Quel antre plus beau que celui des femmes
mériterait l’érection de monuments et lieux de culte ?
Aucun
! C’est pour cette raison, qu’à chaque fois que je tombe sur des articles traitant de l'excision, et qu'une certaine lassitude esthétique me vient devant ces clochers et autres minarets phalliques, je rêve de voir surgir un peu partout des églises à la
gloire de cette source de Vie qu'est l’intimité féminine.
Elles reprendraient de façon stylisée ses jolies formes florales ou son design. De quoi faire aussi bien dans le troglodytique que le baroque ou le zen, avec un magnifique clitoris architectural couronnant la façade, sous lequel s’écoulerait le fluide tiède d’une source sacrée. Quelle ablution plus douce que celle-ci ?
En parfait officiant, après un vibrant appel à la prière, je m’en irai susurrer en sa direction : « laisse-moi caresser la porte de ton temple d’or, d’un mot, d’un Sésame ouvre toi, du toucher, du regard, d’un baiser »
Car au mur des lamentations, je préfère largement la porte des soupirs et la douceur de ta chambre pourpre. Les dieux m’en sont témoins. Plutôt qu’envers le saint des saints, je penche pour le Naos de ton Intime. Ainsi soit-il.
Frère SILas
Du Cunnus et son Naos
Telle une Oasis en plein Désert
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