lundi 26 février 2007

REPUBLIQUE ET ETRE SUPREME


Le problème quand on accepte le jeu du « j’ai une question à vous poser » c’est que les vannes de la réclamation mono-personnelle à usage nombriliste deviennent difficiles à refermer. Aussi Monsieur d’Aucun, du fait de mes critiques acerbes envers les religions, m’accuse de refuser à l’Homme tout progrès spirituel, toute ascension morale. J’en ai marre d’avoir raison, quant à l’air ambiant moi !

Voila ! Voila ! Voila encore la preuve de l’ignorance, de la débilité mentale et d’autres tares propres aux dévots comme aux marxistes. Aussi, de même que le dévot est incapable d’envisager toute vie spirituelle autonome en dehors des rails d’une religion instituée, le marxiste de culture athée n’est pas foutu de faire la différence entre religion et spiritualité.
Sachez bande d’ahuris que la tradition républicaine fait parfaitement la différence entre les deux et que personnellement, non seulement je n’ai rien contre la spiritualité mais que j’ai même ma propre vie spirituelle remplie d’aspirations élévatrices aussi bien spirituelles que morales. Cependant, elles ne regardent que moi 1- parce qu’elle sont ridicules 2- parce que je suis laïc, moi ! 3- parce que je ne vais pas partager toutes mes idées géniales avec des inconnu 4- parce que mon zizi est énorme ; si !si ! Il y a un rapport avec les 3 points précédents. Ma foi est sexuellement transmissible.

Je refuse juste que quelque tradition spirituelle que ce soit, désire s’ériger en pouvoir moral, en institution normative et qu’au nom de l’indémontrable, elle perçoive les bénéfices des espoirs romancés qu’elle vendrait au tout venant. Si des institutions veulent de l’argent qu’elles aillent travailler ou qu’elles démontrent leur utilité publique. Si des individus veulent établir des lois qu’ils se fassent représentants des hommes et non de dieux uniquement visibles ou audibles par ces hallucinés. Voila, la messe est dite. Vous pouvez retourner travailler.

Frère SILas.