mardi 27 novembre 2007

FAUT PAS CHARRIER : « ALLAH LES BLEUS »


Et bien, je vois que ça se réveille de plus en plus à Gauche. Je constate même que mon vieux Canard commence enfin à comprendre la portée totalitaire de l’islam. On comprend enfin que l’islamofolie, au lieu de victime d’islamophobie, est porteuse d’Infidelophobie, une xénophobie théorisée il y a 14 siècles et qui se porte à merveille.

Je vois que par conséquent, on se permet d’imprimer en première page un superbe article intitulé « Allah les bleus ». Un article sur les manifestations de haine qui ont eu lieu le 16 novembre lors du match amical de football France–Maroc.

Un article équilibré, comme je les aime et que je me permets de reproduire ici dans son intégralité pour ne pas toucher à cet équilibre bien balancé et par un échange de bons procédés puisque je soupçonne le Canard de s’inspirer parfois de mes canardages. Oui je suis prétentieux et alors ! J’ai d’ailleurs ici, dans cette enveloppe, la preuve... Voir le lien possible entre le « Nico la Classe » dans le canard du 14-11-07 et mon billet du 13 juin. « Allah les Bleus »...

« Le stade de France était plein, il faisait froid mais beau, les équipes n’ont pas mal joué, le score final, deux partout, a de quoi satisfaire tout le monde. Le match amical France-Maroc du 16 novembre aurait dû réchauffer le cœur de tous les footeux. Il aura, au contraire, laissé traîner un déplaisant fumet et donné à quelques observateurs des fourmis aux pieds. Signe d’une furieuse envie de distribuer des coups de pied, non pas dans le ballon, mais plutôt dans les arrières trains.

Peu importe que le stade ait été tout entier aux couleurs rouge et vert du drapeau marocain. L’équipe de France avait simplement l’impression de jouer à Casablanca. Elle en a vu d’autres. Pas de quoi faire une histoire parce que « La Marseillaise » (NDRL un peu quand même à moins que l’auteur dispose d’un esprit sportif aussi limité que celui d’un hooligan batave) chantée par une chorale de gamins, a été sifflée. Cela prouve seulement la grande capacité dissuasive de la nouvelle loi qui punit de 6 mois de prison de telles manifestations. Il est permis de se désoler du chauvinisme furieux d’un public de Marocains venus de toute la France pour encourager son équipe préférée et siffler l’adversaire. Mais ce spectacle est, jusque-là d’une affligeante banalité.

En revanche, on change de registre lorsque les joueurs de l’équipe de France sont sélectivement hués selon leur origine et même selon leur préférence religieuse supposée. Les vociférations se faisaient particulièrement vigoureuses lorsqu’un joueur comme Thuram touchait le ballon. Mais ont échappé au contraire à la bronca les présumés musulmans comme Benzema, Ben Harfa ou Nasri. Tout comme Ribery ou Anelka, paraît-il convertis à l’islam.

Les gazettes ont été d’une discrétion de violette sur ces débordements (NDLR il est encore un peu tôt pour donner des leçons en la matière mon canard chéri). Comme si ce racisme-là était plus délicat à dénoncer – et à sanctionner – que les cris de singe entendus dans certaines tribunes pour saluer les joueurs africains. Le nouveau secrétaire d’Etat aux sports, Bernard Laporte, qui a assisté au match, n’a rien remarqué. Questionné par « L’Equipe » à propos des sifflets pendant « La Marseillaise » ( NDLR comme quoi c’est au final un peu important), il a répondu qu’il était arrivé en retard : « Je n’étais pas là. »

Le reste du spectacle a dû lui plaire. De toute façon, il comprend encore moins le football que le rugby"
(NDRL ça, c’est pas gentil).

CHARRIER: v. i. avoir à cœur de faire appliquer la Charia // Pop. Faut pas charrier ! signifiant : Il est exagéré de tenter un tant soit peu l’application d’une loi à ce point étrangère à toute Raison. Par extension. Exagérer.// Autre expression : mettre la Charia avant les bœufs.

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