mercredi 10 janvier 2018

Dans féminisme il y a "ism" (!)


Il y a des matins comme ça où des idées vous viennent un peu comme on tombe du lit, poussé que vous êtes par un « lève-toi feignasse, le devoir t'appelle ». Ce matin-là, à jeun, sans le moindre gramme de Nesquik dans le sang, ni la moindre de ces stimulations synaptiques d'origine radiophonique que je dois aux « Matins de France Culture », je me suis rendu compte que dans « féminisme » il y avait un hic, il y avait un –ism.

Une prise de conscience traversée d'éclairs historiques mais surtout musicaux. Il est vrai qu'au lieu d'écouter mes « matins», j'avais programmé mon radio-réveil sur RTL2, la radio des nostalgiques des « eighties » tels que moi.

« Girls just wanna have fun » tonnait dans mon tuner. « Bon sang mais c'est off course », me disais-je. Les temps changent. L'envie de fun ne dure qu'un temps. Cindy Lauper, aussi, avait compris que dans féminisme, il y un –ism, le –ism de bien des systèmes de pouvoir. « -ism » comme socialisme, communisme… royalisme ou fascisme. Bon sang, et si le Féminisme n'était pas forcement une quête d'égalité mais plutôt un agenda de prise du pouvoir ? Hein ?

Un programme politique avançant masqué, progressant pas à pas. On commence par chanter des envies de « fun » au début d’années 80. Ça tombe bien, nous sommes tous pour le « fun », surtout s’il est partagé.

Puis en 1990 on donne dans le « I've got de power ». Le groupe SNAP est allemand. La chanteuse est noire. Le rythme est techno. Tout ça vous ramollit le ciboulot. Vous ne voyez pas le complot venir alors qu’il s’ourdit dans l’ombre. Tels ces messages lancés à la radio par des mouvements clandestins, le mot d'ordre est lancé. « I've got de power ». Elles le veulent. Elles l'auront.

Je comprends alors, que Mitterrand, ce grand visionnaire qui ne quittait jamais le sens de l'histoire des yeux, avait essayé d'allumer des contre-feux. En ridiculisant la femelle par la nomination, entre 1991 et 1992, d’Edith Cresson au poste de Premier ministre. Cela n’a pas suffi. Je saisis également qu’avant de rejoindre le monde de la Force « de l’Esprit », Maitre François avait transmis son secret à Jacques Chirac qui s'appliquera à faire de même notamment avec « les Jupettes », ces femmes sous-ministres du premier gouvernement Juppé qui n'auront gouverné que six mois, du 17 mai au 6 novembre 1995. Un camouflet qui ne calmera pas pour autant les appétits de nos louves. Loin de là.

Dix ans après ça, voilà que Ségolène Royal rêve d'établir son « Ordre juste », j'en frémis encore, et que Hillary Clinton se rêve en « Commander in Chief », aidées toutes les deux dans leur grand projet par les attaques du 11 septembre. Une autre évidence qui me saisit.

Oui, tout à fait. Je suis en mesure de révéler au monde entier que les attaques du 11 septembre ne sont pas le fait d'Al Qaida, mais du LFM, la Ligue Féministe Mondiale. Certes il est vrai que ces grosses fiottes d'islamistes ne supportent pas que l'on en ait une plus grande que la leur mais au fond, à qui profite vraiment ce crime, cet effondrement programmé des deux plus remarquables phallus nord-américains ? Aux LFM, c'est évident. Il s'agit-là d'un attentat castrateur et rien de plus. Je peux le démontrer. Mais ce sera pour une autre fois.

Là, j'ai surtout envie d'implorer mes camarades de se réveiller. L'oppression approche en talons aiguilles mais pas seulement. N’avez-vous pas remarqué que les bottes pour femmes sont très tendance, hiver comme été. Un signe évident qui parlera à Thierry Meyssan, Alain Soral, Jean-Marie Bigard ou à Dieudonné.

Mes frères, le complot féministe est à l'œuvre. Il nous faut résister !

« Chéri, réveille-toi ! » me dit mon amoureuse. « Quoi ? Comment ? Que se passe-t-il ? » Je lui demande. « Je crois que tu t'es rendormi sur Cindy Lauper. Dépêche-toi, tu vas être en retard. Je t'ai préparé ton Nesquick ».

« Merci mon ange » que je lui dis.

Devant mon Nesquik, ma rêverie de sortie de nuit me revient en mémoire. J'en rigole et puis soudain, à l'écoute de France culture, un doute s'incruste dans mon esprit. Je n’arrive pas à me retirer de la tête l’idée que chez certaines femelles, la lutte continue, continuera longtemps, que l'égalité pour acquis ne leur suffira jamais, et qu'elles ne cracheront ce couteau qu’elles portent entre les dents que le jour où nous serons à genoux. Réveillez-vous, mes frères ! Réveillez-vous… « Comment ?!? Oui, ma chérie, j'arrive… » Promis, on en reparle très bientôt :-)

SILalutte finale 




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