Voilà, je viens de recevoir la réponse à ma récente demande de discrimination positive. Rédigée et signée par un quelconque blanc-bec
consanguin du cabinet diversité de Matignon, elle me laisse sans voix ou
presque. Apparemment, les rejetons de l’immigration portugaise ne seraient
« pas assez visibles », « pas assez boutefeux » et seraient
« trop bien intégrés » pour bénéficier de mesures discriminatoirement
positives. C’est dégueulasse et surtout tout ce qu’il y a de plus inexact.
« Pas assez visibles ». S’il est vrai que la plupart
des Portugaulois font des Français on ne peut plus quelconques, sont souvent
pas assez grands pour être remarquables, j’en connais toutefois un assez grand
nombre qui non seulement avoisinent les 180 cm, mais qui arborent également des
gueules de bougnoules tout ce qu’il y a de plus visible. D’ailleurs, personnellement,
non seulement je fais un bon mètre quatre-vingt, mais aussi un bon Berbère ou
un très bel Arabe quand je reviens de vacances ensoleillées. Exit donc
l’invisibilité.
« Trop bien intégrés ». Là aussi,
c’est très exagéré. Vous trouvez que c’est une preuve d’intégration que de
s’inscrire massivement dans des groupes de danses folkloriques aussi ridicules
que portugaises, de polluer l’air du voisinage en braisant des sardines
lusitaniennes à la fenêtre ou de tuner sa voiture de façon aussi éloignée
que possible du bon goût français ? Bien sûr que non ! Signalons pour
finir que toute cette engeance ibérique aussi endogame que fanatiquement
communautariste s’est déjà haineusement illustrée en sifflant la marseillaise
lors de rencontres footballistiques entre le Portugal et la France. Si ce n’est
pas la preuve d’une volonté manifeste de faire sécession, je ne sais pas ce
qu’il vous faut d’autre. Exit aussi l’intégration.
« Pas assez boutefeux ». Mais détrompez-vous
là aussi. Les Portugais-en-France savent eux aussi, semer le foutoir dans ce
beau pays, le tout de la façon la
plus détestable qui soit. Sournoisement, lâchement. Vous ne voyez pas où je
veux en venir. Et bien je parle du chanteur et parolier du groupe NTM, Bruno
Lopes alias Kool Shen, originaire de la même ville que moi, Viana do Castelo,
qui, en bon agent de l’empire portugais, avec ses chansons, et notamment son
« qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu », a distillé la violence
et la haine de la France dans tous les esprits de banlieue et participé à
pervertir toute une génération. Ah ! Ah ! Vous n’y aviez pas pensé, à
celle-là, n’est-ce pas ? Sans oublier que, musicalement parlant, nous
avons d’autres moyens de pourrir ce pays. Après Linda de Suza, Lio, voici
Lucenzo qui depuis quelques temps corrompt les oreilles, les cervelles et les corps de la vaillante
jeunesse française.
Alors voilà, c’est donnant-donnant. Soit vous
répondez positivement à mes très légitimes exigences dans les prochaines 24
heures, soit je lance un blitz lusitanien sur les intérêts français.
Remarquez, si vous deviez estimer que nous
demeurons vraiment les champions de l’intégration, vous pouvez toujours me
nommer, pour commencer, président du Haut Conseil à l’Intégration ou
à la tête d’un secrétariat d’Etat dédié à l’intégration.
Voilà ! Voilà ! Ça, c’est fait. Et
si avec ça, je ne décroche pas un truc, ce sera à désespérer d’être né
d’origine portugaise dans un pays où il n’y en a que pour les Noirs et les
Maghrébins…
Kool SIL
2 commentaires:
Drole mais completement faux !
Les portuguais ne sont ni plus ni moins intégrés que les autres minorités.
http://leparisienliberal.blogspot.fr/2011/07/double-nationalite.html
Ben, mon cher camarade Libéral et Parisien, il te sera tout de même difficile de faire fi du fait que pas mal d’individus issus de certaines communautés semblent moins portés que d’autres sur le rejet des lois, des valeurs et coutumes françaises.
Il ne me semble pas que les rejetons ibériques, asiatiques, arméniens (entre autres), se distinguent par le refus de l’enseignement scolaire, par la contestation permanente de nos coutumes, valeurs communes, lois et autorité de l’Etat, ainsi que par une surreprésentation totalement disproportionnée au sein de nos prisons. S’il n’y a pas d’explications raciales à trouver, on ne peut échapper à la recherche des causes culturelles antinomiques.
Il est évident que les Portugais, même les plus blédards, partagent énormément de codes culturels communs avec leurs cousins Français : respect de l’école, de la loi, sens du travail, de l’épargne, de l’effort et de la responsabilité individuelle, croyances (religieuses comme païennes) et folklores communs. Leur intégration est ainsi plus facile. D’ailleurs les Portugais d’ici sont tellement intégrés et fondus dans la masse qu’il faut attendre les compétitions internationales de foot pour les remarquer, habillés qu’ils sont aux couleurs du Portugal (je me surprends parfois à me dire « tiens, t’es Tos, toi ? »). C’est d’ailleurs ce qui me sépare des autres Portugais de France, bien que je sois aussi patriote (une valeur très portugaise) qu’un Portugais sait l’être (vous allez comprendre).
A la suite de mon travail identitaire propre, débuté à la fin de l’adolescence, autour de la question (suis-je Français, Portugais, les deux) je suis arrivé aux conclusions suivants : Vu que le Portugal n’a rien fait pour moi si ce n’est jeter mes parents sur les routes de l’immigration, à l’inverse de la France où je suis né, qui a participé à faire de moi ce que je suis et dont j’aime la générosité comme le génie ; vu que mon histoire ne saurait s’inscrire dans celle d’une nation portugaise de moi étrangère ; vu toutefois que j’aime énormément mon village, ma région d’origine avec son héritage, ses gens et ses racines… je suis par conséquent non pas Portugais mais régionalement Minhoto (Galicien du Portugal) comme pourrait l’être un Français breton corse ou autre, et de seule nationalité Française (là où va ma seule allégeance, là où est ma patrie, là où j’ai envie de vivre et mourir).
Une conclusion qui m’évite cette schizophrénie propre à pas mal de Portugaulois, souvent Portugais ici (sans doute par culpabilité) et Français là-bas (sans doute par naturel), parlant ici toute l’année d’un Portugal mythifié (dont ils connaissent mal l’histoire ou la langue…), et jouant les franchouillards, là-bas, tout l’été, méprisant leurs cousins, restant entre immigrés, parlant français, ne s’intéressant pas vraiment à leurs racines locales, au point de se rendre insupportables aux yeux des Portugais du Portugal. (Une schizophrénie qui vaut pour pas mal d’autres fils d’immigrés, notamment du Maghreb ou d’Afrique noire)
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