lundi 30 avril 2012

Un jour j’irai en Sardaigne un 1er Mai



Lorsque j’ai étudié la protohistoire européenne, je me suis particulièrement intéressé à la culture nuragique de l’île de Sardaigne. Sans doute parce que j’avais remarqué un certain nombre de points communs avec la culture galicienne de la même époque, celle de l’âge du bronze, notamment ce goût pour les forteresses mégalithiques bâties au sommet des collines qui sont devenues depuis, dans la mythologie locale, les « domus de janas », les maisons des fées.

« Janas »… figurez-vous que dans la mythologie celtibérique, c’est comme ça également que nous nommons nos fées, les « xanas », « janas » ou « mouras ». Des xanas censées vivre dans les mêmes vestiges mégalithiques, leur servant par ailleurs de puits sacrés et de cavernes aux trésors qu’elles réservent à ceux qui ne craignent pas de les aimer ou simplement de se laisser happer par leur très envoutant regard.

Des xanas que l’on avait plus de chance de rencontrer la nuit du 1er  mai. Les élus de leur cœur, ou bien leurs protégés, repartaient alors avec une pomme de pin qu’ils devaient garder une année durant, avant de la jeter dans le feu du 1er mai suivant, dans lequel elle deviendrait un merveilleux trésor.

Or parfois, je me dis, dans mes douces rêveries, qu’une pomme de pin m’attend peut-être, quelque part, sur l’île de Sardaigne. Pourquoi ça ?  Et bien parce qu’il y a de cela deux ans, à la même période, je me suis réveillé au beau milieu de la nuit en hurlant le doux nom de ma déesse adorée, la déesse Athéna, dans un dialecte qui s’avéra être, après une petite vérification, la langue sarde.

« Appeler ma déesse la nuit du 1er mai  dans la langue des janas, voilà un faisceau d’indices, aussi peu rationnel que troublant » m’étais-je dit, tout en contemplant l’image d’une autre vieille déesse sarde, que j’aimerais bien voir figurer  dans mon autel personnel. Celle qui se trouve en illustration de l’article, la « Madre Mediterranea ».

Oui, je sais, les plus rationnels d’entre vous me diront que je file un mauvais coton, de celui qui fait de très mauvaises chaussettes pour rationalistes péripatéticiens dans mon genre. Que voulez-vous, à chacun sa part de rêve et d’irrationnel, voire de douce folie.

Après tout, mon bon maitre Socrate, rationaliste parmi les rationalistes, n’était pas pour autant  un ennemi du religieux, du spirituel ou du magique. Ses dialogues avec son « daïmon », son esprit familier ou sa voix intérieure, sont même restés célèbres. Il estimait simplement qu’il ne fallait pas tout mélanger, qu’il fallait laisser ce qui relève du domaine des dieux aux dieux, sans prétendre savoir, contrôler ou en faire un pouvoir, et rationaliser ce qui est rationalisable, le monde des hommes…

C’est ainsi, qu’en cette veille de fête celtique de Beltaine, entre deux interrogations diverses et variées, je m’en vais accomplir certains vieux rites chers à mes ancêtres, recueillir une pomme de pin, tout en espérant qu’elle aura été déposée là par une Xana ou mieux une Jana, sa cousine sarde de passage en région parisienne.

SILotzorai


dimanche 29 avril 2012

Présidentielle 2012 : il n’y a pas d’échappatoire…



« Nous ne sommes pas indestructibles, mais ne cédons pas à la fatalité…
Certaines choses méritent d’être défendues, certains sentiments ne meurent jamais…Il n’y a pas d’échappatoire, il n’y a pas de raccourci vers un abri. Il n’y aura pas d’échappatoire en versant dans la facilité… » Robert Tepper dans « No Easy Way Out » pour Rocky IV

«Les Français méprisent les girouettes et les opportunistes. Nous devons incarner trois valeurs: la réforme, la protection, la sécurité. Le PS n’a pas le monopole du changement. La modernité, c’est nous. On a une ligne politique claire. Il faut riposter, rendre coup pour coup.» François Fillon dans « coup pour coup » pour « la rage de vaincre pour la France »

Sinon, je constate que ce Barbapapa de Froussois Hollande a choisi la technique du chamallow : absorber les coups dans sa mollesse. Dans ce genre de cas, il faut frapper les genoux et surtout viser la tête… SILiu Yu-Te dans ‘la 36e chambre de l’Elysée

SILvester

samedi 28 avril 2012

Présidentielle 2012 : la gauche la poubelle du monde libre


Chez les Socialistes, on est très à cheval sur l’étiquette et la bienséance, n’hésitant pas à souligner le moindre écart de langage d’un quelconque sous-fifre, tout en trouvant normal que le candidat socialiste ne s’excuse pas lorsqu’il traite son adversaire de « sale mec »…

Chez les Socialistes, on trouve normal de pétainiser son adversaire, tout en s’adressant de manière semblable aux électeurs qui ont voté Front National, après avoir dragué le vote nationaliste en développant des thèses protectionnistes, mais aussi en s’alliant sans la moindre vergogne à des néostaliniens, négationnistes patentés des crimes du Communisme et apologistes de la Terreur…

Chez les Socialistes, d’aucuns n’hésitent pas à nourrir la campagne en lavant leurs turpitudes dans les eaux sales du complot après s’être comportés en immondes porcs libidineux…

Chez les Socialistes et leurs alliés, on ose parler de moralisation de la vie politique tout en lançant sur l’adversaire des accusations de corruption déniées de la moindre preuve, attendant ou espérant qu’un juge rouge ou vert s’y fasse les dents…

Chez les Socialistes et leurs alliés, de la même façon, on n’hésite pas à reprendre les racontars publiés par l’officine de désinformation qu’est le Médiapart(ial) de l’autre trotskiste Edwy Poubelle. Une affaire de financement occulte de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy par Mouammar Kadhafi, reposant sur un document produit par l’ancien chef des barbouzeries libyennes, et confirmé par l’ancien intermédiaire Ziad Takieddine, mis au rancart de l’histoire comme en examen, et récent soutien de François Hollande. De sacrés gages de crédibilité, n’est-ce pas ? Comme si un homme politique aussi sérieux que de premier plan s’en irait vendre son âme politique, en toute confiance, à l’ex-diable de Tripoli, sans doute le tyran le moins fiable, le plus versatile et fourbe de ces dernières décennies. Plus grotesque, tu meurs !

Comme quoi, de toute évidence, chez une certaine gauche, où la fin justifie les moyens, on veut le pouvoir à tout prix, à un prix aussi exorbitant que socialiste, qu’il reviendra, comme d’habitude, à nous autres braves Français, de régler…

Moralité : ils sont cochons ; soyons bouchers !

SILovecraft dans « les rats dans les murs (de l’Elysée)»


vendredi 27 avril 2012

France : le vote islamique fait un premier tour (de chauffe)


Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée de Paris, a bien raison de se démarquer de tous les imams qui appellent au vote Hollande, et dont j’ai retrouvé la traduction éclatante en analysant les résultats électoraux de certains quartiers que je connais bien.

Quant à la droite, elle ferait bien d’expliquer à nos compatriotes musulmans que d’entrer dans ce jeu est tout bonnement suicidaire. En fait, voter pour la gauche, en espérant tirer quelque petit profit communautaire n’est que de la stratégie de courte vue. Ce que la « communauté musulmane » obtiendrait en terme de privilèges et d’exceptions à la loi commune ne ferait que la rendre plus détestable aux yeux d’autres Français, augmentant à terme le score du FN. De plus, elle ne ferait que s’inscrire dans un rapport clientéliste et infantilisant.

Rappelons que celui qui a donné une représentation institutionnelle au culte musulman, qui parle avec ses responsables de façon adulte, directe, honnête, « en toute amitié mais sans complaisance », en rappelant droits et devoirs ou en appelant à la responsabilité, seule façon d’inscrire des rapports sains dans la durée, est Nicolas Sarkozy…

SILimalikoum

1) France : 700 mosquées se mobilisent en faveur de François Hollande pour contrer Sarkozy

Les imams s’impliquent dans les élections présidentielles françaises et appellent à voter pour le candidat socialiste, François Hollande ! En effet, selon le site du magazine français Marianne, Marianne2.fr, “un réseau de quelques 700 mosquées qui devrait se mobiliser en faveur du candidat socialiste”.

Il faut voter aujourd’hui contre Nicolas Sarkozy “pour défendre notre dignité contre l’islamophobie et la stigmatisation des membres de notre communauté”, a estimé ainsi Mohamed Salah Hamza, recteur de la mosquée du 18ème arrondissement de Paris. De leur côté, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Azzedine Gaci, de la mosquée de Villeurbanne, Laid Bendidi, de Saint-Fons, ou Fawzi Hamdi, recteur à Vaulx-en-Velin, ont appelé également “Les musulmans de France à ne pas rester les bras croisés”.(pour en savoir plus…)

2) Dalil Boubakeur: pas de consigne de vote

Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a appelé aujourd’hui (lundi 24 avril), dans un communiqué, à ne pas laisser l’islam s’immiscer dans l’élection présidentielle, ce qui "serait dommageable pour la communauté musulmane de France" . (pour en savoir plus...

jeudi 26 avril 2012

Présidentielle 2012 : le grand discours de SILcéron (petit exercice de style)


Françaises, Français, certes, le futur d’un pays s’inscrit dans une histoire. Cependant, l’histoire d’un pays ne saurait s’enfermer dans un passé. Aussi, très chères concitoyennes et non moins chers concitoyens, tout attaché que je suis à notre histoire, c’est bien plus de présent et d’avenir que je vous parlerai aujourd’hui.

En effet, ne comptez pas sur moi pour vous faire croire que notre destin se trouve inscrit dans des vieilles lunes nationalistes, étatistes, socialistes ou autres. Ne comptez pas sur moi pour vous bercer d’illusions en vous cachant ce qu’est le monde d’aujourd’hui. Ne comptez pas sur moi pour vous offrir des boucs émissaires en la personne de l’Europe, du Monde, ou bien de telle ou telle communauté de personnes. Oh que non !

Ne pensez pas pour autant qu’il s’agit là d’une forme de fatalisme ou bien de vous faire croire que vous n’avez pas le choix, que nous n’avons pas le choix. Bien au contraire.

Car dans un monde de plus en plus ouvert, tourné vers les échanges et porté par l’esprit de liberté, les découvertes et les opportunités se multiplient, le fatalisme décroit, la palette de choix se fait plus vaste : choix personnels, choix affectifs, choix professionnels, choix culturels, choix politiques.

Car contrairement à ce que prétendent les ennemis de la liberté, un monde plus libre et plus ouvert, n’est pas synonyme de crise, d’appauvrissement, mais plutôt  d’enrichissement. Les multiples régions du monde et les millions d’être humains qui sortent de la misère grâce à la mondialisation, au capitalisme et au libéralisme, en sont le parfait exemple.

Car contrairement à ce que prétendent les chantres du protectionnisme, un monde déverrouillé ne signifie pas obligatoirement la mort des traditions et modes de vie. Elle ne l’a pas été pour les pays occidentaux qui exportent depuis des décennies leurs productions et modèles culturels, ni pour d’autres pays, en Asie, et bientôt ailleurs, qui exportent depuis des années également les leurs. Songeons aux traditions japonaises ou chinoises qui, plus que jamais vivantes chez elles, fleurissent également chez nous comme ailleurs. Toutes choses qui me font dire que les traditions et les identités ne meurent pas à cause d’un monde ouvert mais plutôt parce que ceux qui sont censés les porter y renoncent. Á nous  de ne pas y renoncer mais au contraire de nous en montrer dignes et fiers.

De même, à l’inverse du discours ambiant, un monde libre et ouvert n’est pas pour autant un monde sans frontières. Après tout, l’un des principaux droits défendus par nous autres libéraux, n’a-t-il  pas toujours été le droit à la propriété privée, à un territoire, à une frontière, à commencer par ce respect sacré dû aux limites propres à nos corps et personnes. Aussi, il en va de même pour celles de nos nations, celles qui nous ont été laissées en héritage par nos pères.

Alors bien sûr, ces belles considérations ne règleront pas, par exemple, les problèmes de celui qui a choisi de demeurer dans le village de ses ancêtres, travaillant dans la seule usine présente, menacée de fermeture. Doit-on lui expliquer qu’au nom de la liberté, il va devoir vendre la maison familiale, devenue quasiment invendable, pour aller s’installer ailleurs avec toute sa famille. Où est le respect de sa liberté ? Surement pas là.

Doit-on pour autant promettre que cette usine demeurera à jamais, tout en augmentant les charges étatiques pesant sur celle-ci ? Ou bien l’Etat devra-t-il racheter cette usine pour maintenir à tout prix une activité condamnée ? Ce n’est pas plus sérieux.

Alors oui, un responsable politique se doit de faire tout ce qui lui est possible pour éviter la destruction de l’emploi chaque fois que c’est vital, chaque fois qu’une solution de  rechange ne se présente pas. Mais un politique réellement responsable, conscient des enjeux présents et à venir, devra surtout, préparer la population de son pays aux réels changements, à ceux qu’impose la course du monde. Cela passe par la valorisation et la stimulation de l’esprit d’initiative, d’entreprise, d’adaptation, de travail, seul véritable moyen pour permettre à des bassins d’emploi de se renouveler ou refleurir, pour permettre à des salariés d’occuper ces emplois, et pour offrir à nos enfants de réelles perspectives d’avenir ?

Que l’on ne s’y trompe pas ou plutôt, là encore, ne vous laissez pas tromper par toute cette très stérile propagande anti-libérale. Le libéralisme n’a jamais été synonyme d’oligarchie, ce pouvoir de quelques uns, de protection des rentes de situation, ou des monopoles qu’ils soient publics ou privés, bien au contraire. Depuis toujours les libéraux ont combattu cela. Le libéralisme a toujours été une lutte pour l ‘égalité en droit, l’Etat de droit, contre tous les excès de pouvoir, quels qu’ils soient, économiques y compris, tout simplement parce la justice, l’innovation, le progrès, sont à ce prix.

C’est de cette façon que nous travaillerons au progrès et au développement de notre nation, mais aussi du monde, encourageant ceux qui entreprennent, qui investissent, qui travaillent, qui étudient, ne faisant jamais des patrons ou des investisseur, des boucs émissaires.

Le ressentiment, l’aigreur, la jalousie, ne font pas partie de mon projet et par conséquent ne feront pas partie de notre politique. Notre politique visera, au contraire, à l’établissement d’une réelle cohésion sociale, cohérente au point de travailler à celle de toutes les composantes sociales de notre nation. En rappelant chacun à ses droits et devoirs, à ses responsabilités envers soi comme envers les autres ; en encourageant le dialogue social bien plus que la lutte des classes…

C’est pourquoi également, nous ne ferons rien pour encourager la lutte des races, que nous refuserons de faire des immigrés, pris dans leur ensemble, les responsables des difficultés que nos prédécesseurs n’ont pas su voir venir ou gérer, ce qui justifiera plus que jamais également de tenir un discours et de mener une action enfin responsable en matière d’immigration, toutes choses que souhaite notre peuple.

Dans un quartier sans barrières comme dans un monde ouvert, la liberté de circuler n’est pas pour autant celle d’entrer chez les autres par effraction ou sans leur accord. La liberté de circuler n’est pas plus celle de s’installer en y faisant ce que bon vous semble, sans respecter les règles de l’hospitalité, les lois, les coutumes du pays d’accueil. Le droit de circuler n’est pas celui d’aller réclamer, d’exiger tel ou tel avantage ou privilège.

C’est pour toutes ces raisons que notre France doit redevenir, pour les immigrés comme pour les autres Français, non pas une terre de récriminations incessantes, d’assistanat infantilisant, mais bien une terre d’opportunités, ouverte à ceux qui aspirent  à la liberté, qui aspirent à donner libre cours à leur créativité, à tout leur potentiel, ou qui aspirent plus humblement à bâtir pour eux et leurs enfants, enfin une vie meilleure. 


« L’air de France libère » disait-on jadis. Et bien, cela doit redevenir le cas !

Pour ce faire, la France doit cesser de s’adresser à des communautés étrangères ou immigrées. Elle doit s’adresser aux individus. Car tout comme on ne rejette pas ou ne condamne pas des communautés mais bien des individus, on n’intègre pas plus des communautés mais bien des personnes, riches de leur histoire et aspirations.

Aussi nous reviendrons à la seule politique capable de fonctionner, aux vœux de ce grand républicain qu’était Georges Clemenceau. Je porterai une politique libérale qui ne prétendra pas émanciper des communautés sociales ou ethniques, mais qui favorisera l'émancipation des individus, des êtres, des personnes, quelles que soient leurs origines sociales ou ethniques. Une émancipation dans un cadre bien précis, celui de notre pays, celui du cadre culturel français. Celui de notre république, depuis toujours multiethnique, mais suffisamment unifiée et monoculturelle pour que le brassage des êtres ait toujours été possible, et le mélange plutôt réussi.

Entendons-nous bien. Les communautés sont une donnée naturelle, un fait que nous ne pouvons que reconnaitre,  mais un fait qui doit demeurer autant que possible une affaire d’individus, et non celle de la nation, d’une « république indivisible » qui établit comme supérieure à toutes, la seule communauté nationale, cette seule communauté capable d’embrasser tous les individus quelles que soient leurs communautés d’origines ou d’appartenance, que celles-ci soient affectives, sexuelles, territoriales, culturelles, professionnelles, ethniques, politiques ou religieuses.

Voilà, très chers concitoyens, le monde tel qu’il est aujourd’hui. Voilà la vision d’une France aux Français émancipés, libres, responsables, solidaires et "unis dans la diversité" que je vous propose…

En conclusion, je rappellerai que tout comporte des risques. Et au risque d’enfoncer des portes ouvertes, c’est là le fait même de la vie. Par conséquent  demeurer un pays vivant et ouvert, comporte des dangers et des difficultés qu’il convient de ne pas occulter mais de regarder en face pour les régler le plus tôt possible au lieu de laisser les situations dégénérer. Il y a toujours des risques à aller vers les autres, à serer des mains, à gouter de nouvelles choses, mais qui pourrait rêver d’une vie appauvrie, cantonnée au seul soi ou à l’entre soi. L’enfermement est toujours un signe de maladie, une forme de morbidité qui n’amène rien, rien de nouveau, rien d’enrichissant, rien de réellement bon, et qui plus est, au final, n’empêche en rien ce que l’on redoutait.

Aussi demeurons un pays ouvert, ou du moins, tout sauf mis sous cloche comme le proposent les nationalistes de tous bords ;  demeurons des esprits sains dans un corps national sain, protégé par des défenses immunitaires qui font leur travail mais qui n’ont pas vocation à devenir une fin en soi.

Demeurons une société, un pays, une nation, une république vivante et épanouie ! Voici mon projet pour notre pays.

Vive la République française ! Vive la France !

SILcéron


mercredi 25 avril 2012

Le 25 avril, ma journée des oeillets (Grândola vila morena)



Le 25 avril 1974 à 00h20, est diffusée sur les ondes radio portugaises, la chanson de Zeca Afonso, « Grândola, vila morena ». Cette chanson est le signal. Ce signal est une aurore. Les jeunes « capitaines d’avril » (excellent film) à la tête du Mouvement des Forces Armées lancent alors leurs chars sur Lisbonne afin de mettre un terme à l’une des plus longues dictatures d’extrême droite qu’ait subit un pays. 

Cette révolution sera connue sous le nom de « révolution des œillets » car non sanglante et réellement démocratique puisque menée par les fils du peuple ayant juré de remettre le pouvoir aux seules mains du peuple. Des enfants du peuple qui veilleront à ce que cette révolution ne soit accaparée par aucun parti, y compris d’extrême gauche. « On ne va pas passer d’une tyrannie à une autre !» disaient-ils.

Aussi, chaque 25 avril, je m’écoute cette magnifique chanson, dans la version interprétée par la grande Amalia Rodrigues, avec des frissons me parcourant tous les poils de l’épine dorsale. Comme quoi le poil peut s’avérer utile en matière d’émotions. Vous trouverez ci-dessous les paroles de cette chanson, en portugais puis leur adaptation, la mienne, en français.

« 1- Grândola, vila morena... Terra da fraternidade... O povo é quem mais ordena... Dentro de ti, ó cidade. 2- Dentro de ti, ó cidade... O povo é quem mais ordena... Terra da fraternidade... Grândola, vila morena.

3- Em cada esquina um amigo... Em cada rosto igualdade... Grândola, vila morena... Terra da fraternidade. 4- Terra da fraternidade... Grândola, vila morena... Em cada rosto igualdade... O povo é quem mais ordena.

5- À sombra duma azinheira... Que já não sabia a idade... Jurei ter por companheira... Grândola a tua vontade. 6- Grândola a tua vontade... Jurei ter por companheira... À sombra duma azinheira... Que já não sabia a idade.
 »


« 1- Grândola ville ensoleillée... Terre de la fraternité... Le peuple est celui qui gouverne... A l'intérieur de ta cité. 2- A l'intérieur de ta cité... Le peuple est celui qui gouverne... Terre de la fraternité... Grândola ma ville ensoleillée. 

3- A chaque carrefour une amitié... Sur chaque visage l’égalité... Grândola la ville ensoleillée... Terre de la fraternité. 4- Terre de la fraternité... Grândola ma ville ensoleillée... Sur chaque visage l’égalité... Le peuple y est celui qui gouverne. 

5- A l'ombre d'un grand chêne... Dont je ne savais plus l'âge... J’ai juré d’avoir pour seule compagne... Grândola, ta volonté. 6- Grândola, ta volonté... J'ai juré d’avoir pour seule compagne... A l'ombre d'un très grand chêne... Dont je ne savais plus l'âge. »

SILgueiro Maia

mardi 24 avril 2012

24 avril : terres d'Arménie et d'amnésie aussi


Le 13 décembre 2008, avec ma moitié, nous sommes allés visiter de la famille à Marseille. Le temps était particulièrement morose. Un temps adéquat pour se rendre avec toute la smalian (variante arménienne de smala)  au 2e salon du livre arménien qui se tenait à la bibliothèque Gaston Defferre. L’une des proches de ma demi-arménienne à moi que j'ai  y faisait la promotion de l’excellent ouvrage «Comprendre les génocides du XXe siècle » aux éditions Bréal. 

Histoire de tuer le temps au milieu de toute cette mélancolie diasporique, j’ai fait deux heures de queue afin que mes gamines puissent avoir une dédicace de Sophie Ardouin-Mamikonian sur un exemplaire des aventures de Tara Duncan, une sorte de Harry Potterian. Un cauchemar, cerné que j’étais par des adolescentes même pas jolies qui glosaient interminablement sur tel ou tel tour de magie de leur héroïne. Et vas-y que je raconte ma vie pendant des plombes à l’auteur, que je relève telle ou telle contradiction à la page 13. Horrible ! J’ai même failli rater mon bon Franz-Olivier Giesbert, membre du jury de ce salon, de qui j’ai obtenu in extremis un paraphe sur son dernier livre, « les aventures d’Amros le Celte ». Bref j’attendais avec impatience le débat qui devait clôturer cette journée culturelle. Le thème, « la presse communautaire arménienne en France ».

J’adore les débats arméniens. Ces orientaux là ont su garder bien vivante la tradition de la querelle byzantine. Ils sont capables de se quicher la tête pendant des heures sur une virgule. Y participer est tout bonnement infernal mais quand on se contente de jouer les spectateurs, c’est souvent marrant. Et bien là, pas trop. Ils étaient presque tous d’accord. Ça m’a saoulé. C’était chian(t), histoire d’utiliser une terminaison arménienne. La rhétorique communautariste, me sort décidemment par les trous de nez.

En effet, en dehors d’Ara Toranian des « nouvelles d’Arménie », un garçon bien plus ouvert et moins porté sur le pathos arménien, tous les autres ont fait dans la litanie de jérémiadians. Avec une mention spéciale pour Garo Hovsepian du journal monolingue (uniquement en arménien) « Haratch ». Celui-ci regrettait que la langue se perde à cause de l’assimilation et du métissage dans le cadre français. N’hésitant pas à user d’arguments du genre « la presse arménienne a été un important vecteur d’intégration » ou à faire peur avec la supposée tentative d’invasion turque de l’Arménie en 1993.

« Ouh là que tout cela sent le nationalisme diasporique » me suis-je dit. Une volonté de maintenir une mainmise politique sur une diaspora. Un réflexe un peu pathologique pour les raisons que je m’en vais expliquer.

Entendons-nous bien, que les Français d’origine arménienne cultivent leurs racines, toute leur mémoire, défendent l’Arménie faute de non Arméniens pour la défendre, soit, c’est très bien. C’est pour toutes ces raisons que mes gosses parlent arménien. Par contre, vouloir se vivre comme une entité nationale au sein d’autres nations, ça ne va pas être possible. Et ce pour une simple raison. L’Arménie existe. Désolé de le rappeler.

Comme je le soutenais dans mon billet « méthode assilmil : diaspora, diaspora pas », il est criminel de demander à une diaspora de refuge, privée de nation, de s’assimiler. Cela ne serait rien d’autre que la poursuite de la politique de celui qui a cherché à faire disparaître cette nation. Cependant il n’en va pas de même avec une diaspora qui dispose d’une nation.

Et c’est ainsi, en écoutant Monsieur Hovsepian que j’avais envie de lui dire, « mais faites donc comme les Juifs ». S’ils ont maintenu leur identité vivante tant qu’ils étaient spoliés de leur berceau national, force est de constater qu’ils sont cohérents, eux. Ceux qui veulent rebâtir Israël rentrent en Israël et ce malgré de multiples tentatives d’annihilation. Les autres acceptant la logique de l’assimilation. 

Oui, que les nationalistes arméniens soient logiques avec eux-mêmes, qu’ils rentrent en Arménie. L’excuse d’une Arménie soviétique n’est plus, la menace d’une Turquie est plus une excuse qu’autre chose. Et même si l’Arménie actuelle n’est pas la Grande, ni même celle du Traité de Sèvres, il y a de quoi faire. 

30 000 km2, 10 000 de plus qu’Israël ; plus de terres arables ; bien plus de ressources en eau. Avec leur sens des affaires, la possibilité d’en faire une petite Suisse du Caucase. Avec leurs richesses culturelles issues pour partie de leur goût pour le cosmopolitisme, la possibilité d’en faire un phare culturel dans la région. Oui, mes chers Haygagan, au lieu de pleurer, de verser dans le nationalisme diasporique franchement schizophrénique puisque oubliant la réalité arménienne, faites donc comme les Juifs, bâtissez l’Arménie. Je sais, ça ne vous plait pas comme propos, à plus forte raison que les Juifs, vous n’aimez pas trop ça, mais comme il faut bien que quelqu’un vous le dise, c’est ce que fait bibi.

En vérité, je suis fasciné depuis pas mal de temps pas le nombre de points communs entre Juifs et Arméniens. Il n’y a qu’eux pour ne pas les voir. Même existence multimillénaire dans cette région ; même lutte acharnée pour exister ; face aux empires anciens, arabes ou turcs, face à l’islam ; mêmes massacres subis, suivis d’un génocide ; même refus de disparaître mais même masochisme aussi ; masochisme dont les Juifs semblent sortis à la différence des Arméniens, surtout ceux de la diaspora, car ceux du Haut-karabakh ne semblent pas vouloir abandonner un seul pouce de terrain.

Fascinant également toutes ces divisions et mésententes entre minorités historiques de la région, entre Juifs, Arméniens, chrétiens du Liban, Assyro-Chaldéens, autres syriaques, Grecs, Georgiens, et ce alors qu’ils sont tout bonnement des alliés naturels fasse aux menaces potentielles que constituent l’islam, le panturquisme et le panarabisme. Mais bon, après tout, c’est surtout leur problème...

SIL de Sassoun

Addendum : pour en savoir plus sur le portrait arménien qui figure ci-dessus c'est en cliquant ici... 

lundi 23 avril 2012

Le chant de la Castafiorine Le Pen


Avec 18%, le rossignol lepéniste chante. Et moi, je n’ai jamais aimé les oiseaux qui attendent ou espèrent  les ténèbres pour pousser la chansonnette…

dimanche 22 avril 2012

Sarko : l’heure de la grande charge a sonné (les cavaliers du Sarkohan)



Le Baudruchon s’est dégonflé… la Castafiore Le Pen pérore… le Bayou retourne dans son marais… Eva-se-viander s’est viandée… Dupont-gnan-gnan va faire dodo… Poutou et Arthaud vont vomir un coup… Cheminade continue son petit bout de chemin… Froussoie Hollande ne veut pas trop débattre…
Et si notre Sarko national nous offrait la plus belle charge de cavalerie politique jamais menée à ce jour :
Debout, Debout cavaliers de Theoden ! Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat ! Une journée rouge, une journée de l’épée, avant que le soleil ne se lève ! Au galop ! Au galop !

SILmaril

samedi 21 avril 2012

Au rayon Sciences politiques occultes : le vote Mélenchon, une véritable énigme


Si mon incommensurable génie (mais si, voyons) m’a permis d'anticiper pas mal de choses dans cette campagne présidentielle 2012, et ce avec plus d’un an d’avance, j’étais cependant à mille lieues d’imaginer qu’autant de personnes d’intelligence acceptable s’apprêteraient à voter pour ce clown rouge doublé d’un tyranneau en herbe qu’est ce Jean-Luc Mélenchon, surnommé « méchant con », en son temps, par mon François Mitterrand. Comme quoi, dans un système complexe, il est décidemment bien difficile de tout prévoir…

 Qu’un ouvrier usé par sa chaîne ou un perpétuel smicard rêve de 1700 euros nets par mois, je le conçois tout à fait. Comme je conçois que de difficultés en frustrations, il en vienne à souhaiter, non pas « prendre le pouvoir » (il est suffisamment intelligent pour savoir qu’il ne prendra rien du tout), mais renverser la table et fiche le bazar dans les très dorés palais du pouvoir. Au passage, je constate qu’un certain nombre d’entre eux fait plus confiance à Marine Le Pen pour bouter le feu au navire France qu’à ce vieux sénateur socialiste apparenté communiste. Dommage que nos passagers de troisième classe fassent mine d’oublier que les canots de sauvetage se situent toujours plus près des cabines de luxe que des leurs. Enfin…

 Par contre, que des bobos ainsi que tout un tas de gens recrutés sur concours, par définition formés (malformés visiblement) comme capables d’ouvrir des livres et de réfléchir plus d’une minute (visiblement pas), en viennent à s’enthousiasmer pour ce phénomène de foire politique, me scie les jambes.

C’est que j’aurais tout entendu de leur part.

 J’ai particulièrement apprécié le discours de celles et ceux qui m’ont expliqué ne pas vouloir d’un Mélenchon président, considérer un Sarkozy comme bien plus cohérent, mais estimer comme impérieux le fait que l’autre rougeau obtienne le plus de voix possibles afin que la Gauche soit vraiment de gauche. Imaginons une seconde que quelqu’un de prétendument sérieux affirme, sans rire, « je ne veux pas que Marine Le Pen soit présidente, Hollande étant bien plus capable, mais il faut que les fascistes du Front National fassent un score le plus fort possible afin que les républicains de droite soient le plus républicains possible ». Ce serait complètement con ou dingue, n’est-ce pas ? Et bien pas pour nos sémillants gauchos.

 Figurez-vous que j’ai même entendu, parmi les deux-trois patrons de gauche que je sais tentés par cette équipée sauvage, un dirigeant de PME et son épouse s’enflammer pour l’autre bas-du-Front de Gauche… au motif qu’ils sont favorables au plafonnement des salaires, comme si le fait de raboter celui des quelques stars du championnat de football allait permettre d’augmenter significativement celui des milliers d’autres professionnels du ballon rond (bien sûr que non), oubliant qu’avec un Mélenchon, ce sont surtout leur 7000 euros mensuels qui vont connaître un sérieux coup de rabot fiscal… et au motif qu’ils seraient résolument contre cette obsession du fric qui envahirait notre société. Contre, enfin tout contre, vu que cet amateur de coupés sport, et dont l’épouse n’hésite pas à pester contre sa femme de ménage de façon aussi petite-bourgeoise que disproportionnée lorsque sa domestique se fait moins bonne, s’inscrivent de toute évidence dans un modèle de vie où le paraître prime sur l’être et les avoirs sur le savoir. A tel point qu’ils feraient bien mieux de soigner leurs obsessions et autres contradictions plutôt que de vouloir autoriser le vol du fruit du travail de ceux qui n’ont aucun problème avec ce qu’ils récoltent. En effet, qu’on le veuille ou non, légal ou non, prendre plus de 50 % du fruit travail de quelqu’un c’est du vol et rien d’autre.

 Remarquez, en y réfléchissant bien, on finit par trouver une forme de logique chez nos bobos comme chez tous ces cadres de la fonction publique qui agitent des drapeaux rouges.

 Chez nos riches et autres capitalistes honteux, obsédés par la qualité du regard de l’autre sur leur nombril, la focalisation sur les hyper riches est une bonne façon de passer pour le riche sympa, le riche altruiste (avec l’argent des autres), le riche qu’il faut aimer, le riche à qui il ne faut pas prendre son argent. Pablo Picasso ne disait-il pas déjà « je suis communiste parce que je possède un milliard et que je veux le garder ». Or que nenni, mes bobos. Avec les communistes vous serez les principaux dindons de la farce. Les hyper riches, lassés de raquer continuellement tout en se faisant insulter, placeront leur argent ailleurs.

 Chez certains de nos fonctionnaires, aux besoins et à l’appétit pas si bridés que ça ou portés sur leur chère décroissance, il est normal qu’on y rêve de plus, même s’il faut pour cela, continuer de faire les poches des forces vives de la Nation, des réels générateurs de richesse, les poches du Peuple et d’une République qu’ils sont censés servir (dieux merci, il en reste encore beaucoup pour le faire vraiment). Quant au SMIC à 1700 euros qu’ils promettent aux smicards, peu importe si cela doit tuer très vite l’emploi de ces mêmes smicards, condamnés alors au chômage, vu que l’emploi de tous ces petits génies est garanti à vie.

 Tout ça fait rêver, n’est-ce pas ?

 Suffisamment pour faire oublier l’inter-minable litanie de conneries débitée par l’autre idiot du village global : tout son projet, sa négation des crimes du communisme, son goût pour la Terreur et les dictatures sud-américaines ou chinoise, sa haine sociale, celle des journalistes qui feraient « un métier de merde », ses velléités de mettre au pas les USA (ça au moins, c’est plutôt rigolo), etc.

 Pas moi en tout cas !

Toutefois, ce n’est pas le bon libéral que je suis qui va empêcher tous nos petits poissons rouges de rêvasser dans leur bocal, même si j’espère qu’ils se réveilleront une fois dans l’isoloir…

SILalutte finale

Addendum du 22 avril : nos poissons rouges ont sorti la tête du bocal en se rendant dans l'isoloir. Du coup le Baudruchon a fait pschitt...

vendredi 20 avril 2012

Le Libéral, un idéaliste qui a réussi


A en croire les antilibéraux, il paraitrait que la "pensée unique" serait libérale. C’est d’ailleurs pour cette raison que le libéralisme sert de parfait épouvantail électoral, à tel point que ce qui réunit tous les candidats à la présidentielle 2012 est l’antilibéralisme, que ce soit par choix tactique (Hollande, Bayrou, Sarkozy) ou bien par choix idéologique (tous les autres). Et ce alors que nous vivons (encore) dans une démocratie libérale (= Etat de droit, limitation des pouvoirs, libertés individuelles). Etonnant, non ?

Comme quoi la pensée unique n’est pas vraiment celle que les antilibéraux désignent. Cela étant, je les comprends. Je comprends leur haine des libéraux. Car au fond, contrairement aux antilibéraux, qu’ils soient fascistes, communistes ou autres, force est de constater que le Libéral est un idéaliste qui a très souvent réussi, lui !

Et oui, là où les modèles politiques, économiques et sociétaux d’extrême-droite ou d’extrême-gauche ont tous, sans exception, lamentablement échoué, les modèles libéraux ont très souvent réussi, éradiquant la tyrannie tout en œuvrant au progrès et au développement.

D’ailleurs, pour preuve de ce succès, il suffit de constater que l'on émigre de partout vers les démocraties libérales alors que personne n'a jamais émigré vers les dictatures marxistes ou fascistes, à commencer par nos marxistes ou fascistes locaux. De quoi leur foutre la rage.

Certes tout n’est pas parfait dans les démocraties libérales, ce qui est normal après tout, vu qu’un Libéral, contrairement à tous ces mégalomanes d’antilibéraux, ne prétendra jamais bâtir un système parfait. Le Libéral préfère travailler à identifier et à résoudre les problèmes chaque fois qu’ils se présentent. Une autre sacrée différence…

SILibéral

jeudi 19 avril 2012

De la haine sociale, entre autres..


L’un des mes petits camarades et surtout ami socialiste n’arrive pas à comprendre en quoi cette haine sociale venue de l’extrême gauche serait de même nature que la haine raciale diffusée par l’extrême droite. Pour lui il y a bien une différence entre les deux. Les « exploités » ont raison de haïr les « exploiteurs ».

Vous me direz ce que vous en pensez mais il me semble que c’est pourtant évident. Cette même nature haineuse ne réside-t-elle pas dans le fait de définir des purs (les exploités) et des impurs (les exploiteurs), dans le fait de jauger les gens ou des catégories d’individus non pas à partir de ce qu’ils pensent, disent et surtout font, mais à partir de ce qu’ils seraient par nature.

Selon cette « pensée » d’extrême gauche, le Riche serait forcement un criminel et le Patron un exploiteur. Alors que pour les sociaux-libéraux tels que moi, tant qu’un riche remplit ses obligations fiscales (non spoliatrices), je suis plutôt heureux de sa prospérité et tant qu’un patron remplit ses obligations sociales, je souhaite à cet agent économique indispensable à la vitalité de notre système tout le succès possible.

Cela étant dit, je me rends compte qu’à Droite aussi, on n’est pas immunisé contre la haine sociale. Quand par exemple on estime que tous les travailleurs du secteur public sont des « privilégiés » ou des « fainéants », quand on décrète tous les chômeurs « bons à rien » et les pauvres « parasites »…

Tout comme je me rends compte également qu’à Gauche, la haine raciale peut s'insinuer comme lorsque « l’exploiteur » y prend les traits du Juif. Comment ça « N’importe quoi ? » Pourquoi dans ce camp, le mot « juif » y est souvent dit du coin des lèvres ? Pourquoi a-t-on entendu chez des militants, lors des primaires socialistes pour les présidentielles 2007, que DSK ou Fabius n’auraient pas été les meilleurs candidats pour un PS ayant besoin du vote des banlieues, parce que juifs ? Pourquoi le sionisme y est encore un gros mot ? Pourquoi préfèrent-ils défendre une majorité islamique considérée comme « exploitée » parce que pauvre alors que leurs riches Etats sont pleinement responsables de cette pauvreté, au lieu de défendre une minorité hébraïque trop souvent menacée, considérée comme exploiteuse tout ça parce que l’Etat d’Israël travaille jour après jour au développement de son peuple ?

De facto, au final, l’extrême droite et l’extrême gauche sont bien de la même famille depuis leurs modes de raisonnement simplistes et binaires jusqu’aux variétés de Haine qu’elles diffusent à Droite comme à Gauche.

À nous démocrates, républicains, de Gauche comme de Droite, et surtout du Centre, de renvoyer ces rejetons de la Haine dos à dos, de leur refiler les îles Kerguelen pour qu’ils s’y foutent sur la gueule, et d’enfin vivre loin de leurs délires…

Un garçon doux et doSIL

mercredi 18 avril 2012

Trainons les écologistes devant un tribunal : le juge Joly au TPI



1) Tremblements de Terre, tsunamis, tornades, accident nucléaire d’origine naturelle, épidémies, dérèglements climatiques d’origine solaire, mais aussi graines germées-bio mortelles, pollens naturels à l’origine d’allergies handicapantes... voilà des années que nous comptabilisons des milliers de morts ayant pour seule et unique responsable la belle, la grande, la très pure dame Nature.

Et toujours aucune personne morale pour répondre de ces tragédies.

Par conséquent, et si nous trainions devant les Tribunal Pénal International celles et ceux qui revendiquent la qualité d’enfants très purs de la Nature, celle d’avocats de ses intérêts : les écologistes.

De quoi les rendre enfin réellement ecoresponsables, responsables de la Nature, mais aussi du sort de l’humain, non ?

(mauvais) esprit SILvestre

2) En bonus, ci-dessus, un sketch du regretté George Carlin démontrant à quel point l’écologisme tient du délire…

mardi 17 avril 2012

Révélations présidentielle 2012 : Poutou, Arthaud, Le Pen


1) Philippe Poutou, le loser sympathique qui "crève l’écran" (mdr)

Bonne nouvelle mon Poutou… faute de présider, tu pourras au moins baiser. Vu le nombre de petites journalistes qui rêvent de te faire des poutous, peut être même te dégoteras-tu une belle affaire parmi la petite noblesse de robe médiatique, un peu à l’image de Besancenot mais aussi de Karl Marx. Après tout, quand on rêve de rien branler, le meilleur moyen est d’épouser une nana qui bosse pour toi…

SILalutte finale


2) Arthaud, le visage de l’aigreur qui plombe l’écran

Mirez-moi cette mine de dégout travaillée par des décennies de haine sociale. Même ses sourires sont tirés vers le bas par des commissures labiales portées sur la grimace. Dire que sans toute cette aigreur, elle aurait presque pu être mignonne. Si ce n’est pas malheureux ma bonne dame…

SILalutte finale


3) Un petit bisou ?

On vient de retrouver le frère caché de Miskine Le Pen. La radio dentaire est formelle. Cela se fête, non ?

MuSILini

lundi 16 avril 2012

La vie des Socialemmings



Drôle d’impression. Voilà plusieurs jours que je sens comme du flottement dans l’air. Pas mal de gens se rendent bien compte que Sarkozy est beaucoup plus solide et cohérent que Hollande. Cependant, ils semblent plongés dans une forme de torpeur. Un peu comme à l’image d’un toxicomane qui n’aurait pas eu son shoot de socialisme morphinique depuis trop longtemps. La réalité parait peser, et mes concitoyens semblent demander à être bercés par des histoires à dormir debout. Peu importe si cela nous conduit tous dans le fossé.

Remarquez, cela fait longtemps que je présente le réalisme comme parfaitement compatible avec l’espoir. Tout comme j’estime depuis longtemps que le candidat Sarkozy ferait bien d’agrémenter son discours « protecteur d’une France forte » d’un chapitre ‘espérance’ ; d’expliquer qu’une saine gestion des questions sécuritaires, migratoires, économiques et budgétaires, impose certes du réalisme et des efforts mais est également, à terme, bien plus porteuse d’avenir, d’espoir et d’opportunités autant pour soi, que pour ses enfants, et le plus grand nombre…

De quoi éviter que la majorité des électeurs se jette dans les très lâches bras du premier marchand de paradis artificiels venu.

SILrulnik

dimanche 15 avril 2012

Fièvre saturnale à Tel Aviv : comme une Amazone...



« When I choose ma men I choose them… Like a warrior… When I makin’ love I make it… To destroy ya »

Se faire chevaucher par une Amazone ou chevaucher une Amazone, tel est le dilemme…

Mais j’y pense, il ne me semble pas que ce soit là chose incompatible.

Sinon, c’est quoi ces Amazones israéliennes qui chassent le mâle aviné en night-club ?

Dois-je rappeler que les grandes Amazones d’antan étaient plutôt du genre à se mesurer aux héros grecs et non à des petites caricatures metrosexuelles…

Guerrières de la ville, va !

DuméSIL

samedi 14 avril 2012

Une envie de prendre de la hauteur à Grenoble


Grenoble, son charme bourgeois souligné par les cimes enneigées, ses escaliers et autres montées monacales, un certain calme troublé par le tumulte de ses rivières ; mais aussi, sa fête foraine aux accents très payouzes, son World Trade Center rêvant de croissance, sa jeunesse universitaire, ses (très) jolies filles, un lascar roulant son pétard dans le jardin de la ville tout en scandant des « nique ta mère », un jeune misérable de souche vous réclamant des sous place Victor Hugo tout en vous toussant ses miasmes au visage ; sans oublier cette magnifique grappe de Salafistes qui roulaient leur bosse du côté de la cathédrale Notre Dame…



vendredi 13 avril 2012

Recette de campagne par le mollah Nasreddin


Le premier tour des élections présidentielles approche et tous les candidats antisystème ont décidé unitairement d’organiser une grande réunion antisystème. C’est une première. Ils sont tous là depuis les nationalistes-sociaux-et-progressistes jusqu’aux sociaux-internationalistes-et-protectionnistes. Ils espèrent faire ainsi trembler le système. Diantre !

Afin de garantir une certaine sérénité, en plus d’avoir invité la presse, ces candidats confient le rôle de modérateur à une personnalité reconnue pour sa grande sagesse, mon vénéré maître, le mollah Nasreddin Hodja.

Après que les candidats Cheminade, Dupont-Aignan et Poutou aient chauffé les zygomatiques de la salle en la faisant rire, et que Mélenchon, Le Pen, Arthaud, nous l’ait électrifié, c’est au tour du modérateur de monter sur l’estrade.

S’adressant à la salle, celui-ci déclare « en conclusion de ce merveilleux meeting politique, je vous proposerai bien une recette de mon invention. Prenez-en note et essayez-la ».

Après avoir donné les ingrédients, du miel, de l’ail et du poisson, puis précisé les proportions, il indique que le tout doit bouillir une bonne heure avant d’être mangé tel quel.

Ayant gouté cette mixture qui s’avère épouvantable, nos candidats se rendent unitairement au domicile de mon vénéré maître afin d’obtenir des explications : « Nasreddin, pourquoi nous avoir joué ce très mauvais tour ? »

« Et bien, je vous ai donné la recette du plat. Je n’ai pas dit que je l’aimais. D’ailleurs, pour tout dire, je ne l’ai pas essayée. Toutefois, cela me semblait une bonne idée et je voulais voir si ça marcherait. Après tout, n’est-ce pas ce que vous avez fait, hier, lors du meeting ? »

NaSILreddin Hodja

(inspiré de l’une des histoires rapportées par Idries Shah dans « les subtilités de l’inimitable mulla Nasrudin » aux éditions « Le courrier du Livre »)