jeudi 8 février 2007

PARTAGER LA DEMOCRATIE? L’IMPOSER? QUE NENNI LES AMIS !


Le grand Georges, mon paternel noosphérique, la partie Y dans mon génotype conceptuel disait toujours à l’autre demi-con de Ferry (le demi c’est pour l’école) qui voulait éduquer les peuples d’outre mer au nom de la vocation civilisatrice de sa France et la supériorité de sa race, que toutes ces conceptions de supériorité lui rappelaient les arguments utilisés par les allemands à l’encontre des français pour justifié la guerre de 1870 et l’amputation d’une partie de La France. Cela le poussa à combattre toute velléité colonisatrice et fit de lui un tenant du tontondavidisme, « chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin… »

L’histoire étant bègue, nous assistons aujourd’hui au même débat. Entre ceux qui en Europe croient à la mission civilisatrice de l’Union européenne et qui justifient ainsi son extension à l’Asie mineure, au Maghreb et au Machrek voir jusqu’au lac Baïkal, ceux qui aux States veulent jouer aux dominos démocratiques sur les tables levantines, certes pour des raisons moins paternalistes que real-politiques et ceux, touchés par le paternalisme de gauche, qui estiment que tous ces sauvages, beaux, grands, bronzés et sensuels, sont bons par nature et qu’il faut surtout pas corrompre leur bonheur originel avec les turpitudes de la civilisation, je leur dis à tous, bof ! bof !bof ! Bof aux paternalistes de droite ; bof aux paternalistes de gauche, bof aux sauvages !

Ecoutez mes pépères. ! La démocratie n’est pas le moins pire des systèmes mais le meilleur. Cherchez pas ! il n’y a pas mieux et il n’y aura jamais rien de mieux. Alors par contre ce n’est pas parce que j’en suis fort content que je joue les loups ravis et me sens racialement supérieur pour autant. Pourquoi ? par le simple fait que ce ne sont les cons de gaulois qui l’ont inventé mais ces trous du cul de grecs.
Par conséquent, que les sauvages ne croient surtout pas que je tiens à ce que l’on leur impose la démocratie par de nouvelles guerres coloniales. de toute façon, même s'ils me le demandaient poliment, je refuse que l'on remette les pieds dans leur bourbier. Et pour tout vous dire, si ce n’était pas ma sensiblerie, celle qui me fait nourrir des rêves de bonheur pour tous les peuples de la terre, mon premier réflexe serait de dire que de votre sort, je m’en fous. Puisque vous n’êtes plus des peuples à considérer comme de grands enfants démmerdez-vous !
Rajoutez à cela que j’aime le luxe or le luxe c’est la rareté. Aussi je préfère garder mon luxe démocratique pour moi tout seul.

Alors sérieux ou peut-être pas, faites ce que vous voulez. M’en fous ! Vous ne voulez pas vous débarrasser de vos autocrates, je m’en fous. Vous tenez tant que ça à vos potentats à moustache ou à barbe, je m’en fous. Et surtout n’essayer pas de me faire culpabiliser, au nom du bon vieux temps des colonies, pour ce que vous vous faites à vous-mêmes parce que sérieux, si vous saviez comme je m’en…


Un SIL égoiste