Non, il ne s’agit pas d’une simple facilité de langage. Il se trouve juste que l’on ne me fera pas prendre des vessies pour des lanternes, ni pour du « changement », cette face rose de socialiste que nous avons trop vu ces trente dernières années.
Du « Changement », avec l’un des plus vieux apparatchiks de notre vie politique. Quelle blague ! Le « changement », avec un gars qui non content d’avoir participé de près ou de loin à toutes les politiques calamiteuses qui ont entrainé la France dans les difficultés où elle se trouve, nous propose de nouveau la même désastreuse trajectoire. Sérieusement, où se trouve le « changement » ?
« Changement », le fait d’avoir maigri. Le régime pour « changement », c’est ça ? En quoi cela nous change de la rigueur ? Dans tous les cas, nous devrons nous serrer la ceinture afin de ne pas plomber les recettes.
Et dire qu’il se compare à Obama. Au moins, avec Obama, il y avait vraiment de la nouveauté. Même avec Ségolène, il y avait une certaine fraicheur, une touche féminine que l’on n’avait jamais vu auparavant. Mais avec lui, non, rien de tout ça. Juste du réchauffé, accompagné d’une odeur de naphtaline.
Si encore, il nous montrait son cul, on pourrait dire qu’il y eut du changement. On comprendrait même son programme et en quoi il est compatible avec le slogan « prenez le pouvoir » de Mélenchon; mais là, non.
On se rend juste compte qu’il compte sur nos trous de mémoire, en plus de nous prendre pour plus cons que nous sommes.
ClemenSIL
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