivé à la conclusion que « puisque la démocratie libérale engoncée dans sa torpeur bourgeoise est incapable de répondre aux aspirations sociales des travailleurs, les jetant ainsi dans les bras du marxisme désintégrateur, il faut pour répondre à la violence internationale socialiste, une violence nationale-socialiste de même ampleur ».

Or comme on se doit de constater que les démocraties occidentales, soi-disant laïques, baissent continuellement leur froc devant l’islam, dissimulant leur lâcheté derrière le concept « cache-sexe » de « responsabilité », il est du coup logique que le Saint-siège se dise que seul le rassemblement sous l’étendard du Christ puisse mobiliser les européens face à l’islam. C’est ainsi que je ne te jetterai pas la pierre, fils de Pierre.

Et c’est dans cette perspective que les « Jesus camp » d’entraînement sont d’ores et déjà utiles. Des camps où l’on applique à la lettre, deux trois principes évangéliques.

Le « laissez venir à moi les petits-enfants ». La prédicatrice du documentaire nous expliquant en gros que grâce au Hamas et aux autres mouvements islamiques qui n’hésitent pas à endoctriner leurs enfants, elle a enfin compris ce message du Christ. Entre l’age de 7 et 10 ans, on peut mettre tout ce que l’on veut dans la tête d’un être Humain. Or puisque « c’est nous qui détenons la vérité », il faut « mettre dans la tête de nos gosses l’envie de mourir pour le Christ ». « Les enfants sont notre avenir ». tu parles d’un avenir. La soumission, le combat et la mort.

Dans ce dessein, les évangélistes utilisent à leur sauce psychotique, un deuxième principe chrétien. « Si on te frappe la joue gauche, tend la joue droite ». C’est ainsi qu’on entraîne ces gosses à se taper sur les joues, sur le coeur et sur la tête, pour mieux se préparer au combat.

Mais rassurez vous, ces enfants bénéficient tout de même d’un minimum de loisirs. C’est important les loisirs. Ils écoutent du hip-hop et du heavy-metal chrétiens, dansent pour leur seul dieu, prient pour que Jésus leur accorde un Strike quand ils vont au bowling ou s’amusent à pourrir la tête des passants avec leur message évangélique. Sacrés déconneurs que ces évangélistes.

Rien à dire, j’ai adoré ce documentaire. J’ai adoré cette caméra muette posée sur le personnage central du film. 150 kg de frustrations et de solitude, qui le soir venu, comble son désert affectif en dévorant les cassettes vidéo contenant les images d’une journée riche de ce cholestérol spirituel dont elle gave tous les jeunes esprits qu’elle voue à la mort au nom de la Vie. Putain de dépressifs ! Enfin je ne lui jette pas la pierre, non plus.

Non, je la balance sur les orteils des « Démocrates mous ». Sur les pieds de ceux qui n’expliquent pas à nos Peuples qu’il n’y a qu’un seul combat de légitime.

Non pas le combat d’une vérité qui n’existe pas, opposée à une autre tout aussi fantasmatique mais celui du vivre ensemble avec nos tous petits bouts de certitudes. Non pas le combat d’une soumission opposée à une autre soumission, mais celui de la Liberté.

La liberté de croire ou pas, la liberté de faire et de défaire nos lois, la Liberté dans la Raison, la liberté de se mélanger, la liberté de choisir et de se tromper… La liberté… La liberté… La Liberté. La seule chose qui vaut notre sacrifice. Le sacrifice d’adultes pour la liberté de leurs enfants et sûrement pas l’inverse.

Les Démocrates. Où diable sont chez nous ces Démocrates épris de liberté. Des Démocrates qui n’offrent pas leur centre mou aux coups de leurs adversaires mais qui pour avoir du ventre répondent coup pour coup, profondément enracinés dans leurs valeurs.

Des Démocrates qui n’abandonnent rien aux totalitarismes. Qui n’abandonnent pas aux marxistes les aspirations du Peuple en matière de justice sociale. Qui n’abandonnent pas aux fascistes le besoin d’Histoire, de Mythe et d’Identité. Qui n’abandonnent pas aux grenouilles de bénitier ou de fontaines à ablutions les besoins de l’Homme en matière de spiritualité, capables de les garantir comme de les mettre en accusation, et surtout capables de les renvoyer à la seule sphère, celle du privé. Des Démocrates qui n’abandonnent rien de ce qui fait l’Homme, y compris l'Amour.

En parlant d’amour et de Démocrates, il me vient à l’esprit qu’en plus d’un goût commun pour le Bushido, la voie guerrière des samouraïs, je partage avec Charles Pasqua l’un de ses sentiments concernant les Français. Un jour, alors qu’il était invité sur le plateau de l’ancienne émission politique « 7 sur 7 », la présentatrice Anne Sinclair lui demanda, d’après lui, ce dont avaient le plus besoin les Français. Charles Pasqua lui répondit : « Anne Sinclair, les Français ont besoin d’amour ». Eh oui ! Moi aussi!

Où diable sont tous ces Démocrates car tout comme l’animateur radio que l’on voit, dans le documentaire, militer pour la laïcité, se battre contre les fanatiques évangéliques, je peux vous dire que je me sens des fois, très, très seul.

Quant à mon petit Jésus, au vu de tout ce merdier religieux, je serais assez tenté de lui dire : « ne nous sauve pas Jésus, sauve-toi mon pote, sauve-toi ! Fous-moi le camp! »

Frère SILas

jeudi 25 décembre 2008

APHREURISME PÉPÈRE NOËL


Au moins une qui aura enfin assimilé
Que les gars préfèrent déballer à emballer…


SILutin lubrique

mercredi 24 décembre 2008

APHREURISME DE NOEL


Saint Nicolas est sur la paille
Alors il vous offre ce qu’il peut


Vous souhaitant à toutes et à tous (plutôt demain) d’excellentes fêtes de fin d’année.

SILutin du Père Noël au chômage technique

mardi 23 décembre 2008

NE JETEZ PAS LE CONSEILLER NEMO AVEC L’EAU DU BAIN


Je sais, j’ai lamentablement échoué dans la mission que je m’étais donnée le 3 janvier dernier, celle qui consistait à vous offrir des recettes vous permettant d’augmenter votre pouvoir d’achat. La seule évidence qui coule de source est tout sauf claire comme de l’eau de roche. Aussi je vous implore de ne pas jeter le conseiller Nemo avec l’eau du bain. Donnez-moi une dernière chance. Laissez-moi vous expliquer par ces temps de crise mais de fêtes qu’il est possible de vivre d’amour et d’eau fraîche. Oui ! Car je détiens la recette du gâteau d’eau. De quoi ne plus jamais se retrouver avec du pain sec pour seul repas.

Allons-y ! Prenez cinq litres d’eau. Le cinq est à titre purement indicatif car vous pourrez prendre autant d’eau que d’envie de gâteau. Placez tout ce liquide dans un récipient approprié. Laissez reposer. Avec le temps, l’eau lourde se déposera au fond et l’eau plus légère restera en surface. À raison d’un jour de repos par litre, retournez voir le récipient cinq jours plus tard. Prenez une petite cuillère et écopez tout doucement la moitié supérieure du récipient. Placez cette moitié dans un nouveau réceptacle en remuant régulièrement afin que cette eau-là garde toute sa légèreté.

Maintenant préparez le nombre de pipettes nécessaires pour recevoir l’eau lourde car la suite des opérations nécessite la certitude que toute cette eau est suffisamment lourde pour supporter la cuisson. Prenez vos pipettes et placez-les, les unes après les autres, dans un spectromètre de masse. Je sais c’est fastidieux mais la gratuité a un prix. Je préviens qu’il ne sert à rien de prendre de l’eau de Lourdes pour espérer échapper à cette étape. Malgré la lourdeur du battage religieux, nos tests confirment que tout ça reste bien léger.

Toute votre eau est bien lourde. Voilà une bien bonne chose ! Vous allez pouvoir l’injecter dans un cyclotron, de préférence géant. Celui du CERN à la frontière franco-suisse fera très bien l’affaire. Grâce à cet accélérateur de particules, vous obtiendrez un magma qui après refroidissement fera une pâte fine, aérienne, mais aux vertus énergétiques tout bonnement exceptionnelles.

Maintenant que vous avez la pâte, il ne vous reste plus qu’à battre l’eau légère en neige. Vous devriez y arriver avec juste ce qu’il faut d’huile de coude. Vous voici avec une succulente génoise qui se mariera à merveille avec la pâte obtenue dans le cyclotron. Et voilà ! Merci qui ?!? Nemo !!! Comment ça "non"...

SILure du lac Léman

lundi 22 décembre 2008

JE SUIS SCANDALISÉ PAR L’INCENDIE DE LA MOSQUÉE DE SAINT-PRIEST MAIS…


Je suis scandalisé par l’incendie de la mosquée de Saint-Priest mais... d’un de ces « mais » qu’affectionnent tant les militants de l’islam quand ils défendent la liberté d’expression « mais » à condition que l’islam n’en fasse pas les frais, faute de quoi l’auteur devra accepter de se retrouver avec l’addition à travers la gorge (!)… « Mais » je ne jouerai pas les hypocrites pour autant.

Que voulez-vous, à l’image de celui qui se trouve en illustration, tous les lieux de culte n’inspirent pas le même respect. En l’occurrence, une mosquée représente et représentera encore longtemps, pour pas mal de ceux qui s’opposent au totalitarisme islamique, la chose décrite par l’actuel Premier ministre turc. En 1997, Recep Tayyip Erdogan, déclamait en effet, le joli poème qui suit. « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques. »

Une mosquée, lieu où est enseigné le message et l’exemple conquérant, totalitaire et suprématiste du pervers Mahomet n’aura jamais la même valeur que tout temple où l’on enseignera, comme c’est le cas pour une bonne partie des religions, un message bien plus spirituel, accompagné d’exemples de paix, d’amour et de tolérance. C’est comme ça ! C’est un fait que nulle rhétorique ne réussira jamais à effacer. C’est ainsi que les mosquées sont et seront pour longtemps vues ni plus ni moins que comme des kommandanturs, histoire au moins de faire plaisir au Premier ministre turc.

Cependant, deux choses sont tout aussi évidentes. Si une mosquée ne sera jamais un lieu sacré pour un nombre croissant d’entre nous, elle n’en reste pas moins un lieu sacré pour les musulmans et c’est là le plus important. Un lieu où ils sont libres de se recueillir et d’exercer leur droit à la liberté de culte et de conscience, même si je suis bien d’accord que la notion de liberté en islam est plutôt hors sujet. Un droit en tout cas dont il est hors de question de priver les musulmans. C’est comme ça ! Aussi s’attaquer à une mosquée sera immanquablement perçu comme un acte aussi criminel que raciste puisque dirigé contre une communauté humaine et non contre un dogme condamnable. Que ceux qui souhaitent combattre l’islam le fassent en fichant la paix aux musulmans, à leurs mosquées et leurs cimetières. Qu’ils s’attaquent plutôt au dogme, à ses fruits et n’hésitent pas à vilipender ceux qui en font le commerce.

Par ailleurs, je signale que certaines de nos cathédrales, églises et temples ont servi, dans un passé où le discours de nos Eglises était bien loin du message et de l’exemple donné par le Christ, de porte-voix à un discours suprématiste, de haine et d’exclusion. De porte-voix mais aussi de plateformes d’exécution et autres pierres à sacrifices humains. Ce n’est pas une raison pour incendier les églises pour autant, comme cela se passe de plus en plus fréquemment, à plus forte raison depuis que le message des Eglises essaye enfin de correspondre à celui des évangiles. La dernière en date, ayant été incendiée à Etterbeek, en Belgique, dans une indifférence médiatique quasi totale.

Tout comme les sacrifices humains pratiqués au sommet des temples amérindiens, ainsi qu’au pied de mégalithes indo-européens, ou dans d’autres lieux encore, ne constituent pas un motif pour les raser. C’est qu’elles sont plutôt belles ces pyramides abreuvées de sang jusqu’aux tréfonds de leurs fondations.

Que voulez-vous, la mémoire et le progrès de nos consciences ne se nourrissent pas d’incendies d’ouvrages aussi bien en pierre qu’en papier. Je suis bien content d’avoir lu « Mein Kampf » et le « Coran » car c’est ce qui m’a permis de comprendre la nature de ce qu’ils contenaient.

Et puis si un jour ceux qui sont actuellement soumis à l’islam décident de s’en libérer, puisque tout se recycle, ne trouvez-vous pas que certaines mosquées feront alors de magnifiques musées des horreurs, mais également de jolis hammams, de belles bibliothèques, des gymnases aux normes olympiques, des boîtes de nuits, à partouze et j’en passe. Aussi que les dictatures arabo-islamiques n’hésitent pas à nous envoyer suffisamment d’argent pour que ces constructions tiennent debout au moins mille ans…

SILidim le Magnifique

Illustration : sacrifice humain (illustration tirée du Codex Mendoza, ouvrage sur la culture aztèque, réalisé vers 1541, par un indigène à la demande d’Antonio de Mendoza, vice-roi de la Nouvelle-Espagne). Les victimes des sacrifices étaient la plupart du temps des prisonniers de guerre. Cependant, elles pouvaient aussi faire partie de la population, et même être volontaires. En effet les croyances aztèques faisaient du sacrifice et de la mort au combat celles qui offraient la plus belle vie dans l’au-delà. Tiens, tout ça me rappelle décidemment quelque chose. Pas vous ?

dimanche 21 décembre 2008

DIMANCHE TRÈS CANDIDE




Selon Voltaire, il convient
de cultiver son jardin.

C’est ce que j’ai fait aujourd’hui, dans mon lit.

j’ai cultivé des virus
et arraché des bactéries.

Encore un dimanche pourri !

Saloperie de Rhinovirus…


viruSIL

samedi 20 décembre 2008

AVEC LA POUPEE MAHOMET, FAITES VOTRE PROPRE CARICATURE


Il y a deux semaines de ça le Republicoin vous proposait de coller des bonnes grosses peignées à Mahomet grâce au jeu « faith fighter ». Les lectrices de ce site ayant saisi par voie de pétition le CLR (Comité des Lecteurs du Republicoin) afin de me faire part de leur récrimination genre « il n’y en a que pour les garçons ici » et puisque ce merveilleux site s’adresse vraiment à tout le monde, voici un jeu spécialement conçu pour les greluches.

En effet, grâce au jeu « muhammad dress up » les filles vont pouvoir jouer à la poupée avec le pervers Mahomet. Une large gamme d’accessoires halal étant disponibles, depuis la ceinture d’explosifs jusqu’à la petite épouse de 9 ans livrée avec son berceau.

Un jeu qui s’adresse également aux garçons puisque grâce à celui-ci, chacun pourra se faire sa propre caricature. Notre site lance d’ailleurs un grand concours. N’hésitez pas à m’adresser les images de votre plus belle caricature. Le vainqueur repartira avec une magnifique fatwa signée des mains rageuses des plus hautes autorités de l’islam.

SILidim le magnifique.

vendredi 19 décembre 2008

LES COURS DU REPUBLICOIN : EMEUTES ET « RACISME » GOGAUCHE


Mêmes effets, pas toujours les mêmes causes, mais très souvent les mêmes grilles d’analyses gogauches, très efficaces pour tout excuser, totalement inefficaces pour ce qui est de comprendre. Pour les effets, il s’agit des émeutes qui secouent la Grèce depuis plusieurs jours et de celles qui depuis lundi dernier embrasent en Suède le district de Rosengard à Malmö.

S’agissant de la Grèce, admettons les raisons sociales et politiques qui enflamment une frange de la jeunesse incapable de gérer ses frustrations. La Grèce semble bien loin d’être le Pérou. Je me permettrai toutefois de faire un parallèle avec le Portugal, où le SMIC est à 450 euros, où la Police n’est pas beaucoup plus cool, où énormément de progrès en matière sociale, économique, de décloisonnement sociétal et de lutte contre la corruption restent à faire, et où semblable tension n’y est pas vraiment palpable. Peut-être pour des raisons culturelles. le Portugais baignant sans doute beaucoup moins dans un infantilisme revendicatif, pour savoir que « tout ne tombe jamais tout cuit dans le bec » comme on l’entend souvent là-bas, que tout se construit sur la durée, et que « si tes conditions de travail et de salaire ne te satisfont pas, tu peux toujours chercher ailleurs ou te mettre à ton compte », l’esprit de liberté, de responsabilité et de sens des réalités l’emportant souvent sur un quelconque égalitarisme infantilisant.

Mais partons pour la Suède où certains seront tentés de plaquer sur les émeutes de la semaine les mêmes grilles d’analyses paternalistes de gauche. Que voulez-vous, le pauvre et l’immigré est au pépère de gauche ce que le noir et tout autre indigène était pour le pépère de droite, de grands enfants irresponsables par nature.


Selon ce point de vue, la banlieue de Malmö connaîtrait des violences parce que là encore toute cette fureur, où se mêlent frustration post-coloniale (La Suède ayant colonisé le monde islamique) et intolérance (les Suédois étant des intolérants notoires) aurait débuté à la suite d’un horrible attentat raciste.

Voyez-vous, courrant novembre, le propriétaire d’un local qui avait accepté de le louer, sans doute par racisme, à une association islamique qui souhaitait en faire un centre culturel et une mosquée, décide, certainement par fascisme, de ne pas renouveler le bail. L’association rend donc les clefs fin novembre. Toutefois depuis le 24 novembre, un groupe de « jeunes », à coup sûr anti-raciste, décide d’occuper les locaux selon l’adage progressiste « à nous un jour, à nous toujours ».

Un adage que les autorités, assurément nazies, refusent d’entendre en ordonnant l’évacuation des locaux lundi 15 décembre. Commence alors le sempiternel rituel, certainement anti-colonial, avec jet de pierres sur les policierSS et les pompierSS, et d’engins incendiaires purificateurs sur tous les endroits à purifier de tout ce nazisme occidental. Pour preuve, mercredi soir, des jeunes alter-mondialistes rejoignent nos militants du progressisme coranique…

C’est dans ce contexte que je me permets de rediffuser un cours dont je suis plutôt fier, donné le 13 février 2007 sur le site de cette Université Impopulaire qu’est le site du Republicoin. Il traite de l’ethnocentrisme de Gauche :


Mes chers élèves, c’est un scandale! Alors comme ça, Thuram, mon lili, exécute un petit pont sur le petit Nicolas et ça ne passe même pas sur télé foot. On nous cache tout, ma parole ! Pour ceux qui étaient dans la même ignorance que moi voici la phase de jeu en question.

Alors qu’ils discutaient ensemble des « French Riots » de l’hiver dernier, Nicolas le Hun aurait dit que ceux qui posent problème en banlieue, seraient « les Noirs et les Arabes », assertion que Thuram aurait taclé par un « non ! Ce sont les délinquants ».

Mettons les choses au clair dés le début du match. Je n’ai pas plus de raisons de croire que la vérité sort toujours de la bouche d’un joueur de baballe que j’ai de raisons d’estimer qu’un homme politique est un menteur par nature. Je trouve ce genre de visions des choses quelques peu racistes. Ce n’est pas mon cas. Ceci dit, supposons un instant que notre sauveur face à la Croatie en 1998 dise vrai ou qu’il ait bien entendu les propos de notre futur président et non pas compris ce qu’il voulait. Supposons. De toute façon, je n’ai pas vu l’action au ralenti. Supposons surtout parce qu’au final cet exemple démontre parfaitement qu’actuellement, nous n’avons le choix qu’entre la pensé unique et la pensée inique. Car si Thuram a bien dribblé, il n’a rien marqué, s’il a bien évidemment raison, il ne l’a que pour partie. Pourquoi ?

À cause des faits, mes chers élèves. Les faits sont là et le plus interrogateur d’entre eux est celui-ci : la majorité, voir les 2/3 des détenus de nos prisons sont issus d’une communauté bien précise, autre que nationale. Une communauté que l’on qualifiera de procédurière histoire d’éviter le procès. Une majorité alors que cette communauté ne représente que 10% de la population. Alors, je vous le demande, quelle est l’explication que vous donnez à ce fait.

Comment ? « Génétique », « parce qu’ils sont noirs ou arabes ». Sombre crétin ! Que le service d’ordre me sorte ce con de mon cours. Je refuse de répondre au racisme de Droite tellement cela insulte l’intelligence. Une autre réponse ? Comment ? « Victimaire », « parce que ce sont de bons sauvages, bons par nature, rendus méchants par le chômage, les discriminations, la couche d’ozone ou le Ténia et qu’ils sont jeunes et plein d’espoir ».

Ouah ! Tu vois, ma grande, ça c’est du racisme de gauche, et s’il n’apparaissait pas comme une idée reçue et acceptable par la majorité de nos populations, non seulement je ne me préparerai pas à argumenter mais surtout tu subirais déjà le même sort que ton petit camarade précédemment balourdé ! Sombre conne, va !

Reprenons ! La jeunesse ? S’il est indéniable qu’un jeune c’est con, impulsif et éjaculateur précoce, donc plus porté au n’importe quoi que la moyenne, on va pas me faire croire que la majorité des jeunes en France est originaire de cette communauté sans quoi on nous mentirait de façon éhontée sur les données démographiques. Désolé, ça ne tiens pas !

Le chômage ? Contrairement aux siècles précédents où l’absence de travail donc de salaire signifiait mourir de faim et pouvait justifier de révoltes, il me semble que le chômage est depuis indemnisé. Mais il est vrai que certains voient encore le monde avec les lunettes de Marx. De plus prétendre que le pauvre ou le chômeur est porté sur la violence est non seulement faux mais raciste.

La colonisation et la guerre ? Mort de rire ! Je vous signale qu’en Europe jusqu’à la moitié du siècle dernier, nous avons été en guerre, en colonisation mutuelle et contre colonisation quasi permanente depuis les 3000 dernières années d’archives en notre possession. Je vous signale, pour ne parler que de nous, que les troupes napoléoniennes ont ravagé, violé, pillé l’Europe depuis le Portugal jusqu’en Russie en passant par l’Italie. On n’a pas vu pour autant chez les immigrés italiens, ibériques, slaves arrivés en France, dans des contextes pas plus faciles, ni de tels niveaux de criminalité, ni un tel niveau de ressenti ou de hargne. Pourtant les ritals s’en sont pris plein la poire chez eux comme chez nous à Aigues-Mortes en 1893. Et les Viets alors ? on les a bien colonisé ceux-la. Les fils de leurs boat-people ne cassent pas tout, eux ! De toute façon force est de constater que ceux qui nous détestaient le plus, les Britanniques, sont ceux chez qui on n’a plus mis les pieds depuis 1066 avec notre Guillaume le Conquerant.

Les discriminations ? Bravo, imparable comme argument. Tu veux que je te dise quoi ? Que c’est faux ? Que l’on ne partage pas, à pars égales, avec le reste de la planète, le racisme, la xénophobie, la beaufferie et le rejet du dissemblable ? Bien sur que non ! Cependant mes pépères, laissez-moi vous rappeler que là encore ce n’est pas nouveau. Toutes les villes, aimants de l’immigration, ont discriminé et relégué, aussi bien dans leurs bas-étages qu’en leur périphérie, tous les pécores et autres blédards qui s’y sont installé. Que ce soit le bougnat du Cantal, la bécasse de Bretagne, le rital voleur, le polac puant, le portugais velu, le juif, le niac, tous étaient logés à même enseigne. Tous furent discriminés et tous discriminèrent une fois installée. Vous croyez quoi ? Qu’actuellement ceux qui viennent d’arriver n’insultent pas ceux qui arrivent. Demandez aux Africains fraîchement débarqués de quoi nos amis, en question, les traitent s’ils ne sont pas de la bonne religion. « Karlouch ».(voir également cette agression raciste dans les Yvelines, d'un jeune Africain par des Français d'origine maghrébine). Désolé mais ça n’explique toujours pas en quoi cette minorité est majoritaire en taule.

Parce que la discrimination est d’autant plus révoltante qu’il s’agit d’une minorité visible ? Bof ! Nos indochinois, nos chinois, il me semble bien qu’ils sont bien visibles avec une culture et une religion encore plus différentes de la nôtre. Pourtant ils ne sont pas surreprésentés en zonzon. Trouvez donc autre chose mes chéris, histoire que je vous éclate à nouveau. Alors tas de cons, plus rien ? C’est ballot ça ! c’est que je commençais seulement à m’échauffer.

Bon ben, si vous ne trouvez pas d’explication logique, laissez-moi faire. Mais avant laissez-moi juste vous dire que des excuses ne sont pas des explications et que chercher des excuses, mes chers naïvistes, 1- cela n’a jamais régler aucun problème ; 2- On fait croire au bas peuple qui voit la réalité lui péter au visage quotidiennement, que l’intelligentsia forme effectivement un système mediatico-politique affairé à cacher les problèmes plutôt qu’à les résoudre. Le bas peuple finit par croire qu’on le prend pour plus con qu’il n’est. À prétendre que l’insécurité est un sentiment, que ce que le peuple vit est une illusion, ce même peuple finit par se rapprocher de ceux qui sont prêts à cajoler un sentiment, celui de l’abandon, dans le sens de leurs propres intérêts… mais je vous vois qui trépignez d’impatience… qu’elle est l’explication ? J’y répondrais en posant des questions.

Question 1 : Si la violence n’était pas, n’est pas plus une prédisposition du sang allemand, Japonais, Italien, que d’un autre sang, quel autre élément permettrait d’expliquer qu’un allemand soit capable d’être nazi dans les années 30 et pacifique dans les années 50 ? Comment ? « Une mutation génétique !» Dis-moi Jean-Kèwin, visiblement t’as osé réintégrer le cours sans mon autorisation ? Que le service d’ordre veuille bien me balourder de nouveau cet anencéphale. Quelqu’un d’autre aurait une réponse moins con ? « L’idéologie ». C’est presque ça. Allez donc, ma chère enfant, plutôt du général au particulier. « La culture ». Bravo, c’est tout à fait ça. 1 bon-point pour la grosse blonde du fond que se cache derrière ses tresses. Tu viendras me voir à la fin du cours. J’adore les charolaises. 

Donc, nous sommes bien d’accord, ce ne sont pas les gènes qui peuvent être des éléments désintégrateurs mais le « Mème », notion anthropologique désignant le fait culturel, religieux, idéologique ou autre. Nous validons par la même occasion l’axiome voulant que si tous les gènes, tous les hommes sont égaux et se valent, ce n’est pas forcement le cas des « mèmes ».

Question 2 : Quel « Mème », quel élément culturel décliné dans son aspect cultuel, idéologique et politique, entretien de nos jours, ailleurs comme en notre sein, la paranoïa revendicative, la colère, l’irrationnel, la violence, le terrorisme ? Quel « Mème » présent chez nous s’avère désintégrateur en appelant à la seule fidélité que celle envers une communauté autre que nationale ? Quelle entité culturelle, n’impose la fidélité qu’envers les seuls membres de sa communauté et autorise le vol, la razzia, le meurtre envers les autres, l’infidèle, l’inférieur, l’impur ?

Pendant que vous cherchez les réponses à ces questions, laissez-moi juste ajouter que tant que vous n’aurez pas trouvé la réponse et que vous ne vous attaquerez pas, au moins par la guerre des mots, à l’origine idéologique, culturelle, de bien des maux actuels, les problèmes persisteront et la défaite de votre pensée entraînera celle de nos sociétés.

Alors ! Toujours pas de réponse ? Pourquoi ? Vous culpabiliser à l’idée de vous l’avouer ! Faut pas voyons ! Pourtant vous acceptez bien l’idée que toutes les cultures ne se valent pas quand on bouffe du cureton, quand vous vilipender à juste titre la religion arianiste, quand vous estimez que cette ivraie nazie ou la jachère marxiste ne valent pas l’openfield démocratique. Pourquoi ne pas admettre qu’il en est de même pour celle que vous n’osez pas nommer à la barre du procès des cultures criminelles ?

Cela dit, histoire de conclure, si vous adorez accueillir à l’aéroport tous les Daladiers en provenance de Munich, admettez à minima la vérité de Thuram. Qu’il faille, au moins, s’occuper du délinquant qui pollue le sommeil de l’ouvrier où qui lui crame la voiture qui lui sert à rejoindre son lieu de travail.

Voila, le cours est fini pour aujourd’hui. Tu peux venir me voir ma jolie génisse.

Master SIL

jeudi 18 décembre 2008

MERCI TELEMARKET.FR


Bientôt un pic d’achats, alors pour les fêtes ayez le réflexe Telemarket. Personnellement cela fait longtemps que nous nous y sommes mis et j’avoue que depuis que ma brillante épouse a découvert Telemarket.fr , notre vie a changé. Fini les crises familiales. Bonjour la simplicité. Certes, la première fois, il vous faudra passer 30 minutes à déambuler dans les rayonnages numériques de la Matrice afin de retrouver vos produits favoris. Mais la fois d’après, votre liste de courses sera sauvegardée et il vous suffira de l’ajuster à vos nouveaux besoins. Il ne vous faudra plus que 10 minutes pour faire vos achats.

Mais ce n’est pas là le seul bénéfice que vous en tirerez. Vous en tirerez bien d’autres.

Tout d’abord, ce service vous économisera en plus du temps précieux, de l’argent tout aussi précieux depuis que les promesses de notre président sur le pouvoir d’achat font « Pschitt ». Votre liste de courses totalise en temps réel le coût de celles-ci. Finis les achats compulsifs sans trop savoir ce que cela donnera une fois arrivé en caisse. Mais finies surtout les crises de nerfs.

Car pour tout vous dire, nous avions jusqu’alors l’habitude de nous rendre dans notre grande surface préférée avec nos chats. Nos chats adorent les grands surfaces. Mais voilà, à chaque fois c’était le même cinéma oriental. Ils miaulaient à la mort histoire d’avoir le nouveau Sheba. L’instant d’après, remarquant une nouvelle marque de croquettes, ils plantaient leurs griffes dans nos lacets de chaussures pour nous signifier leur besoin compulsif. J’avais beau leur expliquer qu’elles venaient de Chine et qu’elles risquaient de les dézinguer, rien n’y faisait. Ils ne me croient pas toujours.

C’est là que nous avions droit à la crise de nerfs féline. Nos psychocats se vengeaient sur les paquets de sopalin, en les déchiquetant et en les dispersant partout dans les rayons pendant que nous tentions de les récupérer. Sans succès puisqu’ils se planquaient souvent au sommet des rayonnages. Ce qui nécessitait parfois l’intervention des pompiers, les responsables du magasin ayant assez que leurs salariés s’esquintent en cherchant à les rattraper. Bonjour la honte !

Mais ce n’est pas tout car le chat est chapardeur. Et dire que les zoologues viennent de se rendre compte seulement maintenant, par le biais d’analyses génétiques, que tous les chats sont originaires du même endroit. Le Moyen-Orient où ce félin fut domestiqué il y a 10 000 ans. Je peux moi vous dire que je l’avais confirmé bien avant eux. Un animal à ce point porté sur la rapine ne pouvait venir que d'Asie mineure...

Tout ça pour dire, qu’une fois arrivés en caisse, c’était souvent le moment que mes chats choisissaient pour se carapater en catimini, avec un paquets de friandises, coincés entre les dents pendant que ma queue de chalands, subrepticement tendue par ces entrefaites, me regardait outrée. J’avais beau expliquer à ces gens que si mes chats sont chapardeurs c’est à cause de leurs origines orientales et du fait qu’ils ont dû subir des frustrations liées à la colonisation canine sous nos contrés, et l’occupation de leurs terres d’origine par des chacals, rien y faisait. La queue plantée derrière moi ne se détendait pas. Que voulez-vous, les gens sont si intolérants. Bonjour la honte.

Enfin, grâce à Telemarket.fr, non seulement fini la Honte mais en plus il se trouve que mes chats adorent déchiqueter leurs cartons de livraison. Que du bonheur. Vraiment. Alors pour les fêtes comme pour perpette pensez à Telemarket…

SIL époux d'une CATSEYES

mercredi 17 décembre 2008

LE MAGAZINE PLAYBOY ET LE CUCULTE MARIAL


Ma grand-mère maternelle, afin d’expier une longue vie de méchanceté, avait pris dans ses dernières années pour habitude de tapisser sa chambre d’images pieuses, avec une dominante mariale. Des images dont elle me faisait cadeau des doublons, les rares fois où j’allais la visiter au Portugal. J’étais l’un de ses rares petits-enfants à bénéficier de ce privilège qui ne s’expliquait que par l’intérêt certain que j’exprimais gamin devant toute cette iconographie religieuse. Ce qu’elle ignorait c’était que malgré mon jeune âge, mon intérêt pour les images mariales comportait déjà quelque chose d’ordre érotique. C’est comme ça, les images de la Vierge m’excitaient déjà. Élément qui vous permet enfin de comprendre les penchants que j’exprimais envers l’Eglise dans mon billet du 15 septembre dernier, intitulé « La Sainte-MILF-Eglise ».

Une tendance déviante qui me valu d’être examiné par les plus grands spécialistes en neurologie de l’hôpital Lariboisière à Paris. Après toute une batterie de tests et d’examens fort onéreux, aidés en cela par les scanners les plus récents, ils ont pu percer le mystère du syndrome qu’ils ont baptisé « Thérèse d’Avila », du nom de cette célèbre sainte sujette à ce que l’Eglise appelle pudiquement des « transverbérations ». Cette pauvre âme, en pensant au Christ, entrait dans des extases mystiquerotiques qui la transportaient jusqu’à des climax rarement mesurés. Soi-disant que la lance dorée d’un ange « jeune, beau et chatoyant » lui pénétrait le cœur jusqu’au fond des entrailles et lui arrachait des gémissements lors des va-et-vient successifs. Si vous voyez ce que je veux dire.

Et bien, grâce à bibi, qui pour la science a accepté de jouer les cobayes, apprenez que cela tiendrait du fait que la zone cérébrale censée gouverner le sentiment religieux, située non pas à la droite du Père mais bien à la droite du lobe temporal, chevaucherait, hum, chez des individus tels que Sainte Thérèse et moi des zones cérébrales bien moins portées sur le spirituel, si vous me suivez toujours.

Aussi imaginez le bouillonnement transverbérateur qui me saisit lorsque je suis tombé sur la couverture du Playboy exposée ci-dessus. Dans son édition mexicaine du 12 décembre 2008, le magazine a ainsi tenu à honorer la très importante fête de Notre-Dame de Guadalupe, vénérée dans tout le Mexique. Grand bien lui a pris ! La magnifique Maria Florencia Onori fait en effet une très jolie Sainte Vierge, toute offerte dans sa pureté à notre Seigneur. Le titre étant lui aussi une très belle invitation à la vénération mariale. « Nous t’adorons Marie ». Oh que oui !

Il paraîtrait que quelques agités du ciboire et autres hérétiques iconoclastes auraient hurlé au blasphème. Que Dieu leur pardonne après un repentir sincère. Le journal affirme de son côté, dans un communiqué, que « les éditeurs de l’édition mexicaine ne voulaient pas au travers de la publication de cette photo vexer quiconque, nous comprenons toutefois que cela s’est passé autrement et pour cela nous nous excusons profondément ». Pour pénitence, cela fera deux-trois « Pater Noster » et 7x77 « Ave Maria ». Oh oui !

Reste toutefois cette question, qui me taraude depuis que je suis en âge de polluer la blancheur immaculée de mes draps. Est-il plus grave de se palucher longuement l’esprit en pensant à la mère de Dieu ou bien le vit, pas trop vite ? Convoquons un concile afin d’explorer cette question dans toute sa profondeur…

Frère SILas

mardi 16 décembre 2008

BABUSH-ATTACK OU LE COURAGE ARABE SELON MUNTADAR AL-ZEIDI


Ce n’est pas moi qui le dit puisque c’est une partie de la presse arabe qui fait du journaliste irakien Muntadar Al-Zeidi un héros du peuple arabe suite à sa tentative de jet de babouches au visage du président Bush lors de sa visite surprise en Irak dimanche dernier.

C’est ainsi que pour Moussa Barhouma du journal jordanien « Al-Ghad », Muntadar Al-Zeidi est devenu pour des millions de personnes « le justicier attendu » (Muntadar signifie attendu). Le quotidien libanais « Al-Akhbar » compare lui aussi ce journaliste à un « héros ». Abdel-Bari Atwan, rédacteur du célèbre « Al-Qods Al-Arabi » de Londres, droit dans ses bottes, faisant quant à lui de ce geste un « adieu adapté pour un criminel de guerre ».

En ce sens, Aïcha, la fille du président Kadhafi, annonce d’ailleurs son intention de décorer le journaliste irakien de l’ordre du courage pour avoir dénoncé de cette façon les crimes que le président Bush aurait perpétrés contre les droits de l’Homme. Il est vrai que question droits de l’Homme la fifille Kadhafolle est à bonne école. Sans doute une illustration de l’adage « les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés ».

De son côté Al-Jazira, la CNN du monde arabe, avec ses gros sabots habituels, a carrément fait de ces images un jingle, tant elles passent en boucle depuis deux jours.

Enfin, à la lecture de ces éditos écrits en charentaises par les valets du despotisme arabe, il n’y a pas de quoi se pendre avec des lacets. Il ne s’agit rien de plus, pour ces gens, que de faire des claquettes avec du courage de va-nu-pieds. J’aurais bien aimé voir ce lanceur d’à-bas-bush ainsi que ses vaillants collègues faire de même avec Saddam ou les autres despotes du mondes arabe. Ils ont le choix, il n’y a que ça. Tu parles, du courage en tongs et rien de plus, s’attaquant au seul système qui le permet, soit la démocratie. Que tout ça est grolle…

Non, le courage, il faut aller le chercher du côté des Boualem Sansal, des Arezki Ait Larbi, des Mohamed Sifaoui, des Wafa Sultan, de toutes ces femmes algériennes unies contre la charia dans cette magnifique chanson, et de tous les autres qui dénoncent le despotisme, la tyrannie et les crimes perpétrés contre les droits de l’Homme dans ces pays, au risque de leurs vies, et en ayant en tête le seul bien du plus grand nombre.

Histoire de conclure, je me permettrai de souligner les supers pouvoirs du président Bush, celui-ci ayant non seulement évité assez facilement à la Matrix-Neo-style ces attentats à la pompe, mais surtout réussi à lire la pointure. « La chaussure qu’il a lancée est une taille 10 » a précisé le président Bush. Moralité, non seulement Muntadar Al-Zeidi est un piètre lanceur de savates, mais pire, il s’est permis de jeter celles de ses enfants au lieu des siennes. Or ça, par ces temps de pénurie, c’est vraiment un sandale, oups un scandale.

PataugaSIL

lundi 15 décembre 2008

ENCORE UNE AFFAIRE DE CARICATURES


Le département communication du « Père Noël & Lutins associés » vous informe que celui-ci en a marre, lui aussi, d’être aimé par beaucoup trop de cons, à commencer par les intégristes du marketing d’assaut qui s’évertuent jour après jour, fête de noël après fête de noël, à pervertir son message de paix, d’amour et de partage. Je cite : « Tas de cons ! Quant aux autres, je vous souhaite un très Joyeux Noël. »

Santa KlauSIL

dimanche 14 décembre 2008

CE BLOG COMMENCE SÉRIEUSEMENT À ME FATIGUER


Lorsque mon mari nous a annoncé hier qu’il n’écrirait rien aujourd’hui, à la maison, nous nous sommes dit « chouette », le voilà enfin rien qu’à nous. Et bien non, comme le prouve ce dessin illustrant à merveille le dimanche en famille que nous a servi Monsieur SIL. Voilà ce que ses e-activités ont tendance à faire de mon mari. Du grand n’importe quoi ! J’aurais encore préféré qu’il rédige ses petites billevesées. Par conséquent, j'ai travaillé. J'ai corrigé des copies. Je ne vous salue pas…

Madame SIL

samedi 13 décembre 2008

LE REPOS DOMINICAL DU GUERRIER


Le Republicoin vous informe qu’il n’y aura pas de billet demain, manifestant ainsi ma solidarité avec ceux qui refusent que le dimanche devienne un jour de travail banalisé (même si l’aspect banalisé n’a jamais été prévu) et plus particulièrement avec mon Lolo. « Yes Week-end ! »

J’ai décidé de me reposer, vous privant ainsi de votre e-pain quotidien. Après tout, étant moi aussi, malgré mon statut patronal, l’un de ces héros du quotidien chers à Olivier Besancenot, voire même un guerrier du quotidien, j’ai décidé d’aller me reposer dans le seul endroit ou le repos du guerrier est possible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. J’ai décidé d’aller aux putes après avoir fait un petit crochet par le bistrot de l’église (!)

Après tout, comme l’indiquais en juin dernier Marc Faber, l’un des plus célèbres skippers de la finance, à propos de l’économie américaine :

« Le gouvernement fédéral vient de nous offrir 600 dollars de ristourne fiscale. Or si on dépense cet argent en grande surface, il ira dans la poche des Chinois. Si on le dépense en essence, il s’en ira dans celle des Arabes. Si on achète un ordinateur, il partira en Inde. Si ce sont des fruits et des légumes que l’on choisit de consommer, c’est Mexico, Le Honduras et le Guatemala qui récupéreront notre pognon. Si nous optons pour une belle voiture, ce sont les Allemands qui y gagnent. Et si c’est de la camelote que l’on achète, cet argent partira à Taiwan au lieu d’aider l’économie américaine. A bien y réfléchir, le seul moyen de garder cet argent chez nous, c’est de le dépenser avec nos prostituées tout en buvant de la bière, les deux seul biens et services que l’Amérique produit encore. Je ferai la part de devoir qui m’incombera. » Et bien moi ausSIL !

SIL de joie

vendredi 12 décembre 2008

SECRET-DEFENSE : MERCI AUX BRIGADES DE TIGRES


Au cours du journal télévisé de France2, diffusé à la mi-journée de dimanche dernier, je me suis posé une question en même temps que j’apprenais quelque chose de rassurant.

Déjà je me suis demandé pourquoi ce pauvre speakerin était tenu de travailler un dimanche. Après tout, on peut très bien se passer de télévision comme d’informations le dimanche, non ? Lui aussi, a le droit de se reposer en famille. Une idée comme ça, jetée dans le cadre de la reforme actuelle du service public télévisuel.

Mais surtout, j’ai appris par l’excellent analyste qu’est Eric Denécé, Directeur du CF2R (Centre français de recherche sur le renseignement), dans la partie du JT dédiée à la campagne de promotion du film « secret défense », que nos différents services de sécurité nous auraient protégé d’une quinzaine d’attentats depuis ceux du 11 septembre 2001. Les complots terroristes, également déjoués au niveau européen, se montant à une soixantaine, le dernier en date ayant été déjoué en Belgique.

Aussi je tenais juste par ce tout petit billet à remercier chaleureusement tous nos bons tigres de garde, grâce auxquels notre sommeil est un peu plus paisible. Merci beaucoup pour les familles de toutes les non-victimes que nous demeurons grâce à vous, vous souhaitant par ailleurs, autant que possible, de bonnes fêtes en famille.

ClemenSIL

jeudi 11 décembre 2008

SI MÊME LE FIGARO NE RESPECTE PLUS NOTRE PRÉSIDENT…


En effet, si même Le Figaro ne respecte plus notre président et ce pour de basses raisons commerciales, où va la France ma bonne dame. Je sais que les esprits du profit sont partout mais coquin de sort, tout se conjure quand même. Et oui, ce que je n’osais pas faire, le seul véritable journal d’opposition que nous avons dans ce pays, Le Figaro donc, a osé le faire hier, dans sa page Internet et plus précisément dans la colonne de droite intitulée « boutique livres » (vers le milieu de la page). On y faisait toute la journée la publicité du désormais célèbre « Nicolas Sarkozy, le manuel vaudou ».

Il s’agit de ce livre-objet que notre président a tenté d’interdire en vain et qui comporte une poupée à son image, des aiguilles et le manuel expliquant comment s’en servir.

Personnellement j’avais choisi de ne pas trop en parler, non pas que je cautionne ces velléités de censure, mais pour la bonne raison que notre président a suffisamment de tendances poissardes comme ça pour que l’on en rajoute. Celles que j’ai été le premier à révéler en octobre 2007. Du coup, pour le bien de notre pays, j’ai non seulement compris mais surtout accepté qu’il veuille interdire cet outil susceptible d’accentuer sa scoumoune et de lui pourrir tout son mana présidentiel. C’est que j’ai le sens des intérêts de l’État, moi !

C’est pourquoi je demande au Figaro de ne plus s’adonner à ce genre de petites facéties commerciales ou du moins de faire un peu plus attention, enfin tout de même !

Heureusement que les commentaires des internautes sont-là pour sauver l’honneur du Figaro et le karma de notre président, à commencer par le tout premier de ces commentaires, celui de Patricia Chaudron. « Je pense que le vaudou n'est pas anodin et que personne ne doit en être la victime. Nicolas Sarkozy est un être humain, président de la république ou pas, "bling-bling" ou non et mérite comme chacun un peu de respect. » Tout à fait d’accord !

Au passage je saurai gré au sorcier artisanal ou industriel qui s’acharne sur notre premier ministre de bien vouloir retirer l’épingle qu’il a plantée dans le dos de la poupée faite à l’effigie de ce dernier. Merci pour lui !

Papa SILegba

PS (c’est le cas de le dire) : cohérence oblige, vous comprendrez que je n’affiche pas en guise d’illustration la poupée de notre président. Je préfère afficher le manuel vaudou dédié à Ségolène Royal. Outre le fait qu’elle commence sérieusement à me courir sur le haricot à coup de talons aiguilles, ce qui est ma foi fort douloureux, il parait qu’elle trouve ce petit manuel très drôle, très normal, très cool. On va voir si elle trouvera ça drôle très longtemps…

mercredi 10 décembre 2008

JE N’AI JAMAIS ÉTÉ SOCIALISTE, JAMAIS, C’EST COMPRIS (!)


Et pour vous le démontrer je ferai comme mon Pinocchiobama chéri lorsqu’il prétend, comme le prouve la photo ci-dessus, n’avoir eu aucun contact, ou alors de très mauvais contacts avec Rod Blagojevitch, le gouverneur de l’Illinois, qui vient d’être arrêté sur des accusations de corruption, notamment pour avoir tenté de vendre le siège de Barack Obama au plus offrant. A croire qu’Obama n’a pas été sénateur de l’Illinois mais plutôt de son désormais célèbre 57e État, a passé sa législature à Hawai ou bien a été titulaire d’un mandat fictif. Comme dirait Jacques Chirac, « plus c’est gros et mieux ça passe ».

Aussi « dans les yeux, je vous le dis », je n’ai jamais été socialiste, ni même voté socialiste. Je ne connais pas ces gens-là. Ségolène Qui ? Martine Quoi ?.. Je ne connais pas ! De toute façon tout mon entourage, ma famille comme mes amis, est soit au Modem soit à l’UMP. Les socialistes, je ne supporte pas ça. On dirait un troupeau de lemmings courant droit vers la falaise. Or je n’ai jamais eu d’envies suicidaires. Je n’appartiens pas à cette espèce-là, moi !

C’est que j’aime la vie, la victoire, appartenir au camp de vainqueurs. Du coup comme la gauche ne gouverne qu’une fois tous les 40 ans (entre 1936 et 1981, rien de sérieux), je n’ai pas envie d’attendre 2040 pour pouvoir de nouveau me la jouer grave. De toute façon, la gauche ne gouverne que quand c’est un politicien de droite qui gouverne la gauche. Tiens, finalement, Ségolène aurait peut-être ses chances.

Enfin, chances ou pas, j’ai pris ma carte à l’UMP. Il y avait une offre promotionnelle, un package comme on dit maintenant. Avec la carte de l’UMP d’achetée vous aviez celle du MEDEF offerte. Une occasion qui ne se refuse pas, non ?

SIL d’ouverture jusqu’en 2040.

Illustration : Rod Blagojevich, en compagnie de Barack Obama et de Richard Daley, le maire de Chicago, le 16 avril 2007.

mardi 9 décembre 2008

BIS REPETITA PAS PLACENT DU TOUT


En effet, ce qui se répète n’est pas toujours plaisant. Je parle des profanations de tombes qui semblent répondre à la loi des séries. A l’heure où trois jeunes voyous viennent d’être condamnés par le tribunal correctionnel du Havre pour avoir en 2007, dans un cimetière de cette même ville, profané 181 tombes, dont 140 catholiques et 41 juives, et qu’un rapport parlementaire nous informe qu’un cimetière est profané tous les trois jours, j’apprends que des hyènes fascistes, ces suprématistes de la fin-de-race blanche, se sont encore une fois attaqués au carré musulman du cimetière militaire d’Arras ainsi qu'à une vingtaine du carré israélite attenant.

Si toutes les tombes méritent le même respect, il y en a quand même certaines qui ont une valeur toute particulière, notamment celles des soldats tombés pour la France. Aussi que ces petits charognards me laissent leur redire ce que je vociférais d’indignation en avril dernier:

Lâche, nyctalope et charognard pour aimer se nourrir de sépultures,
Tel est le Fasciste petit ou grand. Une hyène transpirant la pourriture.
Une vie inutile souillant la mémoire de vies sacrifiées pour notre liberté.
Confondant islam et Islam au seul bénéfice des islamistes et leurs affidés.

Sérieux, quitte à aimer les cimetières, restez-y ad vitam aeternam.
Pourrissez-y en paix, puisque je n’irai pas cracher sur vos tombes.
Je préfère uriner, de votre vivant, sur la flamme qui anime vos âmes.
Vous n’êtes pas stupides. Vous êtes juste de vulgaires bêtes immondes.


SIL aux morts pour la France reconnaissant.

Addendum explicatif : Pour être entouré de potes infoutus de tourner les pages d’un dictionnaire jusqu’à la lettre « i », étant donné qu’ils me demandent sans cesse la différence entre islam et Islam, voici la définition aussi bien pour eux que pour ceux qui ne la connaissent pas encore. L’islam désigne la religion, le dogme, alors que l’Islam désigne le monde musulman, les hommes. Soit la même différence qu’il y a entre christianisme et chrétienté.

Alors je sais bien que les islamistes amalgament les deux termes histoire d’avancer leurs pions comme de conserver leur pouvoir sur ceux-ci, que les fascistes font de même par haine raciale, tout comme la légion d’idiots-utiles ou de collabos le font également par paresse intellectuelle, déni de réalité, lâcheté ou traîtrise, ce n’est cependant pas une raison pour se vautrer dans cette médiocrité.

En faisant la différence entre peuples et dogmes vous comprendrez que le problème était le communisme avec ses communistes et non pas les Russes ; le fascisme avec ses fascistes et sûrement pas les Italiens ; le salazarisme avec ses salazaristes et non pas les Portugais ; le nazisme avec ses nazis et sûrement pas les Allemands ; le franquisme avec ses franquistes et non pas les Espagnols…


Vous comprendrez surtout que le problème est l’islam avec ses islamistes (ses commandeurs, son clergé et ses sections d’assaut) et sûrement pas les peuples soumis à cette emprise que vous désignez par « musulmans » et que le dictionnaire qualifie d’Islam. L’Islam étant la première victime de l’islam.

Par conséquent, paix aux âmes des musulmans, et plus particulièrement quand ils sont morts pour nous comme des pères.

Non mais, il faut vraiment être, non seulement le dernier des charognards, mais aussi d’un nihilisme proche du rien absolu pour oser s’attaquer à des morts. Il y a quand même parfois des choses chez le sapiens-sapiens que je ne m’expliquerai jamais.