Il faudra tout de même que notre gauche,
jamais à court de contradictions, m’explique pourquoi elle tient tant que ça à
abolir la prostitution, et pas l’avortement, par exemple.
C’est vrai, ça ! Pourquoi nie-t-elle aux
prostitué(e)s le droit à disposer librement de leurs corps, alors que dans le
second cas, elle invoque de façon définitive ce droit de la femme et le slogan
« mon corps m’appartient », en oubliant que le droit à l’avortement
ne concerne pas seulement le corps de la femme mais aussi celui du futur bébé.
Et oui, dans la prostitution, la liberté du ou
de la prostituée ne nuit en rien à autrui, sauf à inscrire dans la loi le droit
des cocu(e)s, des imbaisables et autres castratrices (sans doute le fond du problème), alors que
le droit à l’avortement pose qu’on le veuille ou non, qu’on y soit favorable ou
pas, celui des intérêts du fœtus.
Allez, Madame Vallaud-Belkacem, qui portez ce projet d'abolition, dépatouillez-vous avec ça,
qu’on rigole un peu…
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