vendredi 11 juin 2010

Réunion du club Bilderberg, j’y étais, comme d’habitude


Je sais, cela ne se fait pas. La règle veut que lorsque l’on a le privilège de participer aux réunions du club Bilderberg, on garde le secret. Mais là ce n’est pas possible. Au risque de m’en faire exclure, il faut bien que je mette deux trois choses au point.

C’est que j’entends par-ci par-là des gens qui font preuve d’une désinvolture voire d’un irrespect des plus désobligeants envers notre gouvernement galactique. C’est scandaleux (!)

Comme quoi nous ne serions qu’un club de gros farauds qui joue de toutes les tendances puériles propres aux masses hébétées (le coup du secret faisant mouche à coup sûr) afin de se donner plus d’importance que nous en aurions déjà. Un groupe de gens shootés à « l’illusion de contrôle », qui pour avoir très bien réussi individuellement se prennent pour des visionnaires cosmogoniques, et pensent qu’ils détiennent toutes les solutions à tous les maux de l’univers, alors qu’il n’y a vraiment pas de quoi la ramener. Ne serait-ce que pour la bonne raison que notre groupe de joyeux zozos n’a vu venir ni la chute du mur de Berlin, ni le passage d’une guerre froide à une guerre halale, ni même la crise de l’an 9, sans compter que certains d’entre nous se seraient fait plumer par Bernard Madoff.

Non mais quel toupet ! Mais bien évidemment que nous avions tout prévu. L’une des preuves que nous avions anticipé la chute du mur résidant dans le fait que notre agent, le jeune Nicolas Sarkozy, était présent sur place depuis la veille au soir pour encadrer les opérations.

Le 11 septembre, l’islamisme, le coran, le djihad, et le risque d’annihilation d’Israël qui va avec tout ça, c’est bien évidemment nous qui l’avons planifié. Après tout, on ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs. Aussi comme nous avions déjà laissé faire la Shoah dans le dessein d’installer le jalon local de notre futur empire pétrolier, nous sommes prêts à sacrifier ce pion qu’est l’Etat d’Israël pour faire avancer notre projet impérial. Logique, tant que l’élite survit, la piétaille peut bien disparaître. Quant à la crise de l’an 9 et vos histoires de Madoff, il ne s’agit bien évidemment que d’écrans de fumé que nous vous avons envoyé au visage. Mais si (!) Mais si (!) Les sommes faramineuses engrangées dans nos comptes secrets installés bien au chaud dans un paradis fiscal particulièrement discret, sont là pour témoigner du fait que nous avons su spéculer à la baisse lorsqu’il le fallait.

S’agissant de la suite du programme, dont nous avons discuté dernièrement dans la banlieue de Barcelone, apprenez qu’après nous être installés en Irak pour maîtriser le pétrole local par le biais de nos agents irakiens, puis en Afghanistan afin de contrôler un pipeline d’opium, nous envisageons de nous attaquer au Yémen et à la Somalie histoire de faire main basse sur les énormes gisements de tritium qui s’y trouvent, indispensables au fonctionnement des futurs vaisseaux spatiaux, ainsi qu’à l’île de Socotra dont les dattes si particulières issues des palmiers locaux permettraient selon nos chercheurs de préparer un élixir d’éternité. Bien évidemment, tous les dix ans auront lieu des crises économiques, non pas liées aux cycles de l’économie, mais que nous déclencherons afin de vous maintenir sous pression et vous empêcher de prendre conscience que nous contrôlons tout, absolument tout…

SIL et mini sil

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