Difficile
de ne pas avoir la femme dans la peau. Très difficile même. D’ailleurs
je suis persuadé que Dieu est soit profondément hétérosexuel soit
lesbienne. Non mais regardons nous les hommes. Même si globalement le
mâle n’est trop mal fichu, pourquoi le Concepteur nous a-t-il collé au
beau milieu du corps un appareil génital aussi pendouillant
qu’inesthétique. Une sainte horreur ! Et que l’on ne me dise pas qu’il
ne pouvait pas faire autrement pour maintenir les testicules à une
température qui permette de conserver notre descendance au frais. Oui,
trêve d’excuses bidons pour la bonne raison que tout le bazar de mes
divins félins se trouve à l’intérieur. CQFD, Dieu après s’être appliqué
sur la femme a bâclé l’homme parce qu’il est soit hétérosexuel soit
lesbienne. Comme moi quoi !
Oui, j’ai la femme dans la peau. La femme, c’est plus fort que moi. Pas toutes, je vous l’accorde, loin s'en faut même, mais celles qui me scotchent littéralement, oui. En leur présence, je me sens comme superman au contact de la kryptonite, affaibli, perdant une partie de mes moyens, intimidé, troublé, la mâchoire du bas légèrement décrochée et le regard un tantinet hagard.
Tiens, illustrant cela, je me souviens de la fois où j'étais entré dans un bureau plongé dans la pénombre, tombant alors sur une reine, peu consciente de l'être, qui en se tournant vers moi m’avait laissé aussi coi que stupéfait, la mâchoire du bas légèrement décrochée et le regard un tantinet hagard. Je devais avoir l’air aussi con qu’interdit. Sans doute étonnée, elle me demandait « ça va ? ». Me ressaisissant, j’avais répondu que oui alors que j’avais surtout envie de dire « tu es encore plus belle dans la pénombre, une chose aussi rare que précieuse ».
Ah ! Ce que la brute épaisse et velue que je suis peut aimer se sentir vulnérable, un peu défait, la garde baissée, ces courts instants, avant de se draper fissa dans sa dignité toute martiale. Dignité martiale ou pas, toute envie de me battre m'abandonne dans ces moments là, sublimes moments de paix que j'adore, ma bestialité se mutant en fougue et tendresse, regards enflammés et mots tendres ; des moments qui tombent à merveille, puisque ne concevant la valse des sentiments qu'en dehors de tout rapport de force et autres petits jeux capricieux à la mords-moi-le-noeud, la concevant uniquement comme une danse la plus sincère et la plus harmonieuse possible. La sincérité, certainement le seul courage guerrier que je loue en matière de sentiments...
Leur présence. Et je ne vous parle pas de la démarche, de la voix de ces mêmes femmes troublantes ; ni de leur regard où l’on retrouve aussi bien la fragilité de la petite fille apeurée que la fierté des déesses-mères ; ni de leur parfum, ou de leur si délicieuse saveur intime ; ni du grain de leur peau, et de la douceur de leur duvet.
Oui, j’ai la femme dans la peau. La femme, c’est plus fort que moi. Pas toutes, je vous l’accorde, loin s'en faut même, mais celles qui me scotchent littéralement, oui. En leur présence, je me sens comme superman au contact de la kryptonite, affaibli, perdant une partie de mes moyens, intimidé, troublé, la mâchoire du bas légèrement décrochée et le regard un tantinet hagard.
Tiens, illustrant cela, je me souviens de la fois où j'étais entré dans un bureau plongé dans la pénombre, tombant alors sur une reine, peu consciente de l'être, qui en se tournant vers moi m’avait laissé aussi coi que stupéfait, la mâchoire du bas légèrement décrochée et le regard un tantinet hagard. Je devais avoir l’air aussi con qu’interdit. Sans doute étonnée, elle me demandait « ça va ? ». Me ressaisissant, j’avais répondu que oui alors que j’avais surtout envie de dire « tu es encore plus belle dans la pénombre, une chose aussi rare que précieuse ».
Ah ! Ce que la brute épaisse et velue que je suis peut aimer se sentir vulnérable, un peu défait, la garde baissée, ces courts instants, avant de se draper fissa dans sa dignité toute martiale. Dignité martiale ou pas, toute envie de me battre m'abandonne dans ces moments là, sublimes moments de paix que j'adore, ma bestialité se mutant en fougue et tendresse, regards enflammés et mots tendres ; des moments qui tombent à merveille, puisque ne concevant la valse des sentiments qu'en dehors de tout rapport de force et autres petits jeux capricieux à la mords-moi-le-noeud, la concevant uniquement comme une danse la plus sincère et la plus harmonieuse possible. La sincérité, certainement le seul courage guerrier que je loue en matière de sentiments...
Leur présence. Et je ne vous parle pas de la démarche, de la voix de ces mêmes femmes troublantes ; ni de leur regard où l’on retrouve aussi bien la fragilité de la petite fille apeurée que la fierté des déesses-mères ; ni de leur parfum, ou de leur si délicieuse saveur intime ; ni du grain de leur peau, et de la douceur de leur duvet.
Ce
que je peux aimer y promener mon regard, la caresser du bout des yeux. Mais aussi mes doigts, que ce soit au milieu de sa
chevelure, sur le lobe de ses oreilles, sur ses lèvres ; faire de sa peau le plus précieux des manuscrits ; pianoter sur sa
nuque, sur son dos, sur son ventre, m’attarder sur ses seins, en
reconnaître le moindre détail, grain de beauté, jouer avec et les faire
miens ; puis perdre toute raison sur ses cuisses, son séant, les mains
avides de ce contact, de cette préhension ; avides de toutes les
sensations qu’elle me livre, jusqu’à l'abandon. Ce que je peux aimer exploser en
elle. Autant que de la voir jouir, ses cornées se
fissurant comme des boucliers devenus parfaitement inutiles ; la voir lâcher prise puis se
recroqueviller, tremblotante, se réfugiant dans mes bras, la boucle
ainsi bouclée, l’harmonie alors parfaite.
C’est certain, j’ai la femme dans la peau. Brune elle est mon yang. Blonde elle est mon yin. Elle tourne en moi comme l’alpha et l’oméga, me rend aussi fou que sage, me capture et me libère, me comble et me vide, m’assombrit et m’éclaire ; mes plus jolies joies, mes plus belles peines, preuve ultime de son importance…
C’est certain, j’ai la femme dans la peau. Brune elle est mon yang. Blonde elle est mon yin. Elle tourne en moi comme l’alpha et l’oméga, me rend aussi fou que sage, me capture et me libère, me comble et me vide, m’assombrit et m’éclaire ; mes plus jolies joies, mes plus belles peines, preuve ultime de son importance…
(photo "yin-yang" de Gino Quattrocchi)
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