samedi 15 novembre 2008

CH’EST TRÈS TRÈS VILAIN, CHAT, MADAME !


Les empêcheurs de se marrer en rond me hérissent le poil. Aussi bien l’Association des Trisomiques Humourophobes lorsqu’ils s’attaquent à Timsit suite à un petit trait de mauvais esprit « le trisomique c’est comme les crevettes roses, à part la tête tout est bon », que la SPA en s’attaquant à cette « vilaine » affiche jugée félinophobe, ou tout autre constipé du noyau accumbens, l’une des zones cérébrales impliquées dans le rire. Qu’ils se le tiennent pour dit, ils me hérissent aussi bien la crête dorsale que la queue ! Or moi ce qui tend à me gâter la bonne humeur, je le fous à la poubelle, dans le bac non recyclable. Bande de fascistes ou plutôt de f’chatistes (!)

Enfin tout de même ! Je signale que le chat que vous voyez à l’image est un cascadeur, rémunéré bien au-delà des minimums conventionnels, pour sa toute petite prestation. Une cascade même pas dangereuse ! On m’informe par ailleurs qu’il aurait même eu droit, tout comme d’autres salariés de ce secteur, à des croquettes saupoudrées de cocaïne et aux grosses matounes prévues pour les partouzes post-production. De quoi le dispenser d’aller minauder sa race à la SPA.

Quant à l’argument que cela donnerait des mauvaises idées aux enfants, je signale que le Saint Julien du conte de Flaubert n’avait pas besoin de cinéma pour se montrer créatif en matière de maltraitance animale, à l’image des gosses en général. J’ai personnellement quelques bons souvenirs estivaux, où nous déchaînions nos innocentes pulsions d’enfants sadiques sur des animaux de compagnie et surtout forestiers. Un déchaînement dont la créativité étonnerait les meilleurs consultants en matière de traitements dégradants, que ce soit ceux des régimes de Rangoon, de Pékin et d’ailleurs. C’est fou ce que l’on peut faire avec un lézard. Depuis on a grandit et comme le Julien de Flaubert, nous prétendons même à la sainteté.

Donc, très chère SPA, du balai ! Vous ne me faites pas rire. Au moins quand mes chats me foutent de mauvais poil, que ce soit en miaulant à la mort dés six heures du matin ou encore en s’attaquant sadiquement à mon papyrus d’Egypte, ils me font un peu marrer. Pas vous ! Du coup, rien que pour vous égratigner du bout de l’ongle le plus sale, je conclurai sur cette image d’un Dupontel qui dans « Bernie » s’adonne à quelque truculent acte de barbarie sur un pauvre canari qui pour se défendre n’avait qu’à s’élever dans la chaîne alimentaire. Une image qui en tout cas fait bien marrer mes chats.

SILkirk rex

Aucun commentaire: