lundi 2 juillet 2012

Tranche de vie hollandaise : « Ach, satanés Français »



Tous : Ah ! François, te voilà enfin. Nous avons failli partir déjeuner sans toi.
François H : Je suis bien content de vous voir, et surtout toi Angela. J’ai beaucoup pensé à toi, tu sais…

Angela M : Vlatteur ! Mais bourquoi ce retard ?
François H : Excusez-moi les amis. C’est que j’avais une crise majeure à désamorcer. Les intérêts du pays en dépendaient.

Tous : Tu ne trouves plus où placer ta dette ?
François H : Pire que ça ! Les femmes de ma vie se crêpent de nouveau le chignon. Sacrée prise de tête. Ségolène veut trainer Valérie par les cheveux et en justice afin d’obtenir réparation pour tous les préjudices familiaux, affectifs, humoristiques, sexuels et politiques, subis. Valérie, en colère après avoir appris la nouvelle, s’est mise, de bon matin, à briser la vaisselle de l’Elysée, à commencer par un magnifique vase de Soissons.

Mario M : Et bien ce n’est pas si grave. Chez nous, ça arrive tout le temps.
François H : Détrompe-toi. Il s’agit là de pièces d’une valeur inestimable, capables à elles seules de rembourser la dette du pays. Or s’il y a bien une chose qui peut me valoir de sacrés ennuis, c’est de porter atteinte au patrimoine national. Bon, et si nous allions déjeuner…

Tous : Oui, surtout qu’aujourd’hui, c’est toi qui invite…
François H (portant sa main gauche à la poche de son pantalon) : Pardi ! Dans la précipitation, j’ai oublié mon chéquier et ma carte bleue-blanche-rouge sur mon bureau. Je n’ai que mon icône de la Vierge dans ma poche. Angela, peux-tu me dépanner ?

Angela M : Ach, nom d’une canette de schnaps, satané François !
François H (en son for intérieur) : pourvu que Valérie ne mette pas la main dessus. Elle est capable de tant de bêtises, de tant de bêtises quand je ne suis pas là…

SILarose l’important

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