Bon, sur le papier, il y avait tout pour me plaire dans ce film : de grands espaces américains ; un voyage depuis les Rocheuses jusqu’à Washington ; un jeune prodige ; une promesse de poésie ou de douceur dans ce monde de brutes épaisses…
Il y a juste qu’au final, le voyage du jeune T.S. Spivet est un peu trop extravagant ; aussi long que truffé de longueurs ; le tout sans la charge poétique ou émotionnelle que j’en attendais.
La seule chose réellement chargée étant un terrible fusil, sans que je parvienne à déterminer si cette production un peu trop lourdement française est une charge contre la culture des armes à feu ou une démonstration sur les effets positifs des accidents domestiques sur la créativité humaine…
En même temps, on ne peut pas dire que le titre n’était pas là pour me prévenir…
T.Sil Spivet
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