« Jesus et Salazar
furent deux hommes de lutte,
Jesus, fils de Marie ;
Salazar, sale fils de pute »
Manuel Fernandes Ribeiro
Manuel Fernandes Ribeiro
Avec le genre de plaisanterie ci-dessus, qu’il aimait parfois fredonner à ses petits camarades de lutte, mon grand-père aurait pu se retrouver dans l’un des camps du régime salazariste, notamment celui de Tarrafal, dans l’archipel du cap vert, où la PIDE, la redoutable police politique du régime, aimait y développer l’art de torturer les opposants politiques (voir le documentaire « 48 » de Susana de Sousa Dias). Mais bon, chez les Fernandes, on ne se refait pas. Le totalitarisme, quel qu’il soit, on déteste décidément beaucoup trop ça pour la fermer.
Sil "Boarinha"
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