vendredi 23 décembre 2011

Christ et Antéchrist : vade rétro Allah-stor


Vu que c’est Noël, j’ai décidé de me montrer charitable envers l’église catholique. Puisqu’une partie de mon éducation, de ma culture familiale et de ma formation intellectuelle me le permettent, je lui offre en cadeau, un boulet de Canon théologique contre l’islam. Après tout, en mettant la raison un chouïa de côté, je peux moi aussi utiliser le système de pensée religieux pour vous servir un brillant exposé conforme à cette grille d’analyse. Profitez-en, ce ne sera pas noël tous les jours.

Anthropologiquement parlant, parmi tous les concepts créés par mon espèce animale douée, paraît-il, de raison, il y en a un dont les développements m’ont toujours fasciné par leur truculence. Le concept d’Apocalypse. Dans presque toutes les cultures, cette fin du monde ou de cycle se doit d’arriver comme un cheveux sur la soupe biologique et tout ravager d’un coup sec, comme ça, à brûle-pourpoint final. Le tout d’une façon grandiose, digne d’un péplum hollywoodien, avec moult légions sataniques, des armées angéliques aux épées flamboyantes ou encore des navettes spatiales crachant du feu non pas de dieu mais radioactif. Le monde se trouvant entièrement ravagé en moins de temps qu’il aura fallu pour le créer d’après les textes sacrés. Bref, un navet aux faux airs d’art et essai.

C’est indéniable, ce qui caractérise le primate sapiens-sapiens outre son côté poilant, c’est décidément son sens inné du spectaculaire.

Rien d’étonnant à tout cela après tout. Les individus de notre espèce sapienne, espèce narcissique au point de se croire le centre de la création divine, ballottés dans cet immense océan de vie tels des canots de sauvetage entre les crêtes de l’euphorie et les creux de la dépression, tendent à réduire toute échelle historique à celle de leur courte vie. La création comme la fin du monde se devant d’arriver de leur vivant ou pas du tout.

Il en va de la même façon dans notre culture judéo-chrétienne. Si le Messie n’est pas descendu du ciel dans le char d’Elie avec des bataillons d’anges à ses cotés, c’est qu’il n’est pas encore venu. Tout comme si Satan ne déboule pas depuis la porte Ouest de l’horizon, en chevauchant un dragon capable de noircir d’un clin d’œil démoniaque tous les pâturages de la Terre, c’est que son règne n’est pas encore advenu.

Mes pauvres enfants, malgré tout votre cinéma, comme vous manquez d’imagination et de capacités à vous projeter dans l’espace-temps.

À supposer que Satan existe, pourquoi ne serait-il pas patient ? Pourquoi ne conquerrait-il pas les nations les unes après les autres ? Pourquoi n’userait-il pas des mêmes stratagèmes militaires ou politiques que nous, alors que nous sommes censés lui devoir pas mal de nos ruses ? Avec toutefois cet avantage incomparable qu’il aurait lui le temps, beaucoup de temps, infiniment de temps…

De même, toujours d’un point de vue strictement religieux, à considérer que Jésus de Nazareth soit le Christ, le Messie des écritures bibliques, qui vous dit que l’antéchrist n’est pas déjà venu sur Terre lui aussi, et que son règne ne prospère pas depuis qu’il a ouvert les portes de l’enfer. Par conséquent pourquoi cet antéchrist ne serait-il pas Mahomet ? Cet « homme du péché », ce « fils de la perdition » (2Th 2:3) qui « nie que Jésus est le Christ » (1Jn 2:22) ressuscité.

Après tout, religieusement parlant, tout l’oppose au Christ. Des preuves ? En voici quelques unes !

Jésus ne convertissait que par la parole, n’hésitant pas à tendre sa joue gauche quand on lui giflait la joue droite ; Mahomet n’hésitait pas à recourir à l’épée, à trancher les mains et les langues qui le giflaient, à faire assassiner ses opposants et à exterminer des tribus entières. Épée que Mahomet utilisa pour unifier son royaume terrestre alors que celui de Jésus ne serait pas de ce monde.

Pour répondre à l’épée de Mahomet d’aucuns me parleront du « je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée » de Jésus ainsi que de son bâton. Je leur rétorquerai que ceux qui connaissent un tant soit peu la parabole de l'épée savent que cette lame n’était en rien l’outil du pouvoir du Christ ou de sa volonté de soumettre l’Homme mais bien l’une des conséquences prévisibles de la radicalité de son message d’Amour. Un message capable de diviser tel un couteau tranchant le pain, ceux qui l’accepteront de ceux qui le refuseront. Un message si radical qu’il en tranchera même des liens familiaux.

Quant au bâton, dont il se servit dans le temple pour chasser les marchands, il ne l’utilisa que pour renverser des tables et non pas pour verser le sang.

Les marchands. Alors que Jésus les chassait du sacré, Mahomet faisait commerce avec eux, les pillait ou les tuait pour son propre compte. « Le butin » est son message. Mahomet était un marchand. Un marchand que Jésus aurait chassé du temple.

Jésus était célibataire ; Mahomet polygame. Jésus guérissait, Mahomet assassinait. Mahomet fit de la pierre une arme ; Jésus fit baisser les bras de ceux qui les charriaient. Jésus bénit l’enfance ; Mahomet la souilla de sa perversion. Jésus prêchait la paix et l’amour ; Mahomet la guerre et la soumission. Jésus est alliance ; Mahomet un esclavage. Un inventaire ouvert que l’on terminera ici par un Jésus est le jour, la lumière de l'Esprit ; Mahomet l’astre de la nuit. Deux cornes en croissant de lune pour marque de la bête.

Ce faisant, il est totalement incongru de penser ou même de croire que Jésus et Mahomet servaient la même divinité. Celle de Mahomet, Allah, ne peut que participer de la racine du m-Al, trouver son écho dans les noms de pas mal de démons. Alocer comme Alastor, préfets des enfers. Il ne s’agit en rien du même dieu. Ce que confirment ironiquement les autorités islamiques de Malaisie. Celles-ci ayant interdit en 2007, à un hebdomadaire catholique de langue malaise, l’utilisation du mot « Allah » pour désigner Dieu.

« Les chrétiens ne peuvent pas utiliser le mot Allah, qui ne s’applique qu’aux musulmans. Allah est seulement pour le dieu musulman (…) L’hebdomadaire devrait plutôt utiliser le mot « Tuhan » qui est le terme générique pour Dieu ». Telles ont été les déclarations de Monsieur Din Che Yusoff, un haut fonctionnaire de l’unité de contrôle des publications du Ministère de la Sécurité intérieure de Malaisie. Tout à fait d’accord avec lui. « Allah » n’est pas « Tuhan ».

Certains prétendent que la meilleure ruse du Diable fut de faire croire qu’il n’existait pas. Je prétends-moi que sa plus géniale trouvaille fut de se faire Dieu en faisant main basse sur tout le legs judéo-chrétien. De se faire Dieu en se donnant un prophète digne de sa folie. Car si Mahomet est bien le sceau d’une quelconque prophétie, il est le sot qui a ouvert les portes des enfers pour les centaines d’années prévues au scénario eschatologique. Des centaines d’années pendant lesquelles des troupes infernales, diablement humaines, progresseront rapidement comme lentement, rageusement ou patiemment, toujours avec malice.

Tiens, histoire de faire également plaisir à ceux qui aiment les chiffres symboliques, il est curieux de constater que si on additionne l’age de Jésus lors de sa mort, 33, avec l’année de décès de Mahomet, autour de 632, on atteint 666, le chiffre de la bête. Étonnant non ! Par conséquent ne cherchez plus le Necronomicon ou tout autre bible satanique puisque vous avez le Coran, le Necoranomicon…

En conclusion, si l’islam est bien un fascisme d’un point de vue politique, il ne peut apparaître également que comme un satanisme selon une grille d’analyse religieuse.

Aussi, pendant que nous nous chargeons du volet politique, que les religieux s’occupent de prier pour que nos frères sous cette emprise puissent trouver les moyens de s’en libérer, au lieu de chercher querelle à la laïcité. Amen et Vade rétro Allah-stor !

Saint SILpeace

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