vendredi 10 avril 2009

ALBUM PANINI : DSK’S PRETTY PRINCESS


Très cher maître DSK, vous savez bien que je vous aime, spirituellement j’entends, si vous voyez ce que je veux dire, « non », ce n’est pas grave ; que j’ai été parmi les premiers à sentir que le FMI vous ferait un très bon tremplin national, ce qui commence à inquiéter notre président actuel, expliquant ainsi pourquoi il cherche à vous griller en vous proposant un poste de premier ministre ; et que je vous soutiens, y compris lorsque vous péchez par gourmandise. Aussi vous ne m’en voudrez pas de vous soumettre une petite requête à vocation cathartique.

L’autre jour avec des amis nous nous disions qu’après tout, puisque vos tendances sexual-démocrates, connues depuis des années du tout Sarcelles comme du tout Paris, n’empêchent pas d’être de gauche, loin de là, et sont tout sauf mal perçues dans un pays encore porté, dieux merci, sur la gauloiserie, il serait fort aimable à vous d’accepter de partager avec nous l’étendue de vos richesses libidinales. Une forme de redistribution. Une façon de nous rendre fiers de notre champion.

Nous avons même trouvé le moyen de rendre cela sympathique, ludique, voire rémunérateur. Par ces temps de crise, il n’y a pas de petit profit. Et puis une campagne présidentielle c’est de plus en plus cher. Ce moyen s’appelle tout simplement un album Panini.

Rappelez-vous, ces albums dont nous étions friands à l’adolescence, où nous collions des vignettes à l’effigie de nous joueurs de football nationaux ou internationaux, nos héros de dessin animés et autres. Ces vignettes avec lesquelles nous apprenions les lois de l’offre et de la demande, échangeant nos doublons contre des raretés, dans ces bourses d’échanges que constituaient les cours de recréation. Il y en avait des dorées, des rares, des dévaluées, des collector.

Les vignettes de l’album « DSK’s pretty princess » seraient classées par pays, catégories socioprofessionnelles, vraies conquêtes et affabulatrices. Imaginez les scènes à l’université, au bureau, au café, « j’échange quatre Tristane Banon contre une Prioska Nagy». « Non, j’en veux pas de ta mythomane sans valeur, je garde mon Hongroise, c’est une dorée »…

SIL théoricien de la sexual-démocratie

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