mercredi 22 avril 2009

CONCOURS DE RAP : ORELSAN, SUS A L’IMPUISSANT !


Ce ne sont pas vraiment des copines ; je les trouve parfois franchement gamines ; mais là, les frangines du chenil de garde ; ouh-là-là, elles m’ont fait frémir la pine ; loin des tribunaux, avec brio et un flot assez stylé ; elles s’en vont tirer jusqu’au sang les oreilles de l’Orelsan.

Qui c’est ? Un petit bobo qui s’encanaille ; mamam professeur, papa proviseur, bébé racaille ; Orel, un teckel qui joue le rebelle ; qui traite de « pute » les filles qui le quittent ; qui traite comme des « putes » les filles qui restent ; obligées de « sucer » ce déglingué chaque 14 février ; rien que pour éviter de se faire violer, torturer, « marie-trintigner ».

Refrain : Ouaich, sus à l’Orelsan, le rapeur impuissant ; l’Orelsan talent qui rêve de flouse en vomissant ; qui met son pera pourri à tapiner ; en espérant ainsi attirer le chaland ; Orelsan cran, pan-pan, elles vont t’en mettre plein les dents ; les tasspés vont te défoncer ; ton nom sera celui du bouffon, l’Orelsan cervelle ; un teubé qui n’oseras bientôt plus raper, tellement il se fera charrier.

C’est quoi l’histoire, me demandent les gens ; la comptine d’un pauvre gland ; Orelsan couilles a les boules ; sa copine en a assez d’une langue râpeuse ; Orelsan tact ne l’a jamais rendu heureuse ; ses doigts et sa langue de cave ne savent que raper ; alors elle en a préféré une autre, plus douce et plus curieuse ; mais ce n’est pas tout ;

Orelsan rien dans le pantalon lui fait pitié ; ce fils de bonne famille traite les femmes comme des tasspés ; un truc de frustrés, de tocards sans dignité ; dans le quartier, on dit que sa pauvre mère a pleuré le jour où elle a accouché ; elle voulait une fille, elle s’est retrouvée avec un enragé ; elle a compris dès le premier cri ; la pédagogie n’a rien arrangé.

Refrain : Ouaich, sus à l’Orelsan, le rapeur impuissant ; l’Orelsan talent qui rêve de flouse en vomissant ; qui met son pera pourri à tapiner ; en espérant ainsi attirer le client ; Orelsan cran, pan-pan, elles vont t’en mettre plein les dents ; les tasspés vont te défoncer ; ton nom sera celui du bouffon, l’Orelsan roustons ; un teubé qui n’oseras bientôt plus raper, tellement il se fera brécham.

Sa copine a préféré du bonhomme ; alors Orelsan bite rêve de planter son opinel dans la donzelle ; le seul truc un peu dur qu’il porte à la ceinture ; L’Orel est hardi ; rapeur et sans reproches ; L’Orelsan honneur rêve de cogner, d’abattoir et de mâchoires décrochés ; même pas du sang du lascar mais de celui de la fille qui l’a quitté.

L’Orelsan mauvais, il fait pitié ; avec son bad son brut pour les bouffons, il peut toujours aller se rhabiller ; ouaich fiston, ne te branle plus dans le salon et si t’aimes vraiment le Japon ; compose donc une chanson où tu finiras par t’ouvrir le bidon avec un bon petit wakizashi ; un truc un peu plus bonhomme ; un truc que ton daron ne t’a visiblement pas appris. Allez, casse-toi pôv’saloperie…

Cypress Sill

2 commentaires:

Anonyme a dit…

18/20

Du style, de l'humour et de la pertinence.

Continuez comme ça au troisième trimestre !

LOLO45PROFDERIEN.

SIL a dit…

:-)))